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Dialogues de soutiens [FE Fates]

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3 participants

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Laslow - Beruka :


Laslow - Camilla :


Laslow - Soleil :


Dialogues de Laslow, terminés

EDIT : Tous postés, en attente de validation

descriptionDialogues de soutiens [FE Fates] EmptyRe: Dialogues de soutiens [FE Fates]

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Arthur – Elise

Rang C

Arthur : N’ayez crainte, Dame Elise ! Votre fidèle ami Arthur accourt pour vous sauver ! Pff, pff… Pfiou. Mille excuses, Madame. Il n’était pas dans mon intention de vous faire languir. Quand je pense que quelque canaille aurait pu vous approcher ! Je suis impardonnable.
Elise : Oh non, ne vous inquiétez pas, Arthur. Je voulais juste vous poser une question.
Arthur : Faites, Madame. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous répondre !
Elise : Vous êtes un homme de justice, n’est-ce pas, Arthur ? Je me demandais… Jusqu’où iriez-vous pour secourir une personne en détresse ?
Arthur : C’est simple, je me jette à chaque fois corps et larmes pour aider mon prochain ! Si une gente dame venait à perdre son fils, je parcourrais le monde à sa recherche. Lorsque je vois un vieillard qui peine à marcher, je lui prête mes jambes.
Elise : Vous êtes si bon.
Arthur : Si une personne à l’âme en peine, je la chatouille jusqu’à lui rendre le four rire. J’œuvre pour la paix future, c’est pourquoi j’interviens toujours dans les jeux de mains. Et je pense que les ennemis d’hier peuvent devenir des alliés dès demain. Euh… Oui enfin, vous avez compris. Comme toujours, je suis le pourfendeur du mal, le défenseur des plus faibles ! Je suis Arthur ! Le héros justicier !
Elise : Vous êtes si brave ! N’y a-t-il donc rien que vous ne puissiez faire ?
Arthur : Absolument rien, Madame.
Elise : Vous êtes vraiment incroyable, Arthur ! Vous être bien plus qu’un héros, vous êtes un… Un ultrahéros !
Arthur : Vous me flattez, Madame. Mais pourquoi toutes ces questions, ô princesse ? Êtes-vous souffrante ? S’il est quoi que ce soit qui vous perturbe, je fais le serment de l’anéantir pour vous.
Elise : Vraiment ? Eh bien, Arthur, en fait, je… … Je, euh… Oubliez cela.
Arthur : Qu’est-ce là ? Dites-moi ce qui vous trouble, Dame Elise, je vous en conjure. J’ai juré de vous aider à chaque instant, vous le savez.
Elise : Ha ha ! Oui, je sais… Désolée. Faites comme si je ne vous avais rien dit. Il y a certaines choses contre lesquelles même les ultrahéros ne peuvent rien faire… Donc, euh… Au revoir !
Arthur : Nom d’une pipe fendue, cette jeune femme est parfois bien mystérieuse…

Rang B

Arthur : Salutations, très chère Madame.
Elise : Bonjour Arthur. Est-ce que quelque chose ne va pas ?
Arthur : Je suis toujours tourmenté par notre dernier entretien. Oserai-je vous demander ce que vous étiez sur le point de me dire ? Je suis à votre service, Madame. Si vous le vouliez, je mettrais ma main coupée au feu. Pour vous, je décrocherais la lune dès le premier croissant. Je sauterais nu d’une falaise en criant votre nom. Je défierais le ciel septentrional tout en plongeant dans un cercle de feu !
Elise : Euh… Ce ne sera pas nécessaire. Non, vraiment, n’en faites rien. Ce… Ce que j’étais sur le point de vous dire… Ce n’est pas facile.
Arthur : Je vous crois. Vous n’étiez que l’ombre de vous-même ces derniers jours. Mais je suis prêt ! Ordonnez, je m’exécuterai sur-le-champ de bataille.
Elise : Fort bien. Vous l’aurez voulu. Ce que je voulais vous demander… concerne Messire Xander.
Arthur : Messire Xander ?
Elise : Oui, j’espérais que vous puissiez le faire...
Arthur : O-Oui… ?
Elise : Je me demandais si vous pouviez le faire sourire !
Arthur : Les dieux soient loués ! J’ai cru que vous vouliez le faire «souffrir» ! Voilà qui est hilarant ! Ha ha… Ha ha ha !
Elise : Hmm ?
Arthur : Euh, non rien, Madame. Ce n’est pas si drôle que ça.
Elise : Allons, gardez votre bonne humeur, Arthur. Vous en aurez besoin. Je vous avais dit que ce ne serait pas facile, même pour un héros de votre trempe.
Arthur : Ha ! Vous plaisantez ! Rien ne me résiste ! Surtout lorsqu’il s’agit de voler au secours de mon prochain !
Elise : Allons, Arthur. Vous êtes gentil, mais ne vous forcez pas pour moi.
Arthur : Me forcer ? Mais pas du tout. Je vais retrouver Messire Xander séance tenante. Vous allez voir ! En avaaant !
Elise : Il… Il y va vraiment maintenant ?!

