Le Topic à Flo' V1

Nemo !

Il semblait pour moi naturel de commencer cette rétrospective (VOILA J'AI TROUVE LE TERME ADÉQUAT !! ) avec le fondement de mon enfance. c:
Nous sommes à peu près tous sur ce forum issus de la même génération, et je suppose aussi de ce fait que nous avons tous vu des Disney quand nous étions jeunes. Quoi de mieux pour nous occuper, nous pauvres petites choses moches et jeunes, qu'une belle aventure féérique avec des princes & princesses, des héros, des vilains monstres qui se battent (et où le BIEN finit toujours par l'emporter !!) dans un monde tout autant fantastique que ses protagonistes...?

Forcément, ça plait. A moins que vous ayez été traumatisé, et que vous souhaitez les oublier, vous CONNAISSEZ des  films d'animation Disney. Alors certes vous avez surtout peut-être vu ceux qui sont apparus après votre naissance. Mais il y a des "classiques" qui sont restés dans les mémoires, et il y en a donc 6 dont je me souviens assez bien.
Comme vous les connaissez aussi certainement bien, je ne vais pas m'étendre longuement sur le sujet. C'était juste pour mettre à jour un peu ce topic, car j'ai pas tenu ma promesse, et il coulait déjà... xD

C'est tout de même impressionnant de voir que, même regardé en 2015, ces films sont "rafraichissants". Ils sont simples dans leur conception, dans leur scénario, leur mise en scène, mais ça reste de bons films. Et c'est pourquoi ce sont devenus des classiques.
En plus d'avoir popularisé des idées reçues telle que la pomme empoisonnée ou la bonne fée-marraine, et des situations qui sont reprises & reprises & reprises encore & encore & encore dans tout et n'importe quoi. ~

Blanche-Neige et les 7 Nains, de David Hand (1937).



Guerre aux idées reçues !! : ce n'est pas le premier film d'animation de l'histoire, loin de là !
Mais ça a été le premier "gros carton" pour le genre, alors forcément on ne retient malheureusement plus que lui. :c

Il faut aussi avouer que si vous regardez le film encore aujourd’hui, il a très bien vieilli. Certes les animations sont mécaniques, mais je trouve l'image encore belle... :c
L'histoire, c'est sur que c'est autre chose, car c'est d'un romantisme bateau & guimauve, avec une méchante dont on a l'impression qu'elle est charismatique, mais en réalité, pas du tout !!
La pauvre est quand même OBSÉDÉE par Blanche-Neige, et elle est stupide comme ses pieds. L'épisode de la pomme peut paraitre intelligent, mais avant de mettre son plan à exécution, elle aurait pas pu réfléchir aux possibilités de guérison du sortilège...????? --"
Blanche-Neige de son côté n'est pas en reste non plus. La première héroine Disney est l'incarnation du défaut de la plupart des futures princesses : ELLE EST NIAISE. NAIVE. DEBILE !!! >< ><


Heureusement, comme très souvent dans Disney, les sidekick (comprenez les personnages secondaires) sauvent le film, et ici en l’occurrence, ce sont les 7 Nains qui portant le poids sur leurs épaules.
Avec la FAMEUSE MUSIQUE qui traverse encore les âges :

Simplet, Prof ou encore Grincheux ont une réelle personnalité aussi, ce que j'ai toujours trouvé impressionnant : ils ont pensé à donner une personnalité précise à leurs personnages secondaires à cette époque !!
Dommage qu'ils aient pas continué... c:

Place approximative d'un hypothétique classement (finalement ce sera peut-être plus parlant pour vous ><) : ~ 70.

Cendrillon, de Wilfried Jackson (1950).



L'histoire de Blanche-Neige est guimauvant, mais que dire de celle de Cendrillon alors...?
La pauvre fille persécutée par sa famille, qui obtient son heure de gloire au bal, rencontre le prince et tombe amoureuse (et c'est réciproque bien sur LOL)... Encore si ça s'arretait là, comme dans le conte, ça allait.
Mais Disney a rajouté l'histoire de la marraine et tout le tra-la-la, et donc au final Cendrillon épouse le Prince. C'est triste d'épouser une plante verte mais bon. :c

Encore une fois ce qui sauve le scénario, ce sont les personnages secondaires : la famille de Cendrillon est bien mauvaise comme il faut, et la VF avec leurs insultes TERRIBLES ( c: ) est bien marrante. La marraine est aussi kiffante dans un autre genre, celle de la vieille folle qui, dans le passé, a surement trop abusé sur la bouteille...

