Le Topic à Flo' ~ BioWare - DanganRonpa

J'ai découvert Tales of Symphonia pendant ma jeunesse éperdue (et perdue ! ). Cela fait partie de ces jeux que j'ai tenté illégalement sur émulateur, mais pour lesquels je n'ai jamais été vraiment très loin... et je pense avoir complété mon aventure en suivant simplement un let's play, c'était plus relax'
Il y a de ça 2 ou 3 ans maintenant, j'ai repris le jeu, et je l'ai cette-fois terminé (enfin... *presque* ) !
Puisqu'il figure dans ce classement, Tales of Symphonia m'a ainsi beaucoup plus sur nombre d'aspects, et aussi déçu sur quelques points. ~


Je me souviens parfaitement de ma première fois : c'était intense. Surprenant. Hors des chantiers battus (pour le petit Fenrill méconnaisseur).
Les combats de TOS m'ont fasciné. Je ne sais pas trop comment on peut qualifier ce style de gameplay en RPG...? Un A-RPG ? Un RPG à temps réel ? En tout cas, c'était la première fois que je goûtais à tel système. Encore aujourd’hui, je pense qu'il s'agit d'un des modes de combat les plus fun du monde du J-RPG.
Je ne vais pas m'étaler sur la forme ni sur le fond, je suppose que nous connaissons tous les combats de la série Tales Of. Ce que je mettrai en avant au contraire, c'est la non-redondance des combats aléatoires.
Entendez par cela que je n'ai aucun problème à affronter de simples monstres ou ennemis dans n'importe quel donjon. Pas de sentiment de "OH J'EN PEUX PLUS DE CES MONSTRES ! ", car il existe un véritable plaisir qui se dégage de chaque bataille.
Le mot que je donnerais pour qualifier ce mode de combat est dynamisme.
J'ai toujours aussi trouvé fort sympathique le fait de pouvoir jouer à plusieurs : ce n'est pas banal pour un J-RPG !
Les donjons sont aussi souvent de bonne facture, quelques énigmes pour limiter notre progression, jamais rien d'extravagant, tout se passe bien. n.n
Enfin, pour clôturer mon propos, je tiens à souligner que chaque protagoniste est assez "unique" dans sa manière de combattre, et je peux comprendre que chacun ait son ou sa petit(e) favori(te) à utiliser comme main : c'est là un autre des grands talent du gameplay de la série. TOS ne déroge pas à la règle.


Comment aussi ne pas évoquer l'essence même de n'importe quel jeu Tales Of, qui sait se magnifier encore plus dans cet opus-ci ???  
Je veux bien entendu parler de la CUISINE ! C'est tellement une idée bête, mais qui fait maintenant partie de l'identité de la licence. Mais en même temps, quelle jouissance nous tirons tous, j'en suis certain, d'avoir cuisiner un curry, un pot-au-feu ou encore un sushi après chaque combat !?
La plus belle des récompenses après de terribles efforts.


Si je ne vis que pour les combats de la série Tales Of, je ne peux pas en dire autant pour la façon dont nous est contée l'histoire de chaque opus que j'ai pu découvrir. J'ai, en effet, un gros, gros problème envers les scénaristes de cette licence. é.è Et encore, je trouve qu'ils s'en sortent le mieux sur Tales of Symphonia.

Je prends l'intrigue à l'état brut. Les deux continents séparés, l'Arbre de Mana, les rapports Elfes/humains/demi-Elfes etc, Martelle et Yggdrasil... Les thèmes abordés sont à la fois matures mais pas trop. Les différents évènements qui se succèdent se tiennent. Les protagonistes, même si j'ai du mal avec la moitié d'entre eux (Sheena, Colette (OUI NAGALFAR TU NE RÊVES PAS, J'AI CHANGE D'AVIS SUR COLETTE), Lloyd, Kratos, Mithos...), apportent tous quelque chose d'unique à l'histoire. Et ils sont loin d'être inintéressants, car tous possèdent aussi un caractère bien à eux, ainsi qu'un background conséquent (même si pour Presea ou Regal, baah faut' passer par les quêtes annexes quoi ><).