Arthur : Dame Elise ! Je suis de retour.
Elise : Arthur ? C’était rapide ! Dites-moi vite, comment ça s’est passé ?
Arthur : À merveille. Messire Xander a ri à en avoir mal au ventre tout le temps où j’étais avec lui.
Elise : Vraiment ?! Comment avez-vous fait ?
Arthur : Eh bien, quand je suis arrivé, Messire Xander était au sommet d’une colline. Je suis monté aussi vite que possible, mais, alors que j’arrivais au sommet… Une pierre a eu raison de ma progression et m’a renvoyé bouler jusqu’en bas… C’était épique, croyez-moi ! Je crois que je n’avais jamais vu le prince rire autant...
Elise : Oh… Ce n’est pas vraiment ce que j’avais en tête.
Arthur : Oui, euh… C’est ce que je redoutais. Mais on peut toujours espérer.
Elise : Bon, peut-être que c’est impossible après tout. Il faudrait un miracle… Merci quand même, Arthur.
Arthur : Dame Elise…

Rang A

Arthur : Dame Elise ! J’ai vu Messire Xander et me suis entretenu avec lui. Nulle chute à déplorer, cette fois.
Elise : Vraiment ?!
Arthur : Oui. Je lui ai dit sans détour que son air lugubre ne lui rendait pas service. «La morosité ne sied guère à un roi !», lui ai-je dit. Il doit faire montre d’humanité ! Au nom de Nohr, je lui ai suggéré de sourire de temps à autre.
Elise : Vraiment ? Mais c’est génial, Arthur ! Vous a-t-il écouté ? Qu’a-t-il dit ?
Arthur : Il a ri.
Elise : Comment ?
Arthur : C’était plus comme un rire de moquerie, à vrai dire.
Elise : ...
Arthur : Enfin, on peut dire qu’il riait… Euh… De moi.
Elise : ...
Arthur : Voyez-vous, j’ai été pris d’une soudaine envie de… me soulager, en sa présence. Je me suis donc retenu comme j’ai pu, jusqu’à danser alors que nous parlions. Ma vessie m’a fait souffrir, mais la douleur de la défaite aurait été insurmontable. Pour ne pas vous décevoir, Madame, je suis prêt à tous les sacrifices.
Elise : Oh, Arthur… Je suis désolée. J’espère que vous allez mieux. Je me disais bien que les choses ne pouvaient pas bien se passer. Vous avez fait de votre mieux, c’est tout ce qui importe...
Arthur : Dame Elise...
Elise : Xander était si heureux, avant… Il prenait plaisir à plaisanter et à jouer avec moi, mais depuis que la guerre a éclaté… Il n’est plus le même. Il sourit toujours, bien sûr, mais pas de la même façon. C’est pour ça que j’ai demandé votre aide. Je veux juste qu’il redevienne comme avant. Je ne veux pas qu’il passe son temps à broyer du noir.
Arthur : Dame Elise… … Je comprends. Laissez-moi faire.
Elise : Non, ce que je demande est impossible. Xander sera bientôt roi. Je suis sûre qu’il a d’autres chats à fouetter. Des chats et plein d’autres choses que je n’imagine sûrement même pas...
Arthur : Sauf votre respect, je ne suis pas d’accord. Ce n’est pas impossible ! Je suis Arthur, le héros justicier. Et, devrais-je ajouter, votre serviteur dévoué ! J’existe pour vous servir, vous, ainsi que le trône de Nohr, dans la vie et dans la mort. Cela me prendra peut-être du temps, mais un jour, je réussirai ! Et ça, je vous le promets.
Elise : Merci Arthur… Je suis rassurée rien que de vous entendre. Je savais que je pouvais compter sur vous.
Arthur : Madame est trop aimable. Je ne suis pas digne de sa générosité !

