Le Topic à Flo' ~ BioWare - DanganRonpa

ALORS. C'est la seconde fois que j'écris ce post, puisque le premier ne s'est étrangement pas enregistré quand je l'ai prévisualisé, et j'ai tout perdu. Autant vous dire que je suis assez saoulé, et ce que vous allez lire représente la moitié de ce que je voulais écrire. Plaignez-vous auprès de Kamui Forumactif !
Signalons aussi que j'ai joué à Final Fantasy IV sur sa version DS. Cette console qui comporte taant de RPG - originaux et remake - dans son catalogue. ~

Je considère (attention, opinion bourgeoise) que cet opus est l'épisode parfait pour initier les néophytes à la série de FF. Disons qu'il s'inscrit dans la tradition pur sang qui caractérisera les opus suivants : des personnages uniques, un gameplay aux petits oignons, un scénario qui en envoie.
Certes, c'est censé être aussi la recette pour tout bon RPG, mais cela s'applique tout particulièrement à la série de Squarenixsoft !


Final Fantasy IV est le premier opus à utiliser le système de combat "ATB" : pour les non-connaisseurs de stermes techniques je vous renvoie au très fiable ( ) Wikipedia :
"Le terme Active Time Battle (ou ATB), est à la frontière entre temps réel et tour par tour, déterminant l'ordre dans lequel les personnages d'un groupe effectuent leurs actions.
Globalement, ce système est illustré par le remplissage progressif d'une barre affectée à un personnage."

Quand on y réfléchit, c'est l'un des systèmes les plus sués dans le monde du RPG, donc félicitations à FF4 pour l'avoir popularisé ! o/ Personnellement, ATB ou tour par tout classique, j'aime les deux. Disons que l'ATB est censé être plus "dynamique", voire "stressant", mais il n'est pas difficile de s'adapter à l'ATB made in FFIV.  

A part ça, rien de très original dans le gameplay. C'est la simplicité même du "vieil" RPG du début des années 90. Les années de la floraison !
Mais cet opus garde deux grandes qualités, qui permettent d'apporter le fun au joueur = moi) :
- chaque personnage est complètement différent de son voisin. Au contraire de FFIII, pas de job à désigner pour ses personnages, mais ceux-ci incarnent un job en eux-même (ouhla, moi et la clarté...!). Ainsi, on peut tantôt contrôler Kain le chevalier dragon, tantôt Rosa la mage blanche, tantôt Rydia l'invokatrice, ou tantôt Yang le moine. Cette diversité des personnages, qui nous sont en plus "imposés" par le scénario selon les évènements, permet de ne pas se reposer sur nos acquis et d’utiliser toujours les même protagonistes en combat. Mine de rien, c'est peu commun !
- les donjons sont toujours agréables à explorer. Oui, bon, les combats aléatoires sont nombreux... maais les donjons n'ont jamais été prise de tête ; pas d'énigmes casse-bonbons comme il peut y avoir souvent dans un JRPG. Oui, je répète le terme : c'est fort agréable.
Je n'en dirais pas tant des boss, qui sortis du diable vauvert, m'ont souvent explosé la tronche. x_x


Au fil des versions sur les différentes consoles, je crois qu'ils ont ajouté des donjons annexes... Bon, c'est pas très utile, mais pourquoi pas.
Par contre, pour la version DS, il me semble qu'ils ont ajouté une spécificité encore, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus...?
Je sais qu'ils ont mis une carte des donjons (très sympa' ! ), mais ensuite...?


Nous incarnons Cecil, un Chevalier Noir de l'Empire Machintruc, qui ne semble pas très aimable au premier abord (normal, c'est un CHEVALIER NOIR, c'est les méchants habituellement !!!). Sauf que Cecil est un homme intelligent, et il voit que ses actions commandées par son Roi ne sont pas très... catholiques. S'en suit une ribambelle d'évènements, qui mèneront vers le chemin de la rédemption... et le sauvetage du monde, comme d'habitude.

C'est le premier opus pour lequel les développeurs ont voulu inventer un scénario qui tient (plus que) la route. C'est un roman qui nous est conté : de la dramaturgie, une histoire d'amour, des rebondissements, et des moments forts.
Par exemple, le jeu est très connu pour sa scène du miroir, "la noirceur qui devient lumière". Le manichéisme à son paroxysme, n'est-ce pas.
Personnellement, il y a aussi d'autres évènements / intrigues qui m'ont bien plu


Les personnages m'ont, en globalité, bien plu aussi, mais ça, vous pouvez vous référer à mon classement FF sur l'ancien topic. Reste que Cecil est mon héros favori de la série (si l'on considère que Celes laisse la place d’héroïne à Terra dans FFVI) : il donne envie de suivre ses péripéties et son évolution. Et enfin, ENFIN, une romance qui n'est pas à l'eau de rose.