Maaais, tous cette aura positive s'estompe quand je fais le jeu. Le scénario est rempli de digressions qui plombent complètement l'envie que je peux avoir de continuer l'intrigue : il faut aller sauver le père du frère de la soeur de machin, ou alors il faut lever la malédiction du coinpaumédumonde, ou alors on trouve enfin où le méchant se terre, bah bien entendu il disparait autre part, ou alors y'a machin puis bidule qui nous trahissent, avant qu'ils ne reviennent du côté des gentils 2 heures plus tard...
J'ai cette impression d'une toile qui se tisse encore et encore, jusqu'à ne jamais s'arrêter, tout ça pour étoffer une durée de vie qui n'en a pas besoin. Bon, ok, au moins le joueur en a pour son argent, car oui l'aventure principale est longue. Mais très souvent, le jeu m'a perdu. Et au lieu de continuer l'histoire, j'ai très souvent préféré m'occuper de l'annexe, qui trouve davantage grâce à mes yeux.


Tales of Symphonia est merveilleusement bien coloré... ce qui contraste avec une certaine pauvreté des décors. J'ai souvent été déçu par la visite de nouvelles zones, pour lesquelles j'avais beaucoup d'ambition, mais qui se retrouvent au final toutes un peu... vides ? Sans aprler de toutes les ruines ou de toutes les grottes qui partagent les même palettes de couleur et de design ! :c
A contrario, les villes & villages sont toujours trop mimi (même si encore une fois, leur architecture ne diffère pas spécialement les uns des autres c: ). x3
Hommage à Flanoir, qui comme souvent dans les RPGs, fait briller l'emblème des villes enneigées !


Les personnages, quant à eux, sont... classiques ? Très mangas ? Mais ils ont du charisme, donc je leur pardonne leur manque de créativité.


Pour la bande-son... Je lis souvent que des éloges, mais euuh, heum, personnellement... hm... J'ai pas vraiment eu de coup de cœur *aucun* pour une musique ? :c
Certes, l'OST est bonne, souvent les musiques restent entrainantes ou usées à bon escient, mais là si vous demandez de choisir une mélodie qui m'a particulièrement marqué et que je pourrais ré-écouter dans mon temps libre... Baah je botte en touche !
Les voix des personnages sont cool au moins. Après, je suis pas du genre à râler sur les doublages doonc... :c


Durée de vie conséquente, cela s'explique en partie par toutes les quêtes annexes que nous avons à notre service. En plus, elles sont bien insérées "dans le temps", c'est-à-dire qu'il y a toujours quelque chose à faire à tout moment dans le jeu, entre deux phases d'histoire pour se décontracter. C'est franchement top dans un J-RPG, et j'adhère complètement. Surtout qu'il y aussi souvent de la scénarisation derrière, de quoi ajouter du piment.

J'aime beaucoup aussi les "affinités" que l'on peut développer entre Lloyd et les différents personnages du groupe, qui changent quelques scènes du jeu. Sans que cela prenne une place prépondérante dans le jeu,

c'est l'un de ces à-côtés qui me font dire que "bah oui ! ce jeu a vraiment été pensé et travaillé pour apporter de la félicité au joueur ! ".

Et je parle vraiment de Mithos en Mithos, pas de Mithos en Yggdrasil.
Le plus drôle peut-être, c'est que son défaut qui m'horripile c'est... sa voix anglaise. Sooon... douuubleuuur... paaaarle... leeeeenteeeemeeeeent... ZZZZzzzz... De quoi vouloir étriper ce personnage à chaque fois qu'il ouvre sa bouche.
A côté de ça, je trouve que l'on voit à des kilomètres sont "changement de camp" des gentils vers les méchants. La surprise n'était pas grande de mon côté.
Enfin, niveau caractériel, baah... C'est le gentil poussé à l'extrême. c: Son histoire d’amitié avec Genis, c'est de bonne grosse guimauve mielleuse. Un petit côté "Colette au masculin".