Place approximative d'un hypothétique classement : ~ 80

Alice au Pays des Merveilles; de Hamilton Luske – Wilfried Jackson – Clyde Geronomi (1951).



1951... Ca se ressent pas du tout en visionnant encore aujourd’hui cette beauté...
Mais c'est le caractère d'Alice au Pays des Merveilles de Lewis Caroll aussi : cette fiction reste avant-gardiste quelque soit l'époque. c:

Certes, il est trèèèèèèèèèèèèèèès décevant de voir que le livre est pas du tout respecté dans le scénario choisi par Disney, vu qu'ils ont déformé complètement l'histoire. Et ont surtout ajouté des personnages (les jumeaux, les fleurs...) un peu débiles. Mais j'en conviens que c'est eux qui donnent un côté un peu "horreur" (xD) au film, tout en renforçant le psychédélisme ambiant...
Enfin le film en lui-même est hyper spécial... Il est pas foncièrement dérangeant, mais des fois je me suis bien demandé où ils voulaient en venir avec leurs transformations... :x
Reste qu'Alice est une merveilleuse aventure à vivre devant un écran. ~

Place approximative d'un hypothétique classement : ~ 30

La Belle au Bois Dormant, de Wolfgang Reitherman – Eric Larson – Lee Clark (1959).



Honnêtement, le film est un must-have à voir UNIQUEMENT pour cette personne :

Evidemment le meilleur méchant de Disney. Quand tu es jeune, sont entrée et son gravissement d'escaliers au début, est terrifiant.
Hormis ce magnifique antagoniste, peu de choses à se mettre sous la dent... Tu prends la fin de Blanche-Neige et tu obtiens La Belle au bois Dormant. :#
Juste le prince a plus de caractère. ~

Place approximative d'un hypothétique classement : ~ 70

Les 101 Dalmatiens, de Clyde Geronimi – Hamilton Luske – W. R. (1961).



Voici un bel exemple d'un combo qui fonctionne à tous les coups : des protagonistes mignons qui sont persécutés par une méchante perverse, et qui finissent par gagner à la fin GRACE A LA FORCE DU BIEN (ici de la famille :# ) !!!
En gros, c'est un film sympathique.
Dommage que les films qui suivront seront de faible niveau. .-.

Place approximative d'un hypothétique classement : ~ 60

Les Aristochats, de Wolfgang Reitherman (1970).



Je ne vais pas vous mentir : voici mon Disney préféré ! ^-^
Peut-être car il met en scène des chats, et tout un tas d'animaux totalement loufoques, mais c'est la bouffée d'oxygène par excellence.
J'aime tout dans ce film : l'humour (je trouve que c'est le Disney où l'humour potache marche le mieux :#), l'histoire (pauvres chats abandonnés :'( ), mais surtout bien évidemment, ses personnages. C'est un peu comme dans Blanche-Neige, le point fort, c'est le soin apporté à la personnalité de chacun des protagonistes, des plus importants, aux moins importants.
O'Malley est une putain de star, et le précurseur de l'archétype du personnage charmeur je m'en foutiste qui rate ce qu'il entreprend.. <3
Duchesse est la basic biatch qu'on veut baffer, mais aussi câliner. c: (c'est Miley Cyrus plus tard en plus je présume :x )
Oncle Waldo est l'invisible un peu lulzant qui donne l'impression d'être alcoolique.. <3
Les deux cygnes sont les genres de tantes célibataires bien lourdes qui recherchent désespéramment un mec... MDR
L'article résume assez bien les points positifs de l'oeuvre : http://www.lesgrandsclassiques.fr/023.php

Place approximative d'un hypothétique classement : ~ 20

tu as arrêté pour les pokemon ?

La planète au trésor est un excellent Disney.
Mais bon quand on parle de Disney les gens pensent aux princesseset de trucs à l'eau de rose, basta..

