de Jacques-Rémy Girerd – Benoît Chieux (2014), 1h29, [FRANCE]
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ᚘ Synopsis ᚘ
Tante Hilda, amoureuse de la nature, conserve dans son musée végétal des milliers de plantes du monde entier. Beaucoup sont en voie de disparition. Parallèlement, une nouvelle céréale, Attilem, mise au point par des industriels, se cultive avec si peu d’eau, sans engrais, et produit des rendements si prodigieux, qu’elle apparaît comme la solution miracle pour enrayer la faim dans le monde et prendre le relais du pétrole dont les réserves s’épuisent. Mais la catastrophe n’est pas loin…
Spoiler :
ᚖ Mon Avis sans Spoilers ᚖ
Les fables écologiques ont la côte dans le monde de l’animation. Les Miyazaki ont souvent un message de respect de la nature dans le fond, d'autres réalisateurs japonais insistent aussi sur cela (Un Eté avec Coo, Pompoko...), et maintenant les films français s'y mettent aussi ! Tante Hilda est donc un flm qui souhaite nous sensibiliser à l'écologie et à la biodiversité... Le message passe un peu grossièrement, et est illustré de manière foncièrement manichéenne (les OGM c'est le mal, blàblàblà...). Mais mettons cela de côté, car si l'on attaque le film d'un angle décontracté, alors c'est une pure merveille de fun et d'amusement ! L'aventure dans laquelle se retrouve Tante Hilda, fringante trentenaire protectrice de la nature et détentrice d'une méga-serre, est à la fois touchante, poétique et pleine de rebondissements, ce qui nous amène à passer un agréable moment en sa compagnie. Tout en douceur, nous sommes amenés à assister à la soif de richesses d'une entreprise qui détruit l'écosystème, et contre laquelle Hilda va se battre, avec les pauvres armes qui sont les siennes : l'amour pour ses belles plantes, et un courage excessif. Sur la route, nous rencontrerons des personnages hauts-en-couleur, parfois caricaturaux, comme la méchante et colérique DOLO (idéalement doublée par Josiane Balasko), ou les parents qu'on veut absolument prendre dans ses bras de Tante Hilda. La grande force aussi du projet réside sans son dessin, très particulier (et qui donc déplaira forcément à certains), peut-être trop engluée dans le parti pris du pastel et de l’éther... Mais qui reste remarquable d'originalité et d'ingéniosité ! Finalement, un "petit film écolo" fort sympathique, qui m'a fait passé un excellent moment. Il est un peu triste de voir que beaucoup de gens ont réduit le film à sa "grotesque animation", et le dénigre pour son scénario de "cours d'école"... Il faut un ouvrir son esprit ! :x
ᚤ Le film en 3 Termes ᚤ
Un trait de crayon gracieux & unique. No prise de tête ! Ecolo, écolo, écolo... :x
Dans le futur, un nouveau traitement psychothérapeutique nommé PT a été inventé. Grâce à une machine, le DC Mini, il est possible de rentrer dans les rêves des patients, et de les enregistrer afin de sonder les tréfonds de la pensée et de l'inconscient. Alors que le processus est toujours dans sa phase de test, l'un des prototypes du DC Mini est volé, créant un vent de panique au sein des scientifiques ayant développé cette petite révolution. Dans de mauvaises mains, une telle invention pourrait effectivement avoir des résultats dévastateurs. Le Dr. Atsuko Chiba, collègue de l'inventeur du DC Mini, le Dr. Tokita, décide, sous l'apparence de sa délurée alter-ego Paprika, de s'aventurer dans le monde des rêves pour découvrir qui s'est emparé du DC Mini et pour quelle raison. Elle découvre que l'assistant du Dr. Tokita, Himuro, a disparu...
Spoiler :
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Satshi Kon est considéré par certains comme le maitre de l'animation, encore plus que Hayao Miyazaki, car il possédait la faculté de délivrer des films dérangeants, obscurs au premier abord, mais terriblement fascinants. De lui, je n'ai vu que Tokyo Godfathers, un bon film en somme, et donc Paprika. Et je veux bien croire de ce fait les louanges qu'on a pu faire à Satoshi Kon : Paprika, c'est VRAIMENT quelque chose... Même si son scénario est effroyablement difficile à comprendre, et il m'a fallu lire quelques articles au sujet du film pour assimiler tous les thèmes du film, et connaitre les réponses aux questions de l'histoire (toutes un peu cachées il faut l'avouer), il en reste très captivant. Même si je comprenais rien (pauvre de moi et de mon cerveau de poulpe mort), je ne pouvais décrocher l’œil de l'action. Soit car il se passe toujours quelque chose de surprenant, ou soit car même dans les "moments d'attente", il y a une certaine ambiance "oppressante" et "délirante" qui nait. Et l'ambiance psychédélique, l’univers sombre et coloré à la fois du film, sont tellement particuliers, qu'il faudrait tenter l'expérience Paprika juste pour connaitre cette stimulation de l'esprit. De plus, le film est visuellement très beau et très riche, des détails sur chaque plan en veux-tu, en-voilà... Je trouve l'image quasi-parfaite, le trait de crayon magnifique. Et ce qu'il y a de magnifique aussi, c'est la bande-son, époustouflante, et notamment le thème "The girl in Byakkoya" que je suis capable d'écouter en boucle ! Et pourtant je suis très loin d'être un fan des musicalités japonaises... Au final, une création inventive, qui laisse rêver, mais infiniment peut-être trop complexe...