Amateur des graphismes 16-bit ou des images plus modernes, ce qui est bien, c'est que vous avez le choix ! Étant sorti sur une myriade de consoles différentes, FFIV fera des heureux n'importe où, n'importe quand. Petit comparatif sur des lieux qui n'ont absolument rien à voir   :


Comme évoqué précédemment, j'ai joué à la version DS. Eeeet je ne pense pas que ce soit la meilleure : elle a perdu un certain charme graphique par rapport à ses paires. Les textures sont souvent... déroutantes. :c

L'univers du jeu est large, et nous permet d'explorer pas mal de lieux, donjons et places habitées. Au moins, aucune impression de "déjà-vu". Après, c'est très loin d'être mon univers préféré de la licence, n'étant pas non plus très très détaillé (en même temps, ils avaient d'autres préoccupations à l'époque ! ).

Et côté bande-son, au risque d'en décevoir plus d'un... Il n'y a aucune musique qui m'a terriblement marqué ? :x
Ne me faites pas écrire ce que je n'ai pas écris : je ne dis pas que l'OST de FFIV est mauvaise. Je la considère plutôt comme décevante : de bonnes musiques, mais rien qui de transcendant.


Final Fantasy IV a connu une suite, avec les "enfants de la lumière", ou quelque chose dans le genre. J'ai tenté d'y jouer, en vain. De ce fait, je ne sais pas trop ce que jeu raconte, mais je suis curieux !

Je crois que c'est aussi dans cet opus que les invocations naissent ? Un Grand Merci d'ailleurs ! Les invocations, comme tout le monde le sait, c'est l'élément central de FF, avec les chocobos.

Voilà maintenant 5 ou 6 ans que je n'ai pas touché à ce jeu. Atelier Iris 2: The Azoth of Destiny fait partie de la longue liste de jeux auxquels j'ai joué sur émulateur dans ma jeunesse (si jeune, mais déjà charlatan ! ). Et c'est l'un qui m'a le plus plu, en témoigne cette 19ème place dans mon classement. Toutefois, je dois bien vous avouer que mes souvenirs sont limités, et se traduisent sous la forme de "flash" qui habitent mon esprit. Je tenais tout de même à vous présenter le jeu, car je le répète, il m'a laissé sur une séduisante note. ~

La série des Atelier n'est pas la plus populaire en Occident, mais fleurit pourtant de noooombreux épisodes sortis au Japon. Je crois même que Atelier Iris 2: The Azoth of Destiny (nommons-le Ateleir Iris 2, le voulez-vous bien ?) est seulement le second opus à avoir traversé les frontières nippones...? Je demande l'avis des spécialistes ! 
En gros, son élément fondateur est le système d'alchimie : dans chaque jeu, on doit récupérer des ingrédients que l'on pourra utiliser ensuite dans un atelier afin de créer toutes sortes de choses. Et bien évidemment, tous les apports du JRPG sont là aussi : des combats, des donjons, des héros, de l'humour et de la japoniaiserie enfantine ! =3
 


Atelier Iris 2 présente deux héros : la fille Viese, et le garçon Felt. Le joueur se met alors à jongler (à tout moment) entre les deux protagonistes, qui se retrouvent dans deux "univers" séparés. Faire avancer l'un dans son scénario pourra débloquer l'autre, et inversement. En fait, il faut toujours jongler entre les deux "campagnes". c:

Du côté de Felt, on retrouve le JRPG classique : il traverse un monde de merveilles, composé de villages et de donjons. C'est par lui que les combats se déroulent en grande partie.
Combats qui adoptent un certain type de bataille, proches du tour par tour. Personnages et ennemis se retrouvent avoir leur tête sur une grande barre d'action, et celle qui se rapproche le plus de la droite peut jouer. En fait, c'est exactement comme dans FFX. 


Mais honnêtement... qu'est-ce qu'on s'en fout des combats QUAND ON PEUT FAIRE DE LA. FUCKING. ALCHIMIE ???

