Coup Coeur/Coup de Gueule

Par où commencer...?

Alors, pour faire vite au début...en juillet 2017 j'apprenais que j'avais une demi-soeur de quelques mois, qui n'était pas un accident, en sachant que mon père ne nous avait pas présenté la mère, ça la fout mal. Après coup, j'ai appris que s'il ne nous l'avait pas présentée, c'était parce qu'il y a 10 ans elle avait déjà essayé de briser notre famille en faisant des trucs malsains (pour faire court : c'est une p*te). Là-dessus j'ai pris sur moi et on en parle plus...Non j'déconne, ça m'a bien emmerdé.

L'année 2017-2018 j'étais en prépa d'art. Comprenant que toute ma vie je n'ai fait que du fan art ou presque et que j'étais incapable de réaliser des projets entièrement personnels, j'ai eu un gros blocage sur le dessin. ça a tué ma passion, je suis passée de "dessiner tous les jours" à "un truc par mois c'est déjà pas mal". C'est là qu'à commencé mon angoisse.

Été 2018, je me prend la tête avec un ami très proche pendant plusieurs mois. Je précise, attention c'est important : je mets de très loin l'amitié en 1er, l'amour en 2e (tant qu'il n'est pas là) et la famille en dernier. Lui mettait l'Amour (oui, avec un grand A) en 1er, la famille en 2e et l'amitié en 3e. Déjà, un truc ne vas pas.
On arrive enfin à novembre de cette année, où les emmerdes commencent plus sérieusement. Oui oui, ça commence. Je réalise que cet ami était plus qu'un ami, mais que je n'en ai même pas eu conscience. D'autant que je ne cherchais pas en lui un amant mais plus un frère, du coup j'ai refoulé le côté amoureux pour un autre amour. Résultat, maintenant qu'il est en couple, j'ai l'impression d'avoir perdu à la fois un ami (ce qui est pour moi le plus important), un "amant" même si j'en avais déjà fait le deuil et un frère (en sachant que c'est ce que je cherchais, c'est ce qu'il y a de plus dur à laisser tomber). J'ai l'impression de faire un triple sacrifice et pour quoi ? Son incompréhension et le mépris de sa copine. J'ai essayé de lui expliquer mais plus ça allait, plus il comprenait de travers, et sa copine laissez tomber.
Bon, déjà ça sent le sel, ça sent les boules, et pourtant je vous l'ai faite très courte parce qu'il y a plein de choses qui ont été dites et qui m'ont fait l'effet de verre pilé qu'on me balance à la tronche.
Mais j'ai pas très envie de m'attarder, tant pis si vous comprenez de travers, de toute façon personne n'a vraiment compris même avec toutes les infos.
Puis bon, s'il n'y avait que ça ! Ce "triple deuil" est déjà extrêmement difficile, mais ça a apporté plein d'autres merdes.
Déjà, vous avez peut-être réagi au fait que je n'avais même pas conscience d'être amoureuse...et c'est grave. De 1 ça veut dire que je ne communique pas avec mes sentiments, de 2 ça veut dire que si ça devait se reproduire je n'en aurait pas conscience non plus. Ce en quoi je crois le plus, l'amitié, est devenu quelque chose de potentiellement toxique pour moi et j'ai commencé à avoir vraiment très peur. L'amitié c'est vraiment mon mur porteur, la famille c'est pas suffisant, et l'amour il n'y en a pas (enfin plus maintenant du coup). En d'autres terme, j'ai perdu mon phare, mon repère. J'étais et suis toujours actuellement seule et perdue. Le craquage a commencé, je quitte tous mes serveurs. J'appelle mes amis en leur demandant de se méfier de moi. Je coupe le plus définitivement possible le lien avec ce fameux ami : voir son seul nom me révulse. Plus j'en parle autour de moi et moins on me comprend, et moins je me comprend moi-même. Je pleure mais ça ne change rien. J'essaye de ne plus y penser et...ça a presque marché. A court terme.
Puis y a eu les premières séances chez le psy.
Je vais essayer à nouveau de la faire courte (y a beaucoup à dire, désolée). En gros, comme tout le monde, mon cerveau a créé une "protection" autour de mon petit coeur, c'est normal. On a tous une forteresse intérieure, plus ou moins fortifiée, avec ses murs, ses tours, ses fenêtres, sa porte...wait.
J'ai pas de porte.
C'est con, hein ?
J'ai pas de porte. Apparemment, j'aurais appris trop tôt le self-control, du coup j'ai construit les murs très vite mais sans ouverture. Résultat, mes émotions ne communiquent pas avec ma raison, elles étouffent dans la forteresse, et mon cerveau ne fait qu'épaissir les murs pour être sûr qu'elles ne sortent pas. Il a peur qu'elles détruisent tout ce qu'il a bâti. J'ai peur de ce concentré intenable, pour de bonnes raisons que je ne vais pas développer ici.
Il y avait pourtant une fenêtre, ce que j'appelle l'amitié. Il y avait UNE ouverture. Mais elle est beaucoup trop petite et par conséquent, ce "lien" est beaucoup, beaucoup trop concentré en sentiments. Donc dès qu'on le coupe, bah...ouais, les plombs sautent. "Pourquoi ça t'affecte autant, si tu le considérais seulement comme un ami ?" Pour ça.
La solution est plutôt simple : créer d'autres liens, une porte pour communiquer et alléger cette surcharge d'énergie. Gros problème : je n'ai appris que le refoulement depuis toute petite. Habituée à ce qu'on me laisse seule, j'ai voulu grandir trop vite pour être indépendante et pour ça j'ai dû prendre sur moi très tôt. Maintenant je ne fais plus que refouler, refouler...je ne pensais pas que c'était à ce point lorsque le psy m'a demandé, alors que j'étais en pleurs :
"Et là, maintenant, qu'est-ce que vous ressentez ?
- ...Je ne sais pas."
Je ne sais même pas ce que je ressens. C'est alarmant, angoissant. Voilà où j'en suis aujourd'hui. A force de tout reléguer à la raison, j'ai complètement déséquilibré le rapport raison/émotion et celles-ci débordent. Et même si c'est comblé à l'intérieur, je continue de refouler, parce que je suis incapable de faire autrement. Des fois je me sens vide, des fois je me sens dingue. J'ai laissé mes émotion débordé une fois, pendant 2h, et c'était tellement violent que je ne veux plus jamais que ça se reproduise.
Le psy est partit en vacances pour 3 semaines. Je sais pas comment je vais tenir d'ici là. En tout cas ceux qui passent par ici savent (à peu près) ce qui se passe de mon côté à présent. Cependant je ne reviendrai pas sur discord avant la fin de la thérapie avec mon psy, donc au moins 2-3 mois.