Alors que ce Disney. Il est largement supérieur à certains classiques à mon sens (Reine des neiges?? Ou tu es? ) car la relation entre Jim et John Silver... Ahhh mes feels ;w;

Et la maman de dumbo ne meurt pas! >< c'est un des seuls trucs dont je me souviens de ce film... Avec la chanson absolument psychédélique avec les éléphants colorés. Passage traumatisant quand t'es môme

Queenie: Ah on est d'accord elle meurt pas :p.

krysta a écrit:

Queenie: Ah on est d'accord elle meurt pas :p.

Oui il la retrouve à la fin du film

Dawakening a écrit:

tu as arrêté pour les pokemon ?

Relis mes posts et tu auras la réponse ! c:

Queenie a écrit:

krysta a écrit:

Queenie: Ah on est d'accord elle meurt pas :p.

Oui il la retrouve à la fin du film

Mais il n'y a pas une histoire comme quoi Dumbo croit qu'elle est morte au début..?
Car il en est séparé..? ><

Les Aristochats est trop bien comme film, la musique est géniale. D:

Par contre je crois que le truc qui m'a le plus traumatisé avec Disney c'est quand j'ai appris que Bambi était un mec. Et rigolez pas c'était y'a pas longtemps.

A première vue, Bambi n'a même pas de sexe en fait. c:

Bien finalement, je ne vais pas du tout au rythme que je souhaitais... x) #boulet
Il faut dire que la manière dont je présente les films n'est peut-être pas la meilleure... :x Mon idée de base était brouillon, peut-être que réaliser un nouveau classement aurait été plus accessible... :c Mais bon je veux pas non plus écrire des tonnes et des tonnes de commentaires, surtout pour des films que quasi tout le monde connait (et comme je fais les Disney en ce moment, c'est un peu le cas :s )...
Enfin bon si vous avez des suggestions, je suis preneur !

Du coup cette rétrospective est un peu un FLOP... c:
Pour le moment du coup, je reste à votre disposition. Ce que je vous propose même, vous pouvez me poser des questions (sur des films de la liste, si vous voulez mon avis, si vous voulez des suggestions, si y'a des affiches de film qui vous intriguent... xD) et comme ça je pourrai peut-être m'exprimer plus facilement. :'(

Bon j'y vais franchement au feeling là ce soir. Peut-être suis-je un peu mélancolique, alors l'envie d'écrire apparait... xD
PS : dans Synopsis, le spoiler, c'est des images du film.
PS2 : celui qui se la ramène pour dire que je fais plein de double-post, je l'envoie bouler ok?




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ᚘ Synopsis ᚘ

Livrés à eux-mêmes depuis la disparition de leur mère, Gamie, une jeune fille aveugle, et son petit frère Gil-Sun sont recueillis par un moine bouddhiste. Si la fillette trouve au temple une place en accord avec sa discrétion, Gil-Sun ne tarde pas à perturber, à la force de son enthousiasme enfantin, la tranquillité des lieux.
Le petit garçon ne comprend pas pourquoi sa mère rend visite à sa sœur dans ses rêves, mais ne vient jamais le voir, lui qui a pourtant les yeux grands ouverts. Pour la retrouver, il décide de suivre le moine dans un long voyage initiatique.



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Je ne suis pas un fin connaisseur de l'animation coréenne, et je suppose qu'il faut être expert dans le domaine pour réellement connaitre l'art de ce pays d'ailleurs. :# Cette méconnaissance de l'animation coréenne, elle s'est ressentie dans les salles obscures françaises : le film n'a même pas fait 1000 entrées... Et ce malgré l'excellente critique de la presse, et le premier prix en 2004 du Festival du Film d'Animation d'Annecy. En même temps, c'est clairement le genre de films qui n'est projeté que dans quelques rares cinémas, souvent spécialisés en "animation"... :x
Selon le réalisateur malheureusement, ce fut guère mieux dans son pays. Du coup, comme souvent, c'est à posteriori que la réputation du film se forge, grâce aux plate-forte de streaming...
...
Oui bon, encore faut-il qu'Oseam ait une réputation. :c