Rang S

Arthur : Ah, vous voilà ! Je vous remercie d’être venue.
Elise : Qu’y a-t-il ? S’agit-il de Messire Xander ?
Arthur : Non, pas exactement… Bien que ce soit lié.
Elise : Vraiment ? Parce que je voulais vous demander d’oublier ce dont je vous ai parlé. Vous savez, faire sourire Xander ? C’est probablement de ma faute, alors...
Arthur : Ne dites pas cela, comment pourriez-vous rendre Messire Xander malheureux ?
Elise : Non, Arthur. Je ne veux pas dire que c’est de ma faute s’il est malheureux. Je pense juste que ce que j’ai demandé est absurde. J’ai toujours vu Xander comme mon héros. Comme une petite fille qui regarde son père avec admiration, vous savez ? Sauf que je n’ai jamais ressenti cela envers notre père, justement. Quand ça  n’allait pas, c’est vers Xander que je me tournais. Il souriait toujours, à l’époque, et passait son temps à rire. Mais parfois, il faut que les gens changent pour pouvoir accomplir leur destinée. Avec un tel poids sur les épaules, comment aurait-il pu garder son insouciance ? Si ça avait été le cas, nous n’aurions personne vers qui nous tourner, à présent.
Arthur : Dame Elise...
Elise : Pardon, je crois que j’ai été piquée de nostalgie. Je suis simplement triste de ne plus pouvoir jouer avec lui comme autrefois. C’est mon problème, pas le sien. Je dois juste accepter de partager mon héros...
Arthur : Votre héros ? Et à quoi ressemble-t-il, le héros de vos rêves ?
Elise : Pardon ?
Arthur : Quand vous pensez au héros de vos rêves, que voyez-vous ?
Elise : Euh… Je ne sais pas. Tout bien réfléchi… Je crois qu’il vous ressemblerait beaucoup, Arthur.
Arthur : C-Comment ?
Elise : Vous êtes quelqu’un de bon et de loyal. Et un justicier par-dessus le marché ! En plus, je suis sûre que vous feriez un très bon père, c’est évident. Avec trois enfants sous chaque bras et votre femme à vos côtés… Oui, parfait ! La femme que vous allez épouser sera très heureuse, Arthur, j’en suis sûre.
Arthur : Dame Elise...
Elise : Quelque chose ne va pas ?
Arthur : Ce n’est rien. Je suis juste content, voilà tout. J’ai quelque chose à vous dire, moi aussi. Cela concerne précisément ce dont vous venez de parler.
Elise : Pardon ?
Arthur : Dame Elise, vous êtes la femme la plus simple qu’il m’ait été donné de rencontrer. Vous regarder soulage mon cœur de 1 000 fardeaux. Vous êtes absolument unique. C’est cela qui me pousse à vouloir vous procréer. Euh… vous protéger. Il ne s’agit pas de devoir ni de justice. En vérité, je ne puis imaginer vivre sans vous. Alors, si vous pensez que j’en vaux la peine, ma mie… Voulez-vous m’épouser ?
Elise : Quoi ?
Arthur : Dame Elise, voulez-vous devenir ma femme ?
Elise : JE… Je ne sais pas quoi dire.
Arthur : Je comprends. Il est normal que vous hésitiez. Même si vous m’aimez, je ne suis pas de votre pointure… Une princesse doit épouser un prince, après tout, n’est-ce pas ? Notre union risque de faire sandale à la cours. Euh… scandale. Alors je vous en prie, prenez le temps d’y réfléchir. Cela doit venir de vous.
Elise : Oh, Arthur. C’est vrai, je vous aime, mais ce ne sont pas les nobles que je crains. C’est Xander… Quelque chose me dit que ça ne va pas lui faire plaisir.
Arthur : N’ayez crainte, ma mie. Je porterai moi-même la nouvelle à Messire Xander. Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il accepte notre union. Messire votre frère sourira bien, et je sourirai le dernier.
Elise : Eh bien, présenté comme ça… Oui, Arthur… Je le veux !