Ainsi, Felt est aussi chargé de récupérer les "éléments de Mana" qui serviront à Viese et son alchimie. Ainsi, s'il se retrouve dans un donjon-forêt, il risque de croiser sur son chemin des arbustes ou des rochers. S'il collecte ces entités, il récupérera ainsi des points d'Element Bois et des points d'Element Pierre.

Entre alors en scène la petite Viese : depuis chez elle, elle peut fait de l'alchimie ! De l'équipement, aux objets curatifs, en passant par des objets pouvant être utilisés dans l'exploration de donjons (bombes, clefs...) ou des objets permettant de débloquer Felt dans sa progression, Viese a plusieurs cordes à son arc !  
Il lui suffit simplement d'avoir la recette, un nombre minimal de point Elément de telle nature, et les ingrédients nécessaires pour son œuvre.
Autant vous dire que ce système de création est hyper-complet. C'est un plaisir d'aller chercher tous les pré-requis pour tel ou tel dessein, et il est encore décuplé quand après de longues minutes de recherche, notre alchimie est fin prête. =3





Par contre là, je vais avoir du mal à vous donner un avis... :s
Je pense avoir fait une bonne moitié du jeu, donc je connais pas les clefs du scénario. Mais pire encore, c'est que je n'ai pas vraiment gardé un souvenir impérissable de l'intrigue de ce jeu. Je ne dirai pas pourtant qu'elle manque d'intérêt : non, il y a de l'idée. Surtout que l'aspect "innocent" et "chibi" des graphismes est trompeur : il y a bien plus d'étoffe et de tragédie enfouis dans ce jeu.
J'ai juste pas tellement accroché je suppose. >.< Il faudrait vraiment que je me le refasse. ;-;
Je peux au moins vous donner le pitch !

"Viese embrasse une carrière d'alchimiste. En route pour conclure son premier pacte avec un Element de mana, elle trouve un jeune homme (Felt) inanimé près d'une grande porte menant à un autre monde. Plus tard, Felt trouvera une Excalibur-like et réussira à l'extraire de son socle. L'épée est bien entendu magique, et une voix dit à Felt de se rendre dans son monde en passant la porte, car il y est attendu."
S'en suit un tas de péripéties pour le jeune homme, tandis que Viese est confrontée au chemin compliqué vers le statut d'alchimiste, et aussi des gens de l’Église pas très recommandables.
Cette alternance entre l'histoire de Felt / l'histoire de Viese (qui vous vous en doutez, sont liées) est une force du jeu, car cela permet de ne pas se cocnentrer sur une seule et même intrigue : il y a du changement en toute circonstance. n.n


Honnêtement, je ne sais plus quoi vous dire pour parler des graphismes. Je possède tellement peud e vocabulaire dans le domaine, que j'ai peur de dire des bêtises. Je vais donc vous donner mon ressenti : Atelier Iris 2 met en scène un univers très coloré, qui se ressent dans son habillage. 
Bémol pour les "donjons", souvent aussi vides que le verre de rosée de Gérard Depardieu.
Mais je pense que le meilleur avis que vous pouvez vous faire, c'est en découvrant ces fabuleux screenshots - qui ne sont évidemment pas de moi - :





Atelier Iris 2 fait suite à un premier opus sorti sur PS2, et il y en a même un 3ème qui est apparu par la suite. C'est une trilogie donc.
Je ne connais rien du tout des deux autres épisodes, donc je ne pourrais vous dire qu'il vaut mieux avoir joué au premier du nom avant le second. Mais par contre, aucun souci si on commence par Atelier Iris 2 : tout est très compréhensible.
Et il ne me semble pas que l'anglais soit très difficile à comprendre : si le jeune Fenrill a pu y jouer et réussir à traduire une bonne dose de dialogues, vous pouvez le faire aussi !  
(bon... je suis certain que je ne comprenais pas la moitié de ce qui se passait, mais cela reste un simple détail   )