ᚖ Mon Avis avec Spoilers ᚖ
Spoiler :
Il y a des scènes vraiment dont je trouve pas l’intérêt, même niveau message philosophique ou quoi que ce soit... xD La première qui me vient à l'esprit, c'est le "méchant" qui couche avec son subordonné. Mais wtf...? mdr Il parait que scénario est à relier avec d'autres films autant "bizarres" que Ghost in the Shell ou Akira... Il faudra que je me les teste un jour. :c
ᚤ Le film en 3 Termes ᚤ
Wtf. Dérangeant. L'animation, c'est quand même tout un art !
Ben et Maïna vivent avec leur père tout en haut d'un phare sur une petite île. Pour les protéger des dangers de la mer, leur grand-mère les emmène vivre à la ville. Ben découvre alors que sa petite soeur est une selkie, une fée de la mer dont le chant peut délivrer les êtres magiques du sort que leur a jeté la Sorcière aux hiboux. Au cours d'un fantastique voyage, Ben et Maïna vont devoir affronter peurs et dangers, et combattre la sorcière pour aider les êtres magiques à retrouver leur pouvoir.
Spoiler :
ᚖ Mon Avis sans Spoilers ᚖ
Je vais commencer un peu à raconter ma vie tout d'abord, désolé... Mais j'étais certain avant de visionner Le Chant de la Mer que j'allais voir un film JAPONAIS. En réalité, j'ai totalement confondu le film avec Souvenirs de Marnie, sans m'en rendre compte une seule seconde. Vous imaginez ma tête quand je vois que le début du film se déroule en... Irlande. Néanmoins, je suis bien content de mon erreur, car sans celle-ci, je n'aurais peut-être jamais connu ce chef d'oeuvre. Car oui, pour moi, le film regroupe toutes les qualités pour employer un tel compliment : l'animation est magnifique (j'ai pas peur de dire que, avec Le Conte de la princesse Kaguya, ce film est le plus beau visuellement que j'ai pu voir dans le genre de l'animation), le scénario est poétique, les personnages sont de petites pépites, et la bande-son est grandiose. Tant d'éloges peuvent sembler excessives, mais je suis littéralement tombé amoureux de cette production... Tomm Moore a su livrer à son spectateur un univers onirique, pur aussi, mêlant terre et mer, créatures imaginaires et simples humains, partant d'une intrigue simple - il faut bien avouer que le début du film n'inspire pas l'extase - pour la sublimer à son summum, tout cela dans une ambiance de conte de fée grave. Car si les enfants découvriront avec des yeux émerveillés les beautés de l'image, et vibreront avec les aventures de Ben et Maina (adorable duo de protagonistes !), les adultes ne seront pas non plus en reste non plus... Rares sont les films d'animation capables de véhiculer une telle émotion simplement avec la force de quelques répliques et quelques plans larges, tantôt colorés et chatoyant, tantôt plus sombres, plus mélancoliques... Le Chant de la Mer en est capable. Avec un final époustouflant en prime.
ᚤ Le film en 3 Termes ᚤ
Absolument magnifique. Absolument magique. Absolument à voir ?
Sur une Terre ravagée par la folie des hommes durant les sept jours de feu, une poignée d'humains a survécu. Menacée par une forêt toxique qui ne cesse de prendre de l'ampleur, cette poignée de survivants attend le salut de la princesse Nausicaä, capable de communiquer avec tous les êtres vivants.
Spoiler :
ᚖ Mon Avis sans Spoilers ᚖ
Première réelle production de Hayao Miyazaki, et déjà premier grand chef d’œuvre. Nausicaa n'échappe aux qualités de la série que le film va commencer : une poésie d’enchantement présente de A à Z, une héroïne bravant maux et tempêtes exemple pour nous tous petits êtres sans saveur ( :c ), un univers fantastique aussi captivant que magique... Et encore davantage dans ce film en particulier je trouve, une dose d'epicness absolue. C'est d'ailleurs peut-être le Miyazaki où il y ale + d'action, le + de "batailles"... Ce qui empêche irrémédiablement de s'ennuyer une seule seconde ! On pourra toujours critiquer, certes, que c'est l'un de ses projets les plus "naïfs", du genre de ceux qui souhaitent faire passer un message pacifiste et écolo (les films d’animation passent toujours un message écolo ><) en "noir et blanc" et non en tout "gris", mais j'ai envie de dire... OSEF ? Nausicaa est un conte. Il faut le parcourir l'esprit ouvert, un peu fatigué peut-être, et se laisser bercer par l'image (magnifique image pour une création de 1984 :x) et la bande-son, et tout le charabia habituel (la mise en scène tip-top, les personnages trop meugnons ou trop pasbo...) et la poésie amère du film... Bon et comme d'hab, je préfère vous diriger sur une critique bien mieux écrite et émouvante que ce tout petit paragraphe que je donne. xD
Spoiler :
Jamais je ne pourrai parfaitement traduire l'impact qu'a eu sur ma vie Nausicaä de la Vallée du Vent.