retourne au couvent !

:disgusting:

Certaine personne se souviendrons surement que j'avais parler de vouloir ouvrir un orphelinat pour aider les enfants, bon bah j'ai abandonner, je me suis finalement rendu compte que je ne pouvais pas y arriver parce que pour ça je devais obtenir les diplômes qui me manquais pour avoir accès aux cours qui m'aurais permis de devenir éducateur et donc au final devenir gérant d'un orphelinat, mais je ne peux juste pas y arriver, le problème est l'école j'ai toujours eue une haine énorme envers l'école parce que c'est là ou j'ai le plus souffert, moqueries et autre, enfin certaine personne visualise très bien ce que je veux dire, donc j'ai développer une énorme rancœur envers les écoles et les adultes qui ne punissais jamais les coupables mais plutôt les harcelés, dans un premier temps je voulais devenir éducateur pour changer la vision des enfants sur les adultes en leurs montrant qu'ils peuvent être juste mais ça ne se fera jamais, j'ai toujours désiré aider les enfants et les faire sourire, mais ça ne se fera jamais parce que j'ai abandonner, parce que je ne peu pas passer outre ma rancœur des écoles et que donc je ne pourrais jamais obtenir ce qu'il me faut pour le devenir, certain me dirons que je ne met surement pas assez de force dedans, mais j'ai vraiment essayer, mais je peu juste pas je suis en colère, en colère contre moi et mon incapacité à pouvoir atteindre ce rêve qui me tenais tellement à cœur, mais ce n'est pas pour autant que j'abandonne le fait de vouloir aider les enfants, même si je ne deviendrais pas éducateur et gérant d'orphelinat je veux au moins pouvoir les faire se sentir bien et heureux ! Même si je dois apprendre des tours de magies ou autre pour ça, mais je m'égare un peu ... Quand j'ai vu la vérité en face ça ma un peu détruit et j'avais juste envie de hurler et pleuré, voir son rêve briser en milles morceaux fait toujours forcément mal pas vrai ? Mais au fond de moi, mon souhait d'aider les enfants reste toujours intacte et aussi fort qu'avant, je devrais juste trouver une autre façon d'y parvenir et même si mon impacte envers eux en sera amoindri je n'abandonnerais pas de vouloir les aider, quitte à devenir bénévole, pour l'heure je reste un peu en colère contre moi pour mon incompétence mais j'espère sincèrement réussir mon objectif de rendre la vie des enfants meilleurs, je sais que c'est pas vraiment un coup de gueule mais bon, je ne cherche pas non plus l'empathie des gens j'avais juste besoin d'en parler sincèrement