* place ce jeu en tête de liste des "RPG à refaire" *

Ce n'est pas anodin de retrouver Baten Kaitos à la suite de Atelier Iris 2 : ces jeux qui n'ont rien à voir à première vue, possèdent pourtant bel et bien un point commun des plus exceptionnels... : je me suis arrête à la moitié de chaque jeu.  
Si les raisons de mon arrêt vidéo-ludique pour Atelier Iris 2 sont assez obscures, même pour moi, celles de Baten Kaitos sont très claires : à la fois mon émulateur, à la fois mon ordinateur, et à la fois mon esprit ne pouvaient plus s'astreindre de lancer le jeu.
Alors déjà que je devais subir des lags incommensurables sur certaines zones... Que je devais supporter des crash intempestifs à tous les coins du monde... Et que je devais aussi garder mon calme que je ne pouvais pas courir en ligne droite... Croyez-moi bien que j'ai été patient Messieurs Dames ! Mais trop, c'est trop !
J'éprouve d'immenses regrets quant à mon incapacité d'avoir pu continuer le jeu ; il ne méritait pas ce ragequit de ma part ! Baten Kaitos m'a séduit, sur bien des aspects. Mais comme pour la 19ème place, je n'ai plus que des bribes de souvenirs en tête. Je tenais toutefois à vous faire part de mon enthousiasme passé pour ce RPG emblème de la GameCube ! o/


Oui, oui, réduire Baten Kaitos à son gameplay serait (justement ! ) réducteur, mais... N'est-ce pas sa qualité principale !?
Le jeu fonctionne sur un système défini et novateur : les combats n'ont lieu que grâce à l'existence de cartes. Oui, de cartes à jouer. Comme quand vous faites une belote ou une bataille : ces cartes-ci.
Cependant, pas de Reine de Coeur ou de Valet de Carreau dans Baten Kaitos, mais plutôt des Cartes Attaques, des cartes Magies ou encore des cartes Objets. Chaque personnage possède un deck de cartes (appelées Magus si mes souvenirs sont bons ? ), que le joueur peut organiser à sa guise. Ensuite, dans le combat, ces cartes sont tirées au hasard pendant le tour de chaque personnage, et c'est au joueur de jouer celle ou celles qu'il pense être les meilleures pour terminer le combat : attaquer l'ennemi, ou utiliser une compétence, ou soigner etc.
Voici comment dépoussiérer le vieux système de tour par tour, en dynamitant nos habitudes de joueur de RPG. Car il y a l'impossibilité de toujours avoir recours aux même attaques ou même magies pour se défaire des ennemis : il faut juste... faire avec les moyens du bord, soit les cartes que la chance veut bien nous donner.

C'est dynamique, c'est intelligent, c'est stressant... En gros, oui je peux le dire, c'est totalement fun !


Je sais qu'il existe aussi des combos ou des enchainements à réaliser en utilisant tel ou tel Magus successifs, et toute l'histoire des Elements, mais cela remonte trop loin pour que je me rappelle. Dans tous les cas, la stratégie fait partie intégrante des combats, et à de nombreuses occasions, j'ai connu tout un tas de difficultés pour me débarrasser d'un boss, voire d'un simple ennemi.
De même, je ne vais pas m'attarder dessus, mais il existe d'autres systèmes liés au jeu de cartes : l'Eglise qui permet d'augmenter le fonds de son deck, ou encore les niveaux qui ne se gagnent qu'à cette même Eglise, et aussi tous ces éléments qui l'on peut trouver le décor et qui permettent à terme soit de régler une quête annexe, soit de composer de nouveaux Magus.
Bref, c'est très complet, et je le répète, c'est clairement la grande qualité de cette oeuvre vidéoludique !

Pour finir, petite évocation des quêtes annexes, qui m'ont limite pris plus de temps que le scénario en lui-même. Il y a toujours un petit quelque chose à faire dans chaque nouvelle ville, chaque nouveau lieu : trouver une constellation, trouver un membre de famille, trouver de nouveaux Magus... L’exploration est top, surtout que le décor regorge souvent d'éléments à collecter.
Par contre, j'ai plutôt mauvais souvenir des donjons dans leur ensemble, car ils grouillaient de monstres, et leurs "énigmes" s'approchaient plus du casse-tête chinois que de l'énigme-type du JRPG. Surtout cette sorte de labyrinthe de bibliothèques, qui me donne encore des cauchemars aujourd'hui !  



Urgh. J'ai autant de difficultés à me souvenir du scénario de ce jeu que de celui de Atelier Iris 2 (ça suffit les comparaisons Fenrill ! ).
Pour changer un peu, je vais directement plonger dans le négatif, ou en tout cas, ce que je me souviens comme "dérangeant".
En réalité, nous n'incarnons pas Kalas le héros du jeu, mais un ange gardien qui guide Kalas. Et franchement, je trouvais que cela cassait complètement l’immersion dans le jeu : les échanges entre Kalas / le joueur sont à la la limite du risible. Et il parait que nos différents choix de réponse influent Kalas, mais je n'en ai rien vu de tel. Peut-être n'ai-je pas été assez loin pour voir des différences dans mon héros, certes.
Petit synopsis pris que Wikipedia (admirez ce sens du phrasé extraordinaire ! ) :
"Au début du jeu, le joueur apparaît sous la forme d'un esprit au héros du jeu, Kalas, juste avant qu’il ne s'évanouisse, et se lie spirituellement à lui. Le joueur devient alors son Ange gardien. Kalas se réveille dans un hôpital de campagne à Sadal Suud. Il est rapidement rejoint par Xelha. Ensemble, ils libèrent sans le vouloir le premier des cinq Magnus ultimes, qui est rapidement saisi par l'Empire d'Alfard."
(l'Empire = les méchants comme d'habitude)