Jamais sans doute je ne trouverai les mots pour décrire ce moment précis où, à cause d'un détail infime, une existence toute entière est bouleversée, bascule à jamais, et change sa route à quatre-vingt-dix degrés, comme un météore en passant à proximité d'une planète.
Vous savez comment sont les météores. Quelle que soit sa course dans l'espace infini, le météore, une fois la planète dépassée, gardera toujours une infime trace de la trajectoire que lui aura imprimé l'astre. Bon. Imaginez un instant que nos vies soient des météores filant à toute vitesse dans l'univers, et qu'un jour, en passant à proximité d'une planète géante, un météore voie sa trajectoire modifiée, oh, de presque rien. C'est ce genre de rencontres que font les météores qui leur font changer leur destinée monotone.
Un soir, le météore, ce fut moi. Et par un hasard que je ne m'explique toujours pas, la planète, ce fut Nausicaä de la Vallée du Vent.
Bien sûr, le terrain avait été préparé depuis longtemps pour que je sois frappé au maximum par le film que j'allais voir. Déjà, je suis certain que je voulais voir ce film depuis sa sortie en France, alors que j'étais encore petit. Je me rappelle vaguement avoir vu sur la devanture d'un bar-tabac une affiche représentant une fille regardant au loin sur un fond bleu-orangé. Et dès cet instant, je voulus savoir quel était ce film, sans succès d'ailleurs. Je devais avoir dix ans.
Je finis par l'oublier, mais la vision fascinante de la jeune fille s'était glissée dans mon inconscient. Si bien qu'après ma découverte de Hayao Miyazaki -je m'en souviens, c'était avec Kiki la petite sorcière, qu'est-ce que j'ai pleuré...- je découvris l'existence de "Nausicaä" et je compris que j'allais pouvoir résoudre une énigme de mon enfance, répondre enfin à cette attirance bizarre que j'avais ressentie devant une affiche une fois que j'étais allé faire le marché avec mes parents. Après moult péripéties et des kilomètres à vélo sous un cagnard monstre, je reviens, quelques années après, le DVD en main. Lecture rapide de la jaquette, bon, OK, ça a l'air sympa...l'ordinateur lance le film, c'est parti.
Et là tout s'arrête.
Les premières minutes me clouent littéralement sur place. La musique envoûtante qui résonne, la forêt grinçante et mystérieuse, le bourdonnement des synthétiseurs, Nausicaä...nom de nom, mais qu'est-ce que c'est que ce film ?
Aujourd'hui, je regarde rétroactivement le film, et j'ai désormais sur Nausicaä de la Vallée du Vent un regard plus objectif que je n'avais alors. Elle a disparu, la vénération quasi-mystique que j'ai éprouvée pendant plusieurs mois. Ne serait-ce que parce que j'ai lu le manga.
Les humains n'ont pas retenu la leçon des Sept Jours de Feu, et ils ont éveillé la colère de la Terre qui, plus que jamais, est hostile à l'homme. Les avertissements silencieux des ômus n'ont servi à rien, pas plus que la paix régnant dans la pacifique vallée du vent ne s'est étendue au reste du monde. Guerre. Violence. Pollution. Mort. Partout le spectacle est le même, et l'humanité est arrivée à son crépuscule. La Fukai, l'immense forêt toxique qui recouvre le monde, est comme un linceul qui étouffe lentement les derniers survivants.
Il leur faudra pour survivre un messie. Un sauveur qui indiquera le chemin à suivre pour construire un monde meilleur, mais Nausicaä, qui pourrait être ce messie, parle dans le vide : on s'entretue, les empires militaires se déchirent et Kushana, l'alter ego cynique et violent de Nausicaä, ressemble plus au messie dont le monde a besoin : une femme forte et dure, et pas une fillette gentille mais geignarde. Et pourtant...
Kushana et Nausicaä sont deux princesses au premiers abord monstrueusement différentes et si totalement opposées que ça en deviendrait ridicule. Pourtant, c'est cette opposition entre les deux femmes qui est la base du film, car elle symbolise à elle seule la dichotomie de la nature humaine qui, plus encore que la nature, est le thème central du film : le côté sombre pour Kushana, la lumière pour Nausicaä.