Arthur – Camilla

Rang C

Camilla : Pff...
Arthur : Dame Camilla ? Quel est le problème ? Non, ne dites rien, laissez-moi deviner. Vous êtes… préoccupée… par… quelque chose.
Camilla : Ouah… Comment avez-vous pu deviner ?
Arthur : Ha ha ! Même le plus impassible des visages n’est qu’un livre ouvert à mes yeux. Bien, alors ? Quelle est la source de ce désagrément ? Puis-je vous aider ?
Camilla : Puisque vous le demandez… C’est au sujet de… Corrin.
Arthur : Vous voulez dire… Votre sœur/frère ? N’êtes-vous pas très proche l’une/l’un de l’autre ?
Camilla : Si, justement. Je déborde d’amour pour Corrin.
Arthur : Ah… C’est un état qui nécessite un passage éclair chez l’apothicaire...
Camilla : Non Arthur, vous ne comprenez pas. Je rappelle sans cesse à Corrin combien je l’aime, mais ça ne suffit pas.
Arthur : Hmm… La situation est compliquée… Mais je pense avoir une solution.
Camilla : Allez-y, je suis prête à tout.
Arthur : Très bien ! Je m’en vais de ce pas chanter votre amour à Dame/Messire Corrin !
Camilla : Doucement ! La situation est délicate… Choisissez vos mots avec soin. Ou… En fait, laissez-moi plutôt les choisir pour vous...
Arthur : Splendide. Je ne suis qu’une page blanche soumise à votre plume ! À votre service.
Camilla : Parfait ! Voilà ce que j’aimerais que vous lui disiez…

Rang B

Arthur : Bonjour, Dame Camilla. J’ai une heureuse nouvelle à partager avec vous.
Camilla : Ah ? Avez-vous transmis mon message à Corrin ? Qu’a-t-elle/il dit ?
Arthur : En effet. Et j’ai bien peur d’avoir de mauvaises nouvelles à ce sujet.
Camilla : Mais ?! Vous venez de me dire que vous aviez une heureuse nouvelle pour moi ?
Arthur : Oh ! Ha ha ! Un malentendu des plus compréhensibles. L’heureuse nouvelle portait sur l’accomplissement de ma mission ! La mauvaise est que cette mission fut un échec cuisant.
Camilla : Oh non… Bon, dites-moi tout.
Arthur : Avec plaisir ! Pour commencer, j’ai pris la décision de transmettre votre message le soir venu… Afin de ne pas interrompre les nombreuses activités diurnes de votre sœur/frère. J’ai également jugé plus prudent de lui susurrer votre message à travers la porte.
Camilla : Pourquoi diantre est-ce qu’une telle chose vous viendrait à l’esprit ?!
Arthur : J’ai pensé qu’il serait bien plus courtois de ne pas interrompre ses activités nocturnes. Bref, j’ai en tout cas reçu une réponse étrange et quelque peu menaçante. «Ça suffit ! Arrêtez ça !»
Camilla : Je vois...
Arthur : Je vous en prie, ne pleurez pas, Dame Camilla. Je suis sûr que Son Altesse avait une très bonne raison pour répondre de la sorte.
Camilla : Attendez… Si vous n’avez fait que murmurer derrière sa porte… L’avez-vous au moins vue/vu ? On lui a récemment demandé de changer de chambre pour des raisons de sécurité...
Arthur : Je… Je l’ignorais.
Camilla : Alors vous parliez peut-être à quelqu’un d’autre !
Arthur : Ha ha ! Au vu de ces nouvelles informations, c’est même presque sûr ! En fait, maintenant que j’y pense… Il me semble avoir entendu quelqu’un chanter. Si j’en crois mon ouïe surdéveloppée, je jure qu’il s’agissait de Dame Azura. Toutes mes excuses, Madame. Il semblerait que je vous ai causé un tort immense.
Camilla : Bah… Tout le monde fait des erreurs. Vous en faites simplement plus que les autres.
Arthur : Permettez-moi, s’il vous plaît, de me rattraper. Laissez-moi vous aider.
Camilla : Très bien...
Arthur : Merci infiniment. Je saurai être à la hauteur de cette confiance.