Heureusement, il passe en mode mégalomane dramatique plus tard. Je peux comprendre aussi ses raisons derrière son souhait d'extinction de vie : c'est un peu l'idéologie de certains groupes terroristes, non ?

Well, well well... Pour le moment, vous connaissez chaque jeu présenté, au moins de nom, n'est-ce pas ? Promis, les prochaines échéances seront davantage... inhabituelles.
Après avoir joué aux septième et huitième opus, je me suis intéressé à la série Fire Emblem, et j'ai même atterri ici. Tout naturellement, j'ai ensuite touché au dernier épisode GBA de la licence que je connaissais pas : Fire Emblem 6, soit, Fire Emblem Binding Blade (je vous épargne le nom japonais, car je ne sais guère l'orthographier ! ). Très clairement, il s'est vite imposé comme mon opus favori ; avant que mon estime pour ce jeu ne décroit au fil du temps. Il reste toutefois haut dans mon cœur en témoigne cet écrit aujourd’hui !


Ce qui est amusant, - et je ne m'en rends compte que maintenant - c'est que cet opus est à peu près le seul de toute la série qui ne comprend aucune nouveauté dans le gameplay. Pire, de nombreuses spécifiés apparues sur SNES n'ont pas été reprises pour cet épisode GBA : techniques, capture, fatigue, plusieurs générations, sang royal...
Et peut-on véritablement considérer les soutiens comme une spécificité originale ? Dans FE4, il existait déjà des dialogues qui se déclenchaient selon le chapitre entre deux personnages, un peu l'ancêtre des soutiens...
Disons que FE6 aura étoffé (et Dieu merci, car c'est l'une des fondations des opus GBA) ces petits dialogues que le joueur peut déclencher en plein combat. ~

Fire Emblem Binding Blade reprend uniquement donc les bases de la série, sur lesquelles je ne vais pas revenir, car je suppose que tout le monde ici les connait.  
La simplicité n'a jamais fait de mal à personne. Certes, les opus GBA auraient gagné en profondeur s'ils avaient par exemple conserver le système des techniques/skills, mais FE6 comme ceux qui suivront, se contente très bien de ce qu'il propose. Je prends toujours beaucoup de plaisir à parcourir les cartes que le jeu me propose, et entrainer mes unités contre les hordes d'ennemis qui se présentent à moi.
La difficulté est véritablement présente dans cet opus, et je le considère par ailleurs comme l'un des plus ardus. Les ennemis sont souvent assez puissants, et en nombre. A contrario, beaucoup de nos personnages tardent à maxer leurs statistiques. Sans parler du "hasard de la précision et de l'esquive", qui a de quoi nous donner envie de nous arracher les cheveux par moments !


De plus, cet opus contient nombre de chapitres que j'apprécie tout particulièrement, à la fois pour l'ambiance, mais aussi surtout pour leur level design. Ainsi, tous les chapitres se déroulant à Illia / le chapitre de Gale & Murdock / le chapitre des ponts / le chapitre 14x dans le temple englouti sont un beau mélange d'epicness et de prise de tête pour moi. o/

Je n'ai que deux petits regrets en terme de gameplay pour cet opus :
* les voleurs qui n'ont pas de promotion, ou comment ruiner toute une classe et des personnages à potentiel.
* un trop grand nombre de personnages disponibles. Je comprends que les développeurs aient souhaité que le joueur puisse véritablement construire son armée comme il le souhaite avec un grand panel de choix, mais 62 unités, c'est vraiment beaucoup trop. En découle le manque criant d'objets de promotions, dont la plupart sont en plus casse-tête à récupérer (I see You Fouet Ellys récupérable seulement si l'escadron de Tate reste en vie       ).