C'est bien dommage que le film n'est pas marché, car il possède deux grandes qualités. La première, c'est le dépaysement qu'il offre. L'intrigue se déroule pendant une grande partie dans un temple bouddhiste, et l'on assiste à de nombreuses scènes mettant en avant leur culture et leurs coutumes. Pour nous européens peu connaisseurs, c'est un sujet peu commun, et si on est curieux, forcément intéressant à découvrir.
La seconde qualité, c'est la charge émotionnelle du film. Comme bien souvent dans l'animation asiatique, le réalisateur s'appuie sur notre corde sensible. Ici, on suit le périple de deux orphelins qui ont perdu proches, maison, et amour. Ils sont carrément livrés à eux-même, et ça fait un bien fou de voir que les moines leur accordent de l'importance et leur donnent un petit peu de cet amour qu'ils n'ont plus.
Le lien qui unit Gil-Sun à sa grande sœur est tout autant magnifique : il prend soin de sa grande sœur (aveugle !), l'aide à avancer. Et vice versa, Gamie veille sur son petit frère, qui comme la plupart des enfants, n'en fait un peu qu'à sa tête... :/

La qualité de l'image n'est pas trop mal, mais on voit clairement qu'elle a mal vieilli par rapport aux productions actuelles.. Même si le parti pris artistique est plaisant. Petite déception en revanche pour la bande-son, qui se fait trop discrète. Ainsi que pour la mise en scène un peu simpliste parfois, notamment dans les dialogues qui apparaissent creux à plusieurs moments. :s
Le film est court, très court. Mais ce n'est ni une faiblesse, ni un avantage. C'est juste pile ce qu'il fallait pour l'action.

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ᚤ Le film en 3 Termes ᚤ

L' "Ailleurs".
Serrement de cœur.
"C'est beau la fraternité !"

ᚕ Place hypothétique ᚕ

~ 25ème place.
L'histoire est très belle, mais il manque des artifices. :c C'est bien d'être livré pur et épuré, mais quand il manque l'étincelle, il manque l'étincelle... :c

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ᚘ Synopsis ᚘ

Comme toutes les sorcières qui atteignent l'âge de 13 ans, Kiki doit quitter ses parents et s'établir pendant un an dans une autre ville, en exerçant un métier lié à son état de sorcière. Dans la ville de Koriko, Kiki, accompagnée de son chat noir Jiji, va commencer une activité de livraison de colis en volant sur son balai. Un jeune garçon, Tombo qui admire ses talents va se lier d'amitié avec elle, même si au départ elle ne semble pas très chaleureuse à son égard.



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Bizarrement, Kiki la petite sorcière est l'un des tous premiers films du Master Hayao Miyazaki, mais de toute sa filmographie, c'est la dernière création que j'ai vu. Au moins  maintenant je peux clamer haut et fort que j'ai vu tous ces films... ^-^
Globalement d'ailleurs, je vois dans les "review" du film, souvent comme quoi c'est le "moins bon Miyazaki" - mais ça reste tout de même un film d'animation de qualité -... Certes, c'est clairement le plus "léger" (avec Mon Voisin Totoro, quoique...) de tous, mais ce n'est pas pour moi le moins bon. Justement, cette façon enjouée et allégée dont sont traités les enjeux me plait pas mal beaucoup.
De base, il faut savoir que c'est l’adaptions (comme quasi tous les films de Miyazaki, désolé de briser peut-être des mythes :c ) d'un roman, et ici même d'un roman jeunesse. D'où l'ambiance. L'auteur sera mécontent de l'adaptation, et le film a failli être annulé, mais ça, c'est une autre histoire. ~

Bref, on assiste à un voyage initiatique de la petite Kiki, qui recherche tant bien que mal une ville où elle pourra officier en tant que "sorcière". Et quand elle a finalement trouvé la ville de ses rêves, elle va petit à petit déchanter : ce n'est pas si facile de s'imposer dans un lieu totalement inconnu, encore davantage dans une grande cité comme elle a choisi...  Mais vous imaginez bien qu'à force de pugnacité et d'ingéniosité, Kiki va se faire une place... Nous sommes tous attendus quelque part, quoiqu'on en dise, et qui qu'on soit. c:
Alors voilà, on est embarqué avec elle, au fil des jours passés à la boulangerie et sa nouvelle occupation de "livraison à domicile", mais aussi de ses connaissances (la vieille grand-mère et sa domestique sont lulzants <3), et surtout, de ses humeurs.. Mais c'est bien grâce à ce dernier point que Kiki se retrouve SI attachante : elle a l'air tout simplement réelle, et on peut tout à fait s'identifier à elle. Mayazaki fait toujours bien le boulot à ce niveau, mais j'ai l'impression que dans ce film en particulier, il s'est dépassé.
La première partie du film, les voyages en balai de Kiki et sa découverte de la ville, est magique. Malheureusement, au bout d'un certain moment, l'intrigue manque de renouvellement, et je dois bien avouer qu'il y a un enchainement de quelques scènes dont je ne voyais plus le bout (à vrai dire, c'est peut-être aussi pour signifier que Kiki est au bout du rouleau, du coup cela se ressent dans la mise en scène). et il faut attendre la fin pour retrouver un second souffle.