Mais de manichéisme, point. Miyazaki nous a habitués à éviter les constructions caricaturales et c'est la même chose ici : si Nausicaä tire Kushana vers la lumière, Kushana, au passage, met en relief les ténèbres de Nausicaä, un côté qui n'est cependant, et c'est bien dommage, qu'effleuré tout au long du film, alors que le manga nous présente une Nausicaä beaucoup plus complexe. Dans le film sont cependant effleurées ses pulsions suicidaires ou sa peur d'elle-même, mais de façon très subtile et, à mon sens, insuffisantes pour remettre en cause cette affirmation : Nausicaä est parfaite. Elle est gentille, généreuse, pleine d'empathie, courageuse, décidée, amusante, souriante, et pleine d'un amour fou pour le monde entier. L'héroïne ultime de Miyazaki, certes, mais une héroïne bien faible. La monstrueuse ironie qui fait la force de ce film est là : Nausicaä est trop faible pour sauver le monde à elle seule. Car si elle veut sauver l'humanité, l'humanité, elle, refuse de se laisser sauver.
J'avais d'abord vu le long-métrage de Miyazaki avant de m'attaquer à l’œuvre dessinée, et je garde avec une boule dans la gorge le souvenir ému d'une héroïne faible et tremblante face à ses doutes, et déterminée face au monde : Nausicaä irradie un charisme et d'un sens du sacrifice qui laissent sans voix. Certaines scènes bouleversantes font d'elle l'un des personnages les plus puissants et émouvants jamais entrevus. Quant à tant d'autres, elles sont d'une beauté extraordinaire, et d'une telle poésie, macabre ou non...la vision apocalyptique des Dieux-Guerriers...la scène où les spores se déposent doucement comme un manteau de neige...la scène du lac d'acide...autant de moments qui resteront gravés à tout jamais dans mon cœur de petit, tout petit admirateur de Hayao Miyazaki, mais aussi dans mon âme.
Ce ne sont pourtant pas de vagues souvenirs, des passages plus marquants que d'autres qui m'ont laissé un sentiment si formidable. Le film tout entier est un hurlement sans nom que les synthétiseurs ne font que rendre à peine plus supportable. Des Ômus à la charge vengeresse, de la princesse frêle qui verse son sang pour les autres à la folie des hommes qui s'acharnent à se mutiler, Nausicaä est un film qui m'a marqué à vie, comme aucun film ne l'avait fait avant, m'a changé en profondeur, influé sur mes pensées, mes rêves, mes désirs, ma vision du monde, mon projet de vie. Il m'a fait choisir des études bien particulières et me donne souvent à penser sur la façon dont je vois l'humanité.
Oh, bien sûr, j'ai désormais revu le film. Plusieurs fois, même, c'était la moindre des choses. Alors j'ai constaté, un peu ennuyé, certaines longueurs, des choix discutables, des lourdeurs graphiques, des passages plus faibles, et je sais très bien que les maladresses que je constate, je ne peux mettre sur le compte de la mauvaise humeur ou de mon impatience. Et puis, bien sûr, j'ai lu le manga et j'ai constaté l'abîme qui séparait les deux œuvres, ce qui a achevé de me convaincre des qualités et défauts objectifs du film. Il n'empêche.
Bien que ce film ne soit qu'imparfait face au chef-d'oeuvre total qu'est le manga du maître, qui fut quelque part une bouffée d'inspiration divine transcrite par Miyazaki, on ne peut qu'être admiratif et songer qu'on ne pouvait faire de meilleure adaptation que la sienne, et que Nausicaä de la Vallée du Vent reste un monument de l'histoire de l'animation, intelligent, beau, émouvant. Cet univers est unique et merveilleux, fantastique et affreux, envoûtant et monstrueux. Quant à Joe Hisaishi, il signe une composition hors-normes. Non pas parfaite, mais à l'image du film : intraduisible par de simples mots.
A noter que le film, comme d'hab chez Miyakazi, est une adaptation de la littérature. Donc je devrais m'intéresser au roman, et pourquoi pas, aux manga... :x
ᚕ Place hypothétique ᚕ
~ 15ème place, peut-être même TRÈS proche de mon top10. :x
le chant de la mer, j'avais déjà très très envie de le voir, mais là tu me donnes encore plus envie de le visionner. Par contre je me demandais tu l'as vus en vf? En vostfr? C'est surtout pour savoir la qualité de la bande son et des voix si tu l'as vus en VF notamment.
Dans l'entre-deux-guerres quelque part en Italie, le pilote Marco, aventurier solitaire, vit dans le repaire qu'il a etabli sur une ile deserte de l'Adriatique. A bord de son splendide hydravion rouge, il vient en aide aux personnes en difficulté.