Je suis un très grand défenseur de cette partie du jeu. Souvent, je vous lis, et je vous trouve plutôt dur avec le scénario de cet opus. Oui, ce n'est pas une histoire pleine de rebondissements, mais elle se laisse parcourir sans trop de mal et avec intérêt. Zephiel campe un antagoniste de premier choix, et sa courte apparition dans  FE7 lui donne encore davantage de texture. Après lui, il reste Idoun, qui apporte tout un autre aspect *caché* à l'intrigue.
Certes, Roy ne donne pas spécialement envie de l'épauler car il a le charisme d'un coquelicot fané, mais on peut toujours se dire que ce jeu raconte la quête de Guinivere pour reprendre le trône et effacer son frère tyrannique... C'est bien plus prenant.  
A côté de ça, les Généraux de Biran, & les Percival, Cecilia, Fa, Elphin... créent des arcs narratifs alternatifs tout au long du jeu. Même s'ils sont très courts. :/

Pour le casting de nos protagonistes, là encore je suis séduit... alors que je vois que beaucoup d'autres trouvent que les personnages sont pour la plupart insipides, et caractériellement jumeaux. Oui, je le re-écris, il y a trop d'unités dans ce jeu, et forcément, certains finissent par se ressembler.
Mais les soutiens (au moins 5 pour chacun ! ) méritent votre attention. Ainsi, plusieurs entités brillent par leur personnalité, tels que Clarine, Saul, Thany ou Ray.
D'autres en imposent par leur charisme (et le caractère suit ! ) : Fir, Hugh, Percival, Dieck, Miledy...
Et plusieurs ont un background chargé sur lequel il est facile de s’intéresser : Igraine (<3), Cath, Fa, Asthor, Elphin...

Et après on a des Marcus, Ward, Barth, Bors... Qu'il vaut mieux oublier.  


Tous les opus de la licence sur GBA ont bien vieilli. Très bien vieilli même. Pour preuve, il suffit de prendre les animations de combat, qui restent sublimes. Cet opus aura été réussi, puisque les deux épisodes qui suivront resteront dans la même "veine graphique".
Bon, je vous avoue, l'herbe jaune des Iles Occidentales pique un peu, mais que voulez-vous, c'est encore un coup du réchauffement climatique !  
Au niveau du design des personnages, ça reste plutôt classique, dans la veine de ce qui avait été fait pour l'épisode numéro 4. Influence moyen-âgeuse, européenne toussa toussa. Mais comme d'habitude avec cette magnifique série, les portraits sont d'une splendeur éclatante. c: Et surtout, aucun personnage ne se ressemble, même pas pour les boss ! C'est peut-être ça la grande nouveauté qu'apporte FE6.  

Niveau bande-son... Bwarf, je n'ai aucune musique qui m'a particulièrement marqué. Je ne suis pas un grand grand amateur des OST de Fire Emblem en général. Disons qu'elles m’accompagnent dans mon aventure sans gêne, mais malheureusement sans orgasme musicologique.


Voici le premier FE à proposer deux fins différentes. Je dois dire que je suis assez fan de l'idée. Cependant, les pré-requis pour obtenir la vraie fin (= récupérer les Armes Légendaires) me semblent très légers. Sans parler du fait que plusieurs des chapitres annexes sont une plaie à débloquer (je pense surtout aux 12x et 16x ! ).
Encore un de ces RPGs pour lesquels il faut absolument une soluce si l'on veut terminer le jeu avec la bonne fin.  

Enfin, j'ai du mal à me mettre en tête le fait que FE6 soit la suite historique de l'opus numéro 7, mais qu'il a bel et bien été développé avant. Je ne sais pas si les IS savait qu'elle allait créer une préquelle à son jeu en pleine conception de celui-ci...? Je le suppose. Car Fire Emblem Blazing Sword s'enchaine si bien après son prédécesseur...

Spin-off de la série des RPG Suikoden, cet opus n'a de commun avec sa série-mère que le nom, et la principale originalité qui a fait sa renommée : le jeu nous permet de découvrir et recruter dans une armée 108 personnages, tous plus différents les uns que les autres.
Suikoden Tierkreis est l'un de nombreux J-RPG à être sortis sur DS, et je pense qu'il a plutôt été pas mal éclipsé par le catalogue énorme que la console propose pour ce genre. Heureusement, je suis là aujourd'hui pour réparer cette injustice (le monde me lit, je le sais très bien).