Rang A

Arthur : Dame Camilla, j’ai accompli ma mission.
Camilla : Je ne suis pas sûre d’avoir envie d’entendre la suite, mais allez-y...
Arthur : Mais certainement… Je vais dès à présent clarifier toute ambiguïté… J’ai lamentablement échoué.
Camilla : Oh… non ! Bon, donnez-moi des détails, aussi déplaisants soient-ils.
Arthur : Très bien, Madame. J’ai tout d’abord cherché à dissiper tout malentendu avec Dame Azura. La chance m’a souri, car figurez-vous qu’elle était en compagnie de votre sœur/frère ! Essayant donc de faire un seul coup avec deux pierres, comme le dit l’expression… J’ai tout d’abord présenté de plates excuses à Dame Azura. Mais, surprise, elle nie formellement avoir eu notre précédente conversation. Je me suis ensuite jeté devant Son Altesse Corrin pour lui proclamer votre amour. Et… Eh bien, son regard était des plus étranges...
Camilla : Et ?
Arthur : Et c’est alors qu’elle/il s’est écriée/écrié : «Alors c’était vous !»
Camilla : Et ?
Arthur : Et… C’est alors que j’ai saisi à pleine main l’opportunité de m’enfuir à toutes jambes.
Camilla : Bon, tout cela m’évoque en effet un échec total, mais quelque chose m’échappe.
Arthur : Hmm… Quoi donc ? Aurais-je omis de vous parler de la calèche qui m’a renversé avant cette rencontre ?
Camilla : En effet, oui  Avez-vous subi un choc à la tête ?
Arthur : Oh que oui ! Et pas qu’un, ni deux, ni même trois, mais quatre !
Camilla : Quatre ? Comment est-ce possible ? Êtes-vous sûr que c’était une calèche ?
Arthur : J’ai bien peur de n’être plus sûr de rien...
Camilla : Pauvre Arthur… Peut-être que votre échec n’était finalement pas si lamentable que ça.
Arthur : Que voulez-vous dire ?
Camilla : Ne comprenez-vous pas ? Vous avez sûrement confondu Azura et ma sœur/mon frère !
Arthur : Eh bien, cela expliquerait en effet certaines… choses. Je suis terriblement désolé d’avoir commis cette nouvelle bourde, Dame Camilla. Comment pourrais-je jamais me faire pardonner ?
Camilla : Ce n’est rien Arthur, ne soyez pas si dur envers vous-même. J’ai entendu dire que le chance n’avait guère pour habitude de vous sourire… Et pourtant vous continuez à relever tous les défis qui s’offrent à vous. C’est une qualité admirable.
Arthur : Dame Camilla, votre bonté est sans limite. Si vous consentiez à m’offrir une dernière chance d’accomplir cette tâche, je...
Camilla : Malheureusement, ma bonté a des limites…

Rang S

Arthur : Ah, Dame Camilla. Merci d’avoir accepté de me rencontrer.
Camilla : Bonjour Arthur. Je suis heureuse de vous voir, mais si c’est au sujet de ma sœur/mon frère… Ne vous inquiétez donc plus pour ça.
Arthur : Non… Il ne s’agit en aucun cas de cela, Madame. En fait, c’est à notre sujet.
Camilla : «Notre» ? Quoi, vous et moi ?
Arthur : Oui. En dépit de mes erreurs, vous m’avez traité avec gentillesse et bonté. Je sais que tout nous sépare et que la lune serait un objectif bien plus à ma portée… Mais comme le dit l’expression : «Sans péril, l’épée rouille»… Alors… Voulez-vous m’épouser ?
Camilla : Arthur, avez-vous encore croisé une calèche en venant ici ?
Arthur : Comment ?
Camilla : Regardez-moi bien… Je suis Camilla. Vous vous en rendez compte ?
Arthur : Ha ha ! Mais bien sûr ! Qui d’autre ?
Camilla : Désolée, je… Je préfère être sûre.
Arthur : Bien… Alors c’est un «non», n’est-ce pas ?
Camilla : Oh non, non, pas du tout. C’est un «oui» !
Arthur : Mais… Vous venez de dire «non» deux fois, alors… Hum...
Camilla : Oui, oui, oui, c’est «oui», Arthur ! Vous êtes l’homme le plus malchanceux que j’ai rencontré, et pourtant… Votre loyauté et votre honnêteté m’attirent énormément.
Arthur : Ha ha ! Excellent ! Mais il y a autre chose… J’avais choisi une très belle alliance… Mais alors que j’étais sur la route…
Camilla : N’en dites pas plus. Je suis déjà heureuse que vous soyez arrivé ici en seul morceau.