Spoiler :
ᚖ Mon Avis sans Spoilers ᚖ
Voilà, j'en finis avec le "triumvirat" des films Miyazakiens peut-être les moins connus. Je le dis tout de suite, je ne ferai pas de "review" des autres films tels que Princesse Mononoke, Le Voyage de Chihiro, Ponyo sur la Falaise... Certes, ce sont d'excellents films, et plusieurs d'entre eux font partie des mes préférés. Mais voilà, ils sont hpyer-connus, et j'ai pas la sensation qu'écrire sur eux vous poussera à les regarder... Car vous les aurez certainement déjà vu. c: Bon bien sur j'écrirais quelques lignes à la fin de mes rétrospectives, histoire de vous bassiner davantage, mais ce sera tout. Il y a bien Le Château dans le Ciel qui est peut-être aussi bien moins connu, mais je n'ai pas du tout accroché au film, et comme j'ai pas très envie de descendre des films, je ne vais pas en parler. c:
Mais revenons à Porco Rosso. De tous les Miyazaki, c'est celui dont j'ai le plus de mal à parler. Car le film est très... étrange? :x Après tout on suit un cochon, qui est le maitre des mercenaires des airs d'Italie, dont une grande partie du film, le but est de réparer son hydravion... :x Il y a très peu d'action tout au long de l' "aventure", et Miyazaki s'est davantage concentré sur ses dialogues (la guerre c'est pas bien, blablablabla), que sur la magie et l'onirisme que l'on peut trouver dans le reste de sa filmographie. C'est très loin d'être mauvais, mais je trouve que c'est réellement différent par rapport à tous les autres films que j'avais pu voir de lui (car Porco Rosso fut le dernier de sa filmo' que j'ai pu visionné :x). Mais j'aime ce qui est différent. c: En plus pour une fois, le protagoniste n'est pas une jeune fille... Et c'est même tout le contraire, puisque c'est un cochon obèse et solitaire, qui ne vit que pour le plaisir de voler dans les airs. c: Et c'est clairement l'un de ses personnages les plus réussis : il est aussi attachant, voire même +, qu'une petite Kiki ou une petite Chihiro... Mais encore plus important, le réalisateur parle de sa passion pour l’aviation, et la fait partager au spectateur, et c'est là sa plus grande réussite. Franchement, je m'en tamponne le coquillard de toutes les histoires d'avion, et l'histoire de cet engin... Et pourtant dans le film, je me suis trouvé une passion pour tout ce domaine vous voyez... xD Même si je déplore parfois le manque de clarté sur pas mal d'éléments utilisés dans le film, pour un néophyte comme moi. :c Si vous voulez vous informez sur le sujet, préférez largement ce film-ci à Le Vent se lève, aka. le seul Miyazaki pour moi qui n'est pas un "bon" film. :c Là, je m'en fous totalement de l'aviation vous voyez. >< En bref, Porco Rosso = qualité constante des films du réalisateur et leurs intemporalités. De plus, ce qui fait la force de ce Miyazaki c'est sûrement le registre comique présent et ce même avec le climat de guerre et de crise. Il sait y faire ! Enfin, Miyaya n'a pas oublié non plus de nous offrir des instants de poésie,
Spoiler :
coucou le cimetière d'avions qui forme la Voie Lactée :c
de graves émotions, et c'est ce qui rehausse d'une bonne chaussure le ton léger apparent du film, et qui lui donne un vrai cachet. La fin est pas mal aussi. Beaucoup ont été déçu, mais je trouve qu'on aurait pas pu faire mieux. Une bonne conclusion pour une belle création. c:
UUUUUUUUUUUUUUUURH LE FORUM QUI BEUG QUAND JE POSTE MA REVIEW DE CHASSEURS DE DRAGONS !!!! >< >< ><
Bon, sincèrement, flemme de tout réécrire. Juste le film est très bon, et sa grande force c'est son epicness. Petits mauvais points sur des points (justement) de son scénario, qui se fond trop dans le "pathos" vers la fin alors que ce n'était pas nécessaire. Il ne faut pas avoir vu la série animée pour comprendre le film, donc vous pouvez vous jeter dessus sans avoir vu le dessin-animé auparavant ! c:
Makoto est une jeune lycéenne comme les autres, un peu garçon manqué, pas trop intéressée par l'école et absolument pas concernée par le temps qui passe ! Jusqu'au jour où elle reçoit un don particulier : celui de pouvoir traverser le temps. Améliorer ses notes, aider des idylles naissantes, manger à répétition ses plats préférés, tout devient alors possible pour Makoto. Mais influer sur le cours des choses est un don parfois bien dangereux, surtout lorsqu'il faut apprendre à vivre sans !