Traditionnel pur jus. Les combats se déroulent en tour par tour, 4 personnages dans notre équipe. La seule spécificité réside peut-être dans une espèce de "grille de combat" : on peut placer nos personnages à l'avant, ou à l'arrière. Bien entendu, les personnages à l'arrière ne pourront pas être touchés par les ennemis physiques, certaines armes ne pourront qu'attaquer que de devant ou que de l'arrière, ça marche aussi pour les ennemis etc. C'est une spécificité, mais il n'y a rien de bien original !   Un 5ème personnage accompagne l'équipe, mais il ne participe pas directement aux combats : il est là pour apporter quelques bonus, comme par exemple avoir un petit pourcent de chance d'être soigné automatiquement un tour, ou éviter tout échec à la fuite.

Je ne vous étonnerai pas en vous apprenant aussi que chaque personnage peut avoir recours à des capacités & magies en combat, qui se développent au fur et à mesure du temps.
La petite déception, c'est que 108 personnages oblige, les capacités finissent légèrement par se répéter, et il ne serait guère étonnant que vous n'utilisiez à la fin du jeu les même personnages pour avoir recours aux même magies surpuissantes. c:

Et voilà, ça en est déjà tout pour les batailles dans Suikoden Tierkreis. La série habitue ses fans à varier son gameplay dans un opus en lui-même, et entre les différents opus. Là, les développeurs se sont sentis un poil fainéants. :c
Toutefois, c'est dans les vieilles marmites que l'on fait les meilleures soupes, n'est-ce pas ? Je peux critiquer le fait que le gameplay soit simple, mais il n'en est pas moins mauvais. C'est... du tour par tout classique !


Mais le jeu se fonde aussi en grande partie sur l’exploration de donjons et de villes.
Les premiers restent dans la veine du J-RPG : des énigmes, des culs-de-sac, beaucoup de rencontres aléatoires.
Les secondes sont intéressantes. De nombreux évènements se déclenchent sans que l'on peut s'y attendre, en majorité pour faire avancer le recrutement d'un ou de personnages. Car je le répète : il y a quand même 108 protagonistes à rechercher (qui se retrouvent ensuite dans un château dans lequel on peut évoluer librement), dont plus de moitié sont annexes. Sans soluce, c'est un vrai jeu du chat et de la souris qui s'engage. Mais aussi sans soluce, il est impossible de recruter les 108.  

Tiens, quelque chose vient de me revenir : un personnage de notre armée nous propose aussi diverses missions à accomplir, en plus de l'histoire principale / l'exploration. Toutes scénarisées. Souvent, encore une fois, pour le recrutement de protagonistes. Mais ça permet de souffler entre deux-trois évènements importants du scénario.


"Tout commence en fait à quelques lieues d'un petit village lorsque le héros et ses amis tombent sur un livre magique qui leur octroie de mystérieux pouvoirs et éveille en eux des souvenirs inconnus. Ils n'ont pas le temps de comprendre ce qui leur arrive qu'ils découvrent dans la foulée l'existence d'une infinité de mondes parallèles semblables au leur et tombent nez à nez avec l'un de ses habitants. Et comme si ça ne suffisait pas, voici enfin que toute notre smala se retrouve embarquée dans une guerre sans merci contre un état impérialiste à l'idéologie malsaine. "
Merci jeuxvideo.com.
Voici le pitch. Rien de bien transcendant, n'est-ce pas ? Mais une base solide pour amener l’histoire vers des horizons surprenants.
Il n'y pas à dire, mon point favori de tout le jeu, c’est bien son scénario. Fidèlement à son nom de Suikoden, l'intrigue part doucement et naïvement. Puis tout sombre très rapidement dans le chaos et la perversité. Les thèmes centraux du récit se lient (entre autre) autour de l'absolutisme, de la dictature, de la volonté d'imposer une pensée unique à tous, et aussi de la très difficile (mais néanmoins populaire) idée des mondes parallèles. Rien de très réjouissant, hein ? Komuta, le grand manitou du jeu, considère cet opus comme le plus "joyeux" et le plus "positif".
Ahem. Laissez-moi ne pas être d'accord avec cette opinion.
Un peu comme Tales of Symphonia, l'histoire se cache donc derrière des graphismes colorés et des personnages principaux un poil enfantins pour conter de bien plus sombres desseins.