J'ai lu à de nombreuses occasions que le scénario de ce jeu était assez extraordinaire et rempli de surprises imprévues ; euuuh...  
Encore une fois, c'est peut-être car je n'ai pas été assez loin dans l'aventure, mais je n'ai rien trouvé d'exceptionnel à l'histoire qui nous est contée ? Comme beaucoup de JRPG, ça commence par un conflit contre un méchant Empire et un méchant Empereur qui veut les pouvoirs absolues, et ça se poursuit comme quoi "en fait il y a des obscurités très obscures derrière tout ça, il faut sauver le monde !!!".


Je veux bien par contre nuancer mon propos pour les protagonistes, qui sortent des chantiers battus. Ils n'agissent pas vraiment comme des héros de JRPG classique, en en fonçant pas dans le lard des antagonistes, mais en réfléchissant plutôt sur leurs actions. Bon, ils se font aussi souvent avoir comme des bleus, mais c'est le lot de tout protagoniste naïf au Japon !
Rien n'est ni tout blanc ni tout noir ; une zone d'ombre plane sur chacun d'eux, et c'est fort appréciable.
Il y a aussi énormément de personnages secondaires, qui vont des plus simples au plus étoffé, et c'est cool. De quoi faire gagner l'univers en profondeur, alors qu'il en regorge déjà pas mal !



Voici un jeu qui restera éternellement sublime. Une vraie patte graphique existe. La direction artistique est réussie. Par crainte de me répéter, je ne vais pas vous dire (et pourtant je l'écris ! ) que je ne m'y connais pas assez dans le domaine pour décrire les techniques graphiques utilisées. Mais une chose est sure : ce style est unique. Et c'est la marque des grands jeux d'une certaine façon, non ?
En plus de ça, le jeu est desservi par son univers fantasmagorique. C'est de la fantasy poussée à son extrême : rien ne semble cohérent, et pourtant un réalise fantasmé émane des graphismes, et du monde Baten Kaitos. Preuve que l'imagination n'a pas de limites. Les environnement fourmillent de détails et de couleurs, tandis que les personnages semblent tout droit venus d'un Alice au Pays des Merveilles-bis (vlà la référence moisie ! ). C'est cool que les développeurs aient choisi cette voie, et se soient abstenus de toute limite dans leur travail artistique : c'est quelque chose qui manque aux JRPG d’aujourd’hui.
Oh, et je ne suis pas surpris de voir que les gars qui ont bossé sur ce jeu sont les même que pour Chrono Cross : il n'y a pas à dire, en terme d’univers et d'atmosphère, c'est la copie parfaite !


Et comme un bonheur ne vient jamais seul, la bande-son tient la dragée haute à tout le reste !
Les non-connaisseurs de Baten Kaitos ont certainement entendu parler de sa musique de combat, qui est l'une des meilleures jamais conçues, c'est certain. Mais même le reste des thèmes est d'excellente facture, et suite l'univers psychédélique du soft. Carrément une œuvre d'art !
Les voix... Je n'en dirais pas tant. n_n



Paraitrait-il que le jeu est long, même très long si on s'occupe des quêtes annexes. Ça ne m'étonne guère. J'espère juste qu'on ne finit pas par s'ennuyer au bout d'un moment !

Une suite au jeu a vu le jour, aussi sur GameCube, mais n'est pas sorti en Europe. Je crois de toute façon que la série est un peu morte maintenant. tri-Crescendo ne s'occupe plus que des Tales Of, et Monolith Soft je vois pas bien qu'est-ce qu'ils ont fait ces dernières années à part Xenoblade. Et puis ils ont été racheté par Nintendo : je vois pas la grande boîte nippone ressusciter des vielles licences de RPG.