Plus que tout, l'image est d'excellente facture (les décors vus du ciel sont encore aujourd’hui à couper le souffle !), et la BO est l'une des meilleures offertes par Ghibli. Le film recèle aussi d'un humour simplet rafraichissant.
Un film forcément à voir pour satisfaire sa culture Ghibliesque !


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ᚤ Le film en 3 Termes ᚤ

Bonne Humeur.
Léger.
DU MIYAZAKI.

ᚕ Place hypothétique ᚕ

~ 40ème place.
J'ai passé indéniablement un bon moment. c:

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ᚘ Synopsis ᚘ

Robin Wright (que joue Robin Wright), se voit proposer par la Miramount d’être scannée. Son alias pourra ainsi être librement exploité dans tous les films que la major compagnie hollywoodienne décidera de tourner, même les plus commerciaux, ceux qu’elle avait jusque-là refusés. Pendant 20 ans, elle doit disparaître et reviendra comme invitée d’honneur du Congrès Miramount-Nagasaki dans un monde transformé et aux apparences fantastiques…



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J'en ai vu des films bizarres dans ma (courte, oui bon car je peux pas non plus être une référence dans la matière malheureusement :c) vie, mais Le Congrès est l'un de ceux qui dépassent encore davantage l'entendement. A la fin de mon visionnage, j'oscillais entre le sentiment de n'avoir rien compris (sentiment qui s'estompe avec le temps, de la réflexion... et des articles Google), et celui d'être devant un chef d’œuvre d'intelligence et d'originalité. La deuxième option semble être partagée par une grande majorité de ceux qui ont vu le film, alors c'est certainement celle-ci qui doit être mise en avant. :c

Le premier tiers du film, qui n'est pas en animation, sert à fixer les bases du scénario, mais ce n'est pas forcément très intéressant selon moi. En fait, c'est un peu longuet. Heureusement, à partir du moment où Robin Wright (l'actrice m’intéresse grandement maintenant, après voir vu dans quoi elle s'était engagée dans Le Congrès, avec cette force de jouer son propre rôle dans une création si particulière) entre dans ce monde fait de fantaisie & d’hallucinations, l'action monte crescendo, jusqu'à atteindre quasi le stade de Nirvana..! Les évènements se succèdent à un rythme effréné, sans que souvent j'y ai compris grand chose, pour qu'ensuite de longues minutes de pause prennent le flambeau... Pour que de nouvelles émotions reviennent à une vitesse folle, me bouleversant jusque la fin du récit. La mise en scène est vraiment tip-top.
Le style de l’animation est fort particulier, mais c'est une originalité qui, je pense, était obligatoire pour de tels thèmes abordés tout au long de l'intrigue. C'est foncièrement psychédélique, des personnages totalement loufoques se succèdent les uns aux autres, le monde n'a aucunes règles, et c'est assez palpitant au final... c:
Reste que l'histoire est fastidieuse, et comme je l'ai déjà précisé, il m'en a fallu du temps avant de comprendre quoi que ce soit... Et encore, il y a des choses qui me sont encore très obscures. :s Après ça colle parfaitement à l'ambiance hallucinogène..
Toutefois, ce film reste une expérience à vivre. Soit on sera bousculé, soit on s'ennuiera. C'est à double-tranchant.

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--> Une "critique" bien plus parlante est accessible ici : http://www.lepasseurcritique.com/critique-film/le-congres.html
C'est bien mieux écrit et référencé que mon charabia. :p

ᚤ Le film en 3 Termes ᚤ

Grosse curiosité.
Gros psychédélisme.
Gros Intérêt.

ᚕ Place hypothétique ᚕ

~ 60ème place.
Car le film est quand même difficile à suivre. :c Mais ça ne l'empêche pas d'être un film à voir absolument.