Arthur – Benny

Rang C

Arthur : Bonjour Benny ! Eh bien, mon ami, que faites-vous ainsi à l’écart ? Qu’est-ce qui vous tourmente au point de vous être faufilé loin de vos camarades ?
Benny : Je suis bien ici...
Arthur : À d’autres ! Venez donc rejoindre vos frères d’armes, enfin !
Benny : Non, je préfère rester là… Je ne veux pas les effrayer.
Arthur : Effrayer nos amis ? Comment une telle chose serait-elle possible ?
Benny : C’est à cause de mon visage… Enfin, ce n’est pas grave. J’ai l’habitude. C’est comme ça depuis toujours, alors...
Arthur : Ainsi, vous avez ruminé une amère solitude pendant tout ce temps ? Quel déchirement. Mais ces jours sombres sont derrière vous. Je vous délivrerai des affres de l’isolement !
Benny : Vous… Vous pouvez vraiment faire cela ?
Arthur : Oui ! À cœur baillant, rien d’invincible ! Enfin, je crois… Voyons… Parfait. Voici la manière dont nous allons procéder. Nous afficherons tous deux un sourire radieux et nous dirigerons vers le groupe. Alors, nous déclarerons d’une seule voix : «Comment vous portez-vous, les amis ?» Ils ne manqueront pas de s’étonner de votre soudaine amabilité. Vous n’aurez alors plus qu’à leur dire : «Voilà mon vrai visage» !
Benny : Ça a l’air si simple… Mais j’ai peur que...
Arthur : Chassez vos craintes ! Je ne prétends d’ailleurs pas tout résoudre ainsi. Cependant, il est essentiel de traiter ces problèmes étape par étape. Alors, êtes-vous prêt ?
Benny : J-Je crois que oui… Mais j’ai un mauvais pressentiment…

Rang B

Benny : Argh. C’était un fiasco… Ils ont encore plus peur de moi qu’auparavant…
Arthur : Je suis navré, mon ami. J’étais à des lieues d’imaginer un tel dénouement… Tout allait si bien au début. Nos pas étaient sûrs et nos sourires rayonnants… Seule la partie «Voilà mon vrai visage» ne s’est pas déroulée comme prévu.
Benny : Oh...
Arthur : Vous n’y êtes pour rien, cher ami.
Benny : Non, ce n’est pas ma faute ! Si j’avais su… J’aurais mieux choisi mes mots.
Arthur : Certes. Mais comment aurions-nous pu prévoir de déferlement de Sans-Visages ? Depuis quand ces gredins suivent-ils les gentilshommes à l’intérieur ? Quelle malchance d’avoir dit «Voilà mon vrai visage» juste quand ils sont arrivés !
Benny : Inutile de s’entêter… Je suis né pour effrayer les gens, un point c’est tout…
Arthur : Ne dites pas cela ! Je vous interdis de céder au défaitisme ! Il faut persévérer ! Je suis certain que nos amis savent que vous n’êtes pas le roi des Sans-Visages. Ils… Ils ont dit cela saisis par l’effroi. Mais ils se sont excusés ensuite ! Cependant, je vous accorde que nous ne devons plus rien laisser au hasard… Voyons, laissez-moi réfléchir… J’y suis ! Je viens d’avoir une autre idée géniale ! Ce plan ne peut pas échouer !