Hormis ce scénario qui est captivant & rythmé, ce ne serait pas un Suikoden sans ses 108 personnages, tous autant différents les uns que les autres. Comme souvent, beaucoup possède un background finement recherché (alors que d'autres poppent un peu là pour le côté MYSTÉRIEUX ! ) ... ce qui pousse inexorablement le joueur (soit, moi) à vouloir tous les recruter tout d'abord, et surtout tous les creuser. Quelles sont leurs motivations ? D'où viennent-ils ? Et puis, trouver les 108 Etoiles du Destin, c'est aussi débloquer la vraie fin, alors je vous encourage à vous entrainer dans cette quête ! c:


Modélisation en 3D des entités vivantes en mode chibi-esque, décors somptueux en 2D. Il n'y a pas à rechigner : ce jeu est sublime, quand on sait qu'il a été développé sur DS !
Chacun de nos personnages (& autres interlocuteurs) possède aussi un portrait détaillé, avec diverses postures pour exprimer leur état d'âme du moment. C’est toujours un + ! o/
Mais je retiendrai notamment les (nombreuse)s cinématiques, qui m'ont fortement étonné étant plus jeune : je ne savais pas que l'on pouvait atteindre telle qualité sur ma petite DS qui surchauffe à chaque occasion ! c:


Et en terme de bande-son, pas d'envolées lyriques ou mélodiques, mais une OST d'excellente facture. Un peu classique (j'ai l’impression que ce terme revient pas mal de fois dans mon écrit du jour c: ), dans le sens que bon nombre de RPGs s'assimile à l'univers du jeu, et ainsi ses harmonies musicales.
Les doublages (en anglais) sont aussi convaincants j'ai trouvé ; mais je me répète, je ne suis pas très difficile de ce côté.
Voici mes petits coups de cœur ; faite monter le son ! :  





Les experts se tiennent à dire qu'il faut compter entre une quarantaine et une soixantaine d'heures (si l'on veut compléter le 100%) pour venir à bout de Suikoden Tierkreis, ce qui est tout à fait honorable.
Quelques moments de leveling s'imposent à de rares occasions, puisqu'il faut parfois créer plusieurs groupes de combattants pour le scénario. De ce fait, si vous tournez toujours avec la même équipe, vous vous retrouvez dans le KK. Heureusement, les personnages bas-lvl se rattrapent très vite contre des monstres évolués.

Pour les connaisseurs du soft, mes personnages favoris sont Liu, Diadora, Neira et Chrodechild. j'ai aussi eu des petits coups de cœur rendom pour Sphiel ou Yula.

Et bien sûr, le moderne, Macoute !

Nous pouvons assister ces dernières années à une recrudescence de fictions mettant en scène un univers inspiré des mythologies celtiques et nordiques, voire même ces mondes mythologiques directement. A croire qu'il est à la mode de se dire tout descendu du Valhalla...
Les jeux-vidéos se sont emparés du phénomène, et entre les Banner Saga, le Hellblade et le prochain God of War, les amateurs de l’univers sont servis.
Ceci dit, les japonais, en grands précurseurs qu'ils ont toujours été, avait déjà exploré la mythologie scandinave dans la série Valkyrie Profile.
Bon, gardons en tête qu'il s'agit d'un J-RPG : oui, l'univers se veut être calqué sur la mythologie, mais cela reste un mélange nordique / japonais. Les sirènes ont des costumes de geisha hein !


Je vais tenter de vous expliquer de la façon la plus basique en quoi consiste cet épisode de Valkyrie Profile. Ce ne sera pas simple, car le gameplay de ce jeu est infiniment complexe.