\ Il existe une version "roman" (de toute façon le film s'inspire du roman), qui je pense doit être très intéressante à découvrir. Si un jour j'ai l'occassion de m'en accaparer, ce sera avec plaisir ! c: /

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ᚘ Synopsis ᚘ

Gin, un homme ruiné, Hana, une femme transgenre versant volontiers dans le sentimental et Miyuki, une adolescente fugueuse, vivent dans la rue. Un soir de Noël à Tokyo, les trois sans-abris trouvent un bébé au milieu des ordures et une clé de consigne de gare dans son couffin. Ils décident alors de retrouver la mère du nouveau-né, qu'ils appellent Kiyoko « enfant pur » en attendant. Commence pour eux une formidable aventure qui, par un incroyable concours de circonstances, les confrontera en six jours1 à leurs passés respectifs.



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Tokyo Godfathers est l'un de ces films qu'il faut voir de préférence le soir, pépère sur son canapé ou sur son lit, l'esprit dépouillé de mauvaises ondes, et c'est dans ce moment-là que l'on peut apprécier au maximum le film. Car c'est loin d'être un chef d’œuvre, mais reste que c'est un film rafraichissant, traitant de thèmes orignaux et différents de ceux que nous assènent les "japonaiseries", doté d'autant plus d'un humour qui fait mouche. J'ai beaucoup apprécié le fait que l'histoire soit contée du point de vue de 3 sans-abris : là au moins, l'histoire se démarque de tout autre. Ce parti pris permet de nous faire peut-être découvrir de nouvelles choses, un peu leur "univers", tout en offrant une intrigue pleine de merveilles & touchante.Malgré tout derrière la bonne humeur ambiante, des traits plus sombres de la vie sont abordés, comme l'abandon, la solitude, le regard des autres (et la différence?) et bien évidemment, la vie peu rose dans la rue.
La grande force du film réside en ces personnages, d'un charisme fou, auxquels il est facile de succomber à leurs charmes divers et variés...
Après certes la narration apparait comme "facile", les évènements se succèdent dans une totale irréalité (la Providence est du côté des héros!), mais quelques rebondissements sont bien amenés, et on ne peut que passer un bon moment devant Tokyo Godfathers...

ᚤ Le film en 3 Termes ᚤ

LoL.
Marginal.
Un autre Point de vue sur la Vie.

ᚕ Place hypothétique ᚕ

~ 50ème place.
C'est un beau & bon film.

En ce qui me concerne, et c'est une grande faute professionnelle, je ne fais pas très attention aux réalisateurs de films d’animations... Souvent d'ailleurs, je me fie davantage au studio qui produit le film, et je me rends compte après coup que certains des films que j'ai aimé... ont le même réalisateur. :x Et certainement les mêmes équipes aussi, mais ça, c'est trop entrer dans le détail...
De manière globale, on fait pas assez attention aux équipes malheureusement, et ce sont les réalisateurs & acteurs qui reçoivent tous les lauriers du public. C'est bien dommage, mé c la vi !!!

Tout ça pour dire que Keiichi Hara est un des grands réalisateurs que je vais suivre dans les années à venir, le genre de personne qui est une "alternative" au studio Ghibli en matière d'animation japonaise. Je connais rien de sa vie malheureusement, à mon grand désarroi. Juste, avant de s’orienter vers les films d’animation, il participait à la création d'anime... Et comme je m'y connais pas dans ce domaine, je ne peux pas juger. ;-; Peut-être Kamui pourra éclairer nos lanternes, s'il lit tout du moins ce topic.. x)
En tout cas, pour revenir à ce que j'ai dit plus haut, au début j'ai vu Un Eté avec Coo, sans m'intéresser au réalisateur. Puis Kamui m'a proposé Colorful, qui sans le savoir, venait de l'esprit de la même personne... : Keiichi Hara.
Et bonne nouvelle, mercredi sort dans nos salles françaises son 3ème film, Miss Hokusai...!!
Forcément, il me fallait parler de ses films avant cette sortie.. ~






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ᚘ Synopsis ᚘ

Kôichi, jeune écolier en quatrième année de primaire, découvre une pierre bien étrange dans le lit asséché d'une rivière et la rapporte à la maison. Alors qu'il décide de laver ce précieux trophée, un étrange animal en sort. Surprise, c'est un kappa, un esprit de l'eau.
La famille de Kôichi appelle ce kappa Coo et décide d'en prendre soin. Toutefois, la rumeur de la présence de Coo ne tarde pas à se propager et toute la ville ne parle plus que de lui. Coo, inquiet d'ennuyer la famille de Kôichi, décide de partir. L'aventure de Coo à la recherche d'autres kappa commence.