Spoiler :
ᚖ Mon Avis sans Spoilers ᚖ
Je trouvais important de vous présenter ce film, malgré le fait que je n'y ai pas accroché plus que ça. Alors certes c'est un BON film, il a des qualités indéniables. Mais je sais pas, je devais être dans une mauvaise journée, un peu préoccupé ou occupé, et du coup j'ai pas pu rentrer dedans à fond... :x Mais je le trouve marquant à sa manière, donc encore une fois, je tiens à dire qu'il n'est pas à jeter. c: Et il mérite sa place dans votre visiothèque !! La Traversée du Temps se démarque par son scénario, et la manière dont il aborde un thème si souvent traité dans la fiction : le voyage dans le temps (je pense que vous l'aviez deviné avec le titre...). Avec la question existentielle au centre de l'intrigue : peut-on changer le cours des choses...? c: De plus, pas de magie ici, on est dans un Japon moderne, et on vit la vie d'une lycéenne , pas très branchouille, et fan de baseball. c: Juste, elle découvre le talent de remonter dans le temps (en faisant de jolies galipettes en même temps ^^"), et ces infinies possibilités... Toutefois les scénaristes ont eu la bonne idée de corser le tout quand même...
Spoiler :
PUTAIN DE VELO!!! >< ><
Trio de protagonistes très intéressant aussi, dans leurs liens, et leurs interactions. Je suis très loin d'être fan de l'archétype de "bad boy qui a en fait un grand cœur", mais pourtant c’est bien ce style de personnage que j'ai le plus apprécié dans le film... Car il c'est un personnage complexe pour une fois. c: L’héroïne est pas mal dans le genre aussi de la casse-cou gentillette. L'image est par contre un peu décevante, très classique et s'apparentant d'emblée à un anime... Pas de merveilles de ce côté là donc, et c'un peu déprimant. :c
Imaginez une ville où les gens n’ont plus goût à rien, au point que la boutique la plus florissante est celle où on vend poisons et cordes pour se pendre. Mais la patronne vient d’accoucher d’un enfant qui est la joie de vivre incarnée. Au magasin des suicides, le ver est dans le fruit…
Spoiler :
ᚖ Mon Avis sans Spoilers ᚖ
En passant dans une librairie la semaine dernière, j'ai vu qu'il existe un roman du même nom. Bon en fait c'est pas étonnant. On suit encore & encore la logique des films d'animation qui s'inspirent de la littérature... c: Et en passant sur allociné, je me suis aussi souvenu d'une chose : que Le Magasin des Suicides a été démoli par les critiques de la presse, et aussi en partie par les spectateurs. Pourquoi ? Car le film ne respecte pas du tout le livre, alors les gens sont pas contents !!! Ou bien les vieilles ménagères viennent gueuler car elles ont été voir le film avec leur enfants, mais ils ont quitté la salle de ciné avant la fin car... les enfants étaient traumatisés. En même temps, ça vous vient pas à l'idée qu'un film nommé LE MAGASIN DES SUICIDES, même si labellisé "film d'animation", c'est pas trop pour les enfants...? Heureusement que je n'ai ni lu le livre, ni fusse un enfant.
Et je trouve toutes les critiques que je peux lire sur le net un peu exagérées, et pas très nettes (lol lol jeu de mot !!). Je trouve le projet inventif. Totalement teinté d'humour noir, il faut parfois avoir le coeur bien accroché pour certaines scènes. Notamment celle du "sachet plastique", qui est plutôt dérangeant... :x Mais au moins le film provoque un sentiment fort : le dérangement psychologique. c: Alors c’est très loin d'être un film d'horreur, c'est évidemment supportable, mais ça change indéniablement des films de d'habitude. ~ Quelques réflexions sur la mort (évidemment le thème central du film!) sont bien recherchées, et un soin tout particulier a été apporté - j'ai l'impression - sur les comportements des protagonistes. Ils vendent des suicides. Forcément, ça laisse des traces dans leur esprit... ou pas. Reste qu'un film n'est pas exempt de défauts, et ici c'est le "surplus" de chansons. Elles sont là pour "adoucir" l'intrigue (même si les paroles restent sanglantes ><), et certaines sont cool. Mais bien d'autres sont dispensables, et quitte à aller dans le glauque le plus possible, il fallait ne pas les ajouter. :c J'ai trouvé une jolie citation pour résumer le film/ (a) " (...) Si ce n'est que célébrer la beauté de la vie entre les images magnifiques de cette constante fête des morts. "
La Traversée du Temps & Le Magasin des Suicides sont rétrospectivés à la page précédente ! c:
Les Triplettes de Belleville
de Sylvain Chomet (2003), 1h20, [FRANCE - BELGIQUE]
ᚙ Bande-Annonce ᚙ
ᚘ Synopsis ᚘ
L'idée de génie qu'eût madame Souza en offrant un vélo à son neveu alla bien au-delà de ses espérances. L'entraînement, une alimentation adaptée et le Tour de France n'était pas loin... La "mafia française" non plus qui, repérant le futur champion cycliste, l'enlève. Madame Souza, accompagnée de trois vieilles dames, les Triplettes, devenues ses complices, devra braver tous les dangers dans une course poursuite ébouriffante.