Le jeu est découpé en 8 chapitres, eux-même scindés en "période". Notre personnage principal, la Valkyrie Lenneth, peut se déplacer sur une map monde et 1) recruter des âmes d'humain (= recruter des personnages) 2) visiter des villages et villages 3) explorer des donjons. Chaque action coûte des "points de période", et une fois que ceux-ci sont tous usés pour le chapitre, celui-ci se termine et on passe au chapitre suivant.
Il faut aussi garder en tête que nos actions ne sont pas totalement libres, puisque c'est le jeu (le hasard ! ) qui choisit pour chaque chapitre qu'est-ce qu'il veut nous offrir. Ainsi, pendant votre première partie, vous pouvez par exemple avoir recruté Kamui au chapitre 2, et visiter le Donjon de la CFE. Mais lors de votre seconde partie, vous pouvez tout à fait rater Kamui (et à la place rencontrer krysta) et ne jamais voir le Donjon de la CFE, car le jeu ne vous aura pas laisser cette chance !
En gros, c'est censé encourager le joueur à rejouer.  


A la fin de chaque chapitre, Lenneth doit envoyer à Odin un, ou deux, ou zéro (selon son choix) personnage, en préparation du Ragnarok. Odin est cependant très dur, et demande pour chaque chapitre des héros au rang de ses attentes. Voici donc le but du jeu (pour un moment) : envoyer des guerriers à Odin.
Mais si j'envoie Kamui à la fin du chapitre 3, cela veut dire que je pourrai plus jamais l'avoir dans mon équipe jusque la fin du jeu ! Et je devrai donc le remplacer par une autre unité que j'aurais recruté d'ici là... C'est donc à double tranchant : dois-je envoyer mes personnages les plus forts qui conviendront à Odin ? Ou alors devrais-je les garder encore un peu, histoire de ne pas avoir trop de personnages en sous-lvl ?

Odin sera contenté selon 3 critères pour chacun des "envois" du joueur : le classe du personnage choisi ; son niveau ; son "Hero Value". Celui-ci augmente en prenant des niveaux, mais aussi selon certains choix du joueur qui peut l'augmenter - ou le diminuer - grâce aux "Hero Value Points".
Contenter ou non Odin aura une répercussion : obtenir la fin A, B ou C du jeu ! o/
Enfin... si vous jouez en facile vous ne pourrez pas accéder à la fin A. Vous aurez aussi accès à un nombre de donjon limité, et ne pourrez recruter beaucoup de personnages. En contre partie, beaucoup d'expérience et d'objets sont obtenables.
Mais si vous choisissez de jouer en normal ou difficile, vous pourrez avoir une palette beaucoup plus large de lieux accessibles / de personnages, mais aussi moins d'expérience et d'objets.

Vous me suivez jusque là ?  
Il nous est demandé ainsi beaucoup de réflexion de ce côté-ci. Et c'est l'essence même du jeu que je vous ai présenté : faire les bons choix d' "envoi" à Odin de combattants valeureux (= Einherjar) pour le Ragnarok (= bataille de la fin du monde).


Comme vous pouvez le voir, les combats ont eux aussi une particularité (oui, Valkyrie Profile est fort original). 4 personnages dans l'équipe, chacun est associé à une touche de la manette PS1. Il suffit de presser le bouton (la touche c: ) pour faire attaquer le personnage. Le but étant de créer le maximum de combos possibles entre les personnages, pour faire plus de dégâts. Comme tout bon RPG, il y a aussi les compétences et les magies qui sont là pour pimenter les batailles ! o/

Enfin, il me reste encore à vous parler des donjons. Prenez un Super Mario Bros ; hé bien, vous transposez le même système de scrolling dans Valkyrie Profile. Notre Lenneth peut sauter, courir, donnez des coups d'épée, envoyer des cristaux, se propulser, utiliser des leviers etc. pour progresser dans les *immenses* donjons. Bien entendu, il y a aussi nombre de monstres qui seront là pour lui faire barrage... Mais ils sont utiles pour exp. et plus tard envoyer des personnages à Odin.
Je crois que vous commencez à comprendre.  