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Il faut le préciser d'emblée, le synopsis est trompeur : en le lisant, on pourrait penser qu'en visionnant le film, nous serions amenés à vivre une odyssée épique, mêlant réalité et fantastique, dans un monde rempli de bêtes imaginaires et de féroce magie...
Non, je rapprocherais davantage Un Eté avec Coo de ces fictions du genre de ce que je nomme des "tranches de vie", nous contant une histoire sans réels artifices oniriques, basée avant tout sur la narration de notre monde actuel cupide et égoïste... Tout en nous rappelant qu'il nous faut respecter notre prochain, et aussi la nature. Alors oui certes il y a quelques messages écolos simplistes derrière le scénario, mais ce n'est en rien un problème. Car la grande force du film, c'est sa force émotive. Subtilité et douceur sont les maitres mots pour forger des personnages et une mise en scène, et plutôt que de forcer l’apitoiement du spectateur, chaque chose est livrée "brut", encore une fois je me répète, mais sans artifices. La démarche est naturelle, et l'intrique ainsi que les personnages en grandissent.
Ces qualités permettent de passer outre le faible budget du film qui n'a pas permis de rendre à l'image une animation de haute qualité. Le manque de détails des décors ou des personnages, ainsi que des plans parfois hasardeux, sont à noter. Quelques longueurs pourraient aussi déplaire. Mais ce n'est pas le plus important.

Car il faut voir ce film indubitablement pour la poésie de son histoire, une sorte de fable humaniste avec comme notion principale, le "respect".

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ᚤ Le film en 3 Termes ᚤ

Bambi (lol).
Sortez vos mouchoirs.
Respectez la nature !!

ᚕ Place hypothétique ᚕ

~ 20ème place.







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ᚘ Synopsis ᚘ

Un esprit gagne une deuxième chance de vivre à condition d'apprendre de ses erreurs. Il renait dans le corps de Makoto, un élève de 3ème qui vient de mettre fin à ses jours. L'esprit doit endurer la vie quotidienne de cet adolescent mal dans sa peau. Avançant à tâtons, s'efforçant de ne pas reproduire les fautes de Makoto, il va finalement découvrir une vérité qui va bouleverser son existence.



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Colorful s'inscrit parfaitement dans la lignée du précédent Keiichi Hara : nous sommes une nouvelle fois confrontés à une "tranche de vie", une histoire contée sans réelles fantaisies apparentes, dépouillé d'artifices superflus. Une histoire naturelle. Mais avec une trame de fond difficile, et qui je crois apparait comme assez tabou au Japon étant donné la recrudescence de ces drames : le suicide.
Même si naïf dans le fond, le film nous rappelle encore une fois que, malgré après avoir passé des moments difficiles, on peut toujours se relever. De plus, Keiichi Hara aux manettes, c'est par la mise en scène, ses dialogues, et les personnages, que l'émotion est transmis directement au spectateur. Et encore + que dans un Ete avec Coo, les répliques sont soignées, piquantes, et resserrées. Le quotidien du protagoniste est quant à lui facile à suivre, émouvant, mais le réalisateur aime tout de même insister sur la répétitivité des actions de ses personnages, ce qui crée encore et encore certaines longueurs (pour un film qui dépasse une nouvelle fois les 2 heures).
Point positif au contraire, c'est l'image, sobre, mais qui sur certains plans, déborde de poésie de grandeur.
J'ai personnellement anticipé le rebondissement de la fin du film, qui offre un peu les clefs à la compréhension du scénario,dès les 30 premières minutes. Mais reste que sans ce "certain évènement", la film aurait manqué de cette petite magie qu'il  a. Et son message aurait été aussi été moins percutant je présume...

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ᚤ Le film en 3 Termes ᚤ

Le cafard joyeux.
Ode à la vie.
Un fait de société ?

ᚕ Place hypothétique ᚕ

~ 30ème place.