Spoiler :
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Je serai fort rapide pour ce film. Mon gros problème, c'est que je ne m'en souviens pas très bien. Pourtant, je n'ai pas voulu le placer dans la catégorie de mes "Mentions Honorables", car Les Triplettes de Belleville ne méritent pas d'être placés dans cette foule de films oubliés, dont vous vous en fichez totalement en fait. :c Je suis sur que ce film est un MUST-SEE. Le problème donc, c'est que je l'ai vu au cinéma quand j'étais petit. Et depuis, je ne l'ai plus jamais revu. Pourtant, j'ai des images encore en tête, et je saurais raconter un petit peu l'action. En plus, maintenant j'ai grandi, et je serais plus apte à comprendre l'histoire. Car Les Triplettes de Belleville, à la manière du Magasin des Suicides, n'est vraiment pas un film pour enfants. :c
Il me semble que le film réalise le triplé (huhu pour des triplettes huhu) gagnant : l'image est magnifique, et quand je re-visionne la BA, j'ai cette impression de "poésie ambiante" qui me rentre dans le corps... c: Le chara-design notamment est assez fabuleux : comment rendre des personnes ordinaires grandioses. La Bande-son est aussi une super pépite, avec des chansons qui envoient du boudin !!! Au lycée, les membres de l'option Musique avaient systématiquement "Rendez-vous" à l'étude. J'aime bien -M- en plus, donc ça tombe bien ! o/
Et enfin, le scénario tient du début à la fin. Il met en avant le troisième âge, et c'est pas si souvent qu'on voit ça dans un film d'animation... Mais aussi très "noir". Oui, l'humour noir est encore de mise ici.
ᚕ Place hypothétique ᚕ
~ 30 eme place Le film gardera une place particulière dans mon pour la raison qu'il m'évoque des souvenirs d'enfance. Et de toute façon il faut que je le revois absolument. >< Et si j'arrive à le revoir, alors je crois bien qu'il se ferait une belle place dans mes 10 films d'animation préférés.. ~ <3
On a l'habitude maintenant de voir que quand un film d'animation occidental marche très bien, une suite apaprait quelques années après. Et encore une. Et peut-être, encore encore une nouvelle... Ce phénomène se retrouve bien moins dans l’animation japonaise, voire pas du tout. Pourtant un jour, dans le studio Ghiblu, les gars se sont dits "oué aller, si on créait une suite à Si Tu Tends l'Oreille...?", tout le monde était content, et on a obtenu une duologie ! Je vais pas m'en plaindre, car j'adore les deux films suivant... c:
Si Tu Tends l'Oreille
de Yoshifumi Kondo (1996), 1h51, [JAPON]
ᚙ Bande-Annonce ᚙ
ᚘ Synopsis ᚘ
Shizuku Tsukichima, une collégienne de 14 ans, est une jeune fille rêveuse et passionnée par les romans et les contes. Elle emprunte souvent des livres à la bibliothèque. Mais un jour, sur les fiches d’emprunt des romans, elle remarque qu’un mystérieux Amasawa Seiji lit exactement les mêmes ouvrages avant elle. Surprise, Shizuku veut en savoir plus sur cet inconnu.Elle fait alors par hasard la connaissance d’un jeune garçon qu’elle trouve tout d’abord exaspérant… quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle découvre qu’il s’agit de Amasawa Seiji ! Mais ses sentiments envers lui vont vite changer, et il va l’aider à prendre conscience de son talent d’écrivain. Si tu tends l’oreille – Mimi Wo Sumaseba est une histoire émouvante qui montre les liens se tissant entre deux jeunes adolescents, et questionne les rêves qui les animent.
Spoiler :
ᚖ Mon Avis sans Spoilers ᚖ
Un film sur les bouquins, leurs pouvoirs invétérés, et plus globalement, la beauté du rêve & de l’imagination... Youpi, tralala, des thèmes universels qui font tellement plaisir à être explorés ! <3 Si Tu tends l'Oreille possède une ambiance tellement particulière, que j'ai peu vu dans ma vie. Une de cette atmosphère qui vous transporte dans d'autres mondes, alors que l'action se déroule entièrement dans notre monde actuel... Mais l'ambiance est "reposante", un brin mélancolique,e t fortement poétique. A la fin du film, on se sent bien. Et pourtant l'intrigue est bateau : une jeune fille se retrouve dans une période charnière de sa vie, difficile aussi, qu'est l’adolescence, et elle ne sait pas quoi faire de sa vie future. Et forcément, ça la dérange. En plus à coté de ça, elle rencontre un jeune homme beau et mystérieux, qui l'intrigue au plus au point... Et vous imaginez bien qu'elle av aussi tomber amoureuse. Mais forcés de constater qu'avec ce synopsis cliché, Yoshifumi Kondo (malheureusement son seul film...) livre bien davantage. Une ode à la vie, aux songes, à l'art aussi, notamment de grands compliments faits à tous ces métiers manuels, qui deviennent des métiers artistiques... Et aussi faisant passer un message : tout le monde peut trouver sa place dans ce monde. L'héroine est choupinette, les personnages secondaires sont touchants, et la "mini-histoire" de background est infiniment poignante. Bonne nouvelle, grande nouvelle, le Baron, un personnage à l'apparence insignifiante dans le scénario au premier abord, mais qui se retrouve avoir un impact si important à la fin, se retrouve... dans un nouveau film ! Et avec une place prédominante cette fois-ci...