Ce jeu est juste génial en terme de créativité. Il n'y a pas un seul temps mort dans les donjons, qui sont aussi différents les uns que les autres. La notion de hasard pimente aussi votre partie : vous pouvez avoir la malchance de tomber sur 3 donjons de suite, avant que vous ne puissiez recruter un nouveau personnage... que vous souhaitiez envoyer à Odin à la fin du chapitre. Mais sans entrainement, nul doute que le Dieu Roi le refusera ! o/
Valkyrie Profile est le JRPG le plus difficile auquel j'ai joué de toute ma vie. Ce qui m'empêche de le placer plus haut dans mon classement aussi, car le rage quit n'était pas loin de prendre possession de mon esprit à de très nombreuses reprises.

Étonnement, le second JRPG qui m'a donné des cheveux blancs se nomme Valkyrie Profile : The Covenant Plume...
Coïncidence ou Complot ?  


"Asgard, le royaume des dieux, se trouve embourbé dans une lutte éternelle entre les Ases bienveillants et les Vanes démoniaques. Voyant la fin du monde approcher, Odin, seigneur d'Asgard, invoque la Valkyrie Lenneth à ses côtés. En se recueillant auprès des âmes courageuses au moment de leur mort, Lenneth doit convaincre ces combattants de la rejoindre pour la bataille ultime contre le mal. Lenneth doit, très vite, entraîner et commander une armée de soldats morts en vue du combat final contre Surt, le leader des Vanes."

Voici le synopsis. Si vous êtes en manque de mythologie nordique, vous serez servi par ce jeu, qui met en scène toutes les créatures les plus inimaginables de cette mythologie, et nombre de dieux & déesse aussi.
Pendant un très, très long moment, le but unique du joueur est de recruter des personnages. Mais au bout d'un certain moment, l'histoire commence à se décanter, et quelques surprises scénaristiques sont au programme pour nous secouer quelque peu ! Aaah... Les Dieux finissent toujours par faire n'importe quoi, hein ?  
Attention : un (très) bon niveau d'anglais est demandé pour comprendre l'intrigue, et les dialogues en général.

Si vous savez lire entre les lignes, vous aurez compris que Lenneth recrute les futurs héros des Dieux chez les humains... Les âmes des humains. Morts.
Chaque personnage que Lenneth recrutera dans son armée possède un background qui nous est permis de découvrir. Comme vous pouvez vous l’imaginer, ce n'est jamais pour rien que ces humains croisent le chemin de la Faucheuse. Entre ceux qui sont morts à la guerre, ceux qui se suicident, ou ceux qui sont trahis par leurs amis/rois/famille, et bien d'autres raisons encore, vous êtes prêts pour sortir vos mouchoirs !!
Il est toutefois appréciable d'apprendre les histoires de la trentaine de personnages disponibles : ce ne sont pas des clones que l'on contrôle et envoie à la guerre, non. Il s'agit de vraies personnalités spectrales. c:



Le mélange graphique entre Scandinavie et manga japonais est... original. Ça a son charme je présume ? C'est surtout au niveau des personnages que cela me déroute. Je vois très mal des moines bouddhistes avoir des temples sur les terres enneigées de Finlande.
A côté de ça, les décors sont plutôt jolis, et le coup de crayon est pas mal. o/ Il y a vraiment quelques lieux qui sont sublimes.



Les voix anglaises sont de niveau inégal. Certains moments d'émotion peuvent vite être gâchés par un doublage catastrophique.x)
Je pardonne nos vocalisateurs, car la bande-son rattrape leurs piètres performances. Écoutez, et savourez :




ps : le gars qui a bossé sur l'OST de Valkyrie Profile est le même gars qui a bossé l'OST de Dark Souls.


Je vous l'avoue : je n'ai pas terminé ce jeu. Mélange de flemme, et de "pas de skill suffisant".  
Mais j'ai confiance en vous ! Si vous êtes de vrais gamers, ce jeu, c’est fastoche !