Gros potentiel de TOP10 si jamais j'avais pu le finir ! :-<
Je pense toutefois la hype autour du jeu un peu démesuré, surtout en ce qui concerne son scénario. Je pense surtout que le jeu est sorti au bon moment : la GameCube est très pauvre en RPG (c'toujours mieux que la Nintendo 64 ! ), et pour les fans de Nintendo, c'était du pain béni. Forcément, le jeu aura marqué une génération de joueurs. Comme je l'ai découvert sur le tard, je n'ai pas été autant touché.

Celui-ci, je pense que tu le connais a_tom? :')
Dragon Quest IV reste le premier opus de la série que j'ai touché, et il gardera pour cela une certaine place dans mon cœur. A l'époque de sa sortie DS (2007) - même si je pense que je l'ai eu plus tard - je n'étais pas du tout habitué aux RPGs. Voire même pas du tout habitué à jouer à un jeu, puisque je regardais uniquement mon frère parcourir ses aventures. x') Tout ça pour dire qu'il s'agit de l'un de mes tous premiers vrais J-RPG, encore plus quand on parle de tour par tour.
Et finalement, c'était peut-être pas plus mal de commencer avec un jeu de la "vieille génération JRPG", soit une œuvre simple dans tout ce qu'elle entreprend, mais terriblement prenante aussi. Ce sont un peu des souvenirs d'enfance qui vont parsemer ce que je vais vous écrire, et ça me rend... tout chose.


En comparaison de tous les JRPG commentés jusque là, le gameplay de Dragon Quest IV ne demande pas d'extrêmes explications : c'est du tour par tour classique de chez classique. Le joueur choisit pour ses personnages l'attaque, la magie, la défense ou l'objet. Et c'est tout.
Je lis sur le wiki que la evrsion NES était un peu différente : on ne pouvait apparemment contrôler nos "compagnons", et seulement le héros en combat. Ils attaquaient selon des "tactiques" que l'on leur définissait. C'était FFXII avant l'heure !!
Je suis bien content qu'ils aient supprimé ce système pour la version DS. o/

Mais c'est aussi la preuve qu'on peut faire simple, mais on peut le faire bien. L’exploration des villages est sympathique, les donjons sont souvent grands mais entrainants (et beaux ! ), nombre de coffres sont à trouver partout où l'on va...
J'aime beaucoup aussi le fait que le jeu soit scindé en chapitres pendant un long moment, ce qui permet d'entrainer convenablement tous les personnages (même le marchand ! incroyable ! ). Puis, quand toute l'équipe est utilisable, je sais que j'étais dans l’obligation de souvent alterner tel ou tel personnage car les donjons (& leurs ennemis spécifiques) me le demandaient.
Du coup, c’est bien l'un des seuls RPGs dans lequel j'utilisais tous les personnages possibles (quoique, le marchand... c: ).

La map-monde est aussi plutôt grande, ce qui donnait pas mal d'espaces à visiter et surtout re-visiter (selon les campagnes).
Et puis quelques chouettes quêtes annexes : les médaillons, l'équipement maudit, et surtout, surtout la ville à reconstruire !! x3 J'adoooore ce genre de quêtes, en plus elle est très longue. Et encore une fois, il s'agit de l'excuse parfaite pour revisiter chaque cité que propose le jeu !  



Avec du recul, je me retrouve assez surpris de voir à quel point les développeurs ont développé le scénario - et ses à côté -. Peut-être suis-je un peu trop naïf ou méconnaisseur, mais pour un JRPG de 1990, je ne m'attendais pas à ce que l’histoire soit si longue ou si étoffée. Et pourtant, c'est bien le cas : il est très plaisant de suivre l'intrigue de DQIV.
Quoique devenue classique maintenant, un héros qui part sauver le monde avec ses compagnons venus de divers horizons, c'est vraiment le soin qu'ils ont apporté à créer un background à chaque personnage, chaque ville, plusieurs ennemis, qui apporte un charme saisissant à ce RPG. Il faut dire que les différents chapitres aide : cela permet en grande partie de faire parler nos personnages, ce qui ne sera peut-être plus vraiment le cas une fois que toute l'équipe est réunie. Et puis l'archétype du "chaque héros s'engage dans une quête, qui deviendra une quête plus grande encore après avoir croisé d'autres héros", ça a toujours le chic pour fonctionner ! ^-^

Je me dois aussi d'évoquer l'humour qui se propage dans DQIV, et que l'on retrouve par ailleurs dans toute la série aussi. Je n'ai pas de mot pour réellement le définir : ce n'est pas le plus fin du monde, c'est souvent assez wtf, mais ça touche sa cible (en tout cas, moi ça m'a plu). Bien entendu, pour étayer mon propos, je n'ai aucun exemple à vous donner.  

J'ai toujours eu un coup de cœur pour Alina, la tsarine à la sauce japonaise. En fait le trio Alina/Kyril/Borya est ce que je préfère dans ce jeu, ils me font plutôt rire. Disons qu'ils... n'ont un peu rien à voir les uns avec les autres, et pourtant ils se suivent. x3
Après, malheureusement, aucune backstroy extraordinaire pour nos héros, qui n'en sont pas moins sympathiques.


L'hybride 2D/3D utilisé dans la version DS pour les graphismes a plutôt été critiqué, mais moi je le trouve pas si dégueulasse que ça. C'est certain que par rapport à un FFIV, les textures laissent à désirer, maaais oui ça a son charme ! Et c'est trop rigolo comment les personnages se déplacent. x3
Le fait aussi que la caméra s'étale sur les deux écrans, c'est une bonne chose. Ça permet de voir plus loin... ... ...  
Après, les environnements dans DQIV ne sont pas spécialement très changeants, et au final certains lieux finissent par ressembler à d'autres. Ils n'avaient certainement pas les capacités suffisantes à l'origine de la NES pour créer de merveilleux espaces enneigés ou désertiques. Du coup, pas de ça non plus sur PS1 ou DS ! :c


Et pour le plus grand bonheur de vos oreilles, je vous propose cette vidéo :


Au collège, en troisième pour être plus exact, j'ai reçu un correspondant allemand chez moi. Tout s'est bien passé (jusqu'à ce que j'aille chez lui, mais c'est une autre histoire xD). Puis, une fois qu'il quitta ma maisonnée, un mystère tomba sur l'univers : mon jeu Dragon Quest IV avait disparu !!!
J'ai toujours crû qu'il me l'avait prise d'une manière ou d'une autre (mdr, vlà le mec méfiant), mais au final, cela m'est vite sorti de tête.
Avant que je ne le retrouve, 3-4 ans plus tard, dans le coffret DVD Lost. Appréciez l'ironie de la situation.    
En tout cas, cela m'a permis d'y rejouer, c'était pas plus mal !

Dernier opus de la série principale, il est triste de se dire que Suikoden V restera la dernière pièce du monde de Suikoden, car les développeurs avaient prévu d'en faire une énième suite. Etant un grand fan, vous pouvez m'imaginer pleurant toutes les larmes de mon corps !
Mais cela fait aussi plaisir de voir que la licence s'est terminée sur une bonne note, et sur un opus qui a su rassembler toutes les bonnes idées des précédents, tout en gommant les défauts de ses paires. Clairement, Suikoden V est l'une des meilleurs JRPG de la PlaySatation 2, console qui en possède pourtant bien tout un rayon !
Je vais tenter de vous résumer ce qui marche du tonnerre dans ce jeu ! o/



Pour les néophytes, laissez-moi vous présenter les 3 phases de gameplay distinctes qui caractérise Suikoden :
- les combats simples de RPG, au tour par tour. Dans cet opus, on peut contrôler jusqu’à 6 personnages en combat (+ quelques-uns en réserve que l'on peut appeler à tout moment en changement), répartis sur une grille de 12 cases : plus un personnage est à l'arrière, plus il est difficile de toucher, mais moins il frappe fort. Les runes sont aussi de retour : il s'agit des compètes et des magies, que l'on équipe à chacun de nos personnages.
Ce jeu n'est pas très difficile, surtout quand on compare avec ses aînés. Mais les combats sont toujours autant fun, avec surtout de magnifiques animations de combat (et de combinaison de personnages, car certains selon une affinité précise, peuvent créer une attaque commune).
- les duels. A certains moments du scénario, notre personnage principal est propulsé dans un combat en 1vs1 contre un ennemi. Trois possibilités s'offrent au joueur : l'attaque, la défense, un coup spécial. S'engage alors une sorte de jeu de papier-pierre-ciseaux, en plus complexe, puisqu’il faut deviner l'action de l'ennemi selon paroles.
Là encore, la difficulté a baissé par rapport aux anciens opus, mais c'est un système de gameplay plaisant, encore plus présent qu'à l'habitude.
- les batailles. Là, par contre, la difficulté n'a pas baissé !
Sous la forme d'un tactical-RPG, on contrôle à certains moments notre armée, sur terre et sur eau, dans un jeu d'échecs remastérisé. Je ne vais pas préciser en détail comment fonctionnent les batailles, mais vous pouvez me croire : c'est extrêmement stratégique. Et extrêmement rageant à certains moments aussi...





"L'histoire prend place dans le royaume de Faléna, dirigé par la Reine Arshtaat. Depuis des générations, la famille royale dispose d'un pouvoir incroyable grâce à la rune Solaire ainsi qu'aux runes de l'Aube et du Crépuscule. Deux ans auparavant, la rune de l'Aube fut volée pendant une manifestation des habitants de Lordlake. La Reine prit alors la rune Solaire et dévasta le village de Lordlake.
Les Jeux Sacrés vont commencer. Le vainqueur aura l'honneur d'épouser la princesse Lymsleia et de devenir le futur Commandant des Chevaliers de la Reine. Durant l'évènement, le Prince de Faléna (incarné par le joueur), veille sur la sécurité de sa chère sœur. Mais le tournoi va marquer le début de tragiques événements qui auront de lourdes répercussions sur Faléna..."

Comme d'habitude dans la série, tout semble bien aller dans le meilleur des mondes, et puis HOP, retournement de situation, et c'est le chaos total qui prend le dessus. Et comme pour ses prédécesseurs, nombre de tragédies vont se succéder tout au long du jeu, histoire de vous faire verser quelques larmes. :c

Cet opus-ci se concentre sur le thème de la famille : héritage, abandon, trahison... Sans omettre la guerre et ses répercussions, toujours autant mises en avant. Grosse mise en scène aussi des batailles & autres décisions stratégiques ou diplomatiques : il y a une vraie impression de guerre tout au long du scénario, ce qui manque énormément aux RPGs traditionnels. Mais la série Suikoden est une spécialiste dans le genre, et c'est un bonheur de voir que ça n'a perdu de sa superbe même après 5 opus.
Sans oublier des antagonistes charismatiques et machiavéliques, dans la vraie lignée de Luca Blight du II. c:

BIG UP à krysta : les choix de dialogue ont ici une certaine conséquence sur le scénario, et aussi sur la psychologie de notre héros, qui aura loisir de se forger un caractère (ou non) selon nos envies.

108 personnages, ce n'est pas rien. Mais c'est cet opus qui excelle dans le genre, puisqu’il propose une psychologie et un background unique à chacun de nos compagnons. Et c'est vraiment très, très fort. Oui, il y en aura toujours certains pour être moins développés que d'autres, mais c'est un vrai pas en avant par rapport aux anciens opus, qui recelaient très souvent de nobody.
Les développeurs semblent aussi s'être lâchés (et avoir consommés quelques substances), puisque notre armée est finalement très hétéroclite : en plus des éternels elfes ou humains classiques, on peut recruter des castors, un serpent géant nymphomane, ou encore un homme-panthère-esclave sexuel. Le Destin choisit étonnement ses représentants...
Le jeu possède même l'un de mes personnages ultra-favoris de tous jeux-vidéos confondus : la belle Sialeeds, qui a hérité d'une complexité scénaristique assez hallucinante.
L'hsitoire en elle-même est compelxe, car il n'y a jamais de méchants, jamais de gentils... Mais bien des camps aux visions différentes. ~



Malheureusement, les graphismes ont pris un petit coup de vieux. La 3D est pas top. J'ai toujours trouvé le jeu légèrement terne, et les décors sont vraiment peu fournis et détaillés. Les donjons ont tendance à se ressembler. Le pire, c'est les cartes des combats en bataille, qui font pâlir. :c
Heureusement, il y a le chara-design, qui comme à l'accoutumée, est une réussite totale. Créer une apparence unique pour plus de 130 personnages principaux ou secondaires, c'est toujours autant une prouesse. Et puis aussi, ils ont fait un excellent boulot au niveau des animations : les émotions sont franchement bien retranscrites sur portraits et sur cinématiques.







Ne vous inquiétez, vous aurez certainement l'occasion de voir le jeu en live Twitch !
Mais pour l'instant avec krysta on est encore qu'au début de Suikoden II, donc ce ne sera pas avant quelques années hein ! :')
Mais il est clair que j'ai hâte de re-découvrir le jeu, car j'ai certains trous de mémorie quant à quelques éléments de scénario. Arf, mais tellement de JRPGs que j'aimerais refaire ! T-T Il me faudrait un emploi du temps de chômeur...
...
... hé mais, ne suis-je pas un peu chômeur en ce moment ? :')