PS : Excellent point pour la bande-son aussi. Pas étonnant, c'est du Ghibli.
------------ Le Royaume des Chats
de Hiroyuki Morita (2003), 1h14, [JAPON].
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ᚙ Bande-Annonce ᚙ
ᚘ Synopsis ᚘ
Haru, une collégienne au comportement instable, sauve par hasard un chat d'un accident de la circulation. Ce qu'elle ignore, c'est que le félin n'est autre que le fils du puissant roi des chats. Cette rencontre va complètement bouleverser le cours de son existence. Dans son aventure, trois personnages vont se révéler des amis précieux : le très élégant Chat Baron, Mouta, un gros matou errant, et le corbeau Toto.
Spoiler :
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Le Royaume des Chats est un film que j'ai vu déjà il y a un bon moment, et j'avais bien aimé. Mais maintenant que j'ai découvert qu'il y avait une "préquelle" au film, je l'aime encore plus, et il va falloir que je me le revois absolument ! J'ai toujours trouvé des similitudes évidentes entre cette production, et l’œuvre Alice au Pays des Merveilles. La jeune héroine se met à suivre un être magique dans un monde tout aussi magique, et tant bien que mal, va essayer de sortir de là... Tout en découvrant des personnages, des paysages, absolument époustouflants... et un poil dérangeants. :x Ici pas de lapins, de Reines, ou de bombyx, mais des chats. Que des chats, à perte de vue. Alors si vous aimez cet animal, va falloir vous précipitez sur ce film, car vous serez servi ! Et bien servi en plus, arc l'offre est diversifiée. c: Encore une fois, c'est l'idée du rêve qui est mis en avant ici, et ce n'est pas pour me déplaire. J'adore ce genre de films qui met en scène un univers décalé et fantastique, dans lequel on rêve tous un jour d'y mettre les pieds. J'aimerais tant parfois que la fiction dépasse la réalité... :'( Par contre, pas de pensées réellement philosophiques, ou de messages adressés au spectateur comme quoi il faut protéger machin, ou faire ceci, blablablabla... C’est vraiment un film à voir sans arrière-pensées, et dont vous ne ressortirez pas grandis. Mais avec le sourire, et c'ets bien le principal.
ᚕ Place hypothétique ᚕ
~25 eme place Pour des créations enchentrices de bons souvenirs ! <3
de Thomas Szabo – Hélène Giraud (2014), 1h29, [FRANCO-BELGE]
ᚙ Bande-Annonce ᚙ
ᚘ Synopsis ᚘ
Dans une paisible forêt, les reliefs d’un pique-nique déclenchent une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin: une boîte de sucres! C’est dans cette tourmente qu’une jeune coccinelle va se lier d’amitié avec une fourmi noire et l’aider à sauver son peuple des terribles fourmis rouges...
Spoiler :
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Voici un film dont j'attendais la sortie bien avant qu'il soit popularisé. c: Oui, "popularisé", car Minuscule est l'un de ces rares films d’animations indépendants qui ont dépassé le million d'entrées en France. Les réalisateurs peuvent être contents, ils ont bien rentabilisé. c: Je suis bien content moi aussi pour eux, car j'ai aimé le film. Peut-être pas autant que je l'aurais voulu, mais on a pas tout dans la vie. ~ A la base, Minuscule est une série de dessins animés qui met en scène différents insectes dans leur état naturel, et il leur arrive tout un tas de catastrophes. Le style "pâte à modeler" est un beau parti pris, tout comme le faut de livrer des épisodes... muets. Les insectes restent des insectes, et il ne peuvent s'exprimer que par des sons, non des mots...! L'esprit de la série a été conservée avec le film, et c'est bien ce qui fait le plus plaisir ! x3 On suit les aventures trépidantes d'une petite coccinelle, qui perd ses parents au début du film (trop triste :'( ) et qui va finir par rencontrer une fourmi noire... Puis ensuite par être, malgré elle, au centre d'une guerre féroce : les fourmis noires VS. les fourmis rouges. :c Ce qui est bien, c'est qu'ils ont essayé de faire comme un film du Seigneur des Anneaux, mais miniature, et en animé. Émerveillement, univers fantastique, combats acharnés, prise de sièges seront donc au rendez-vous... C'est bien marrant, avouons-le. c: Un humour que l'on retrouve ici ou là aussi tout au long du film. ~ Bref, un film sympathique, basé sur des idées sympathiques, et mises en scène de manière sympathique. J'aurais bien apprécié des minutes supplémentaires, d'autres environnements, ou encore d'autres personnages... Et là ç'aurait été parfait. Malheureusement, ça manque un petit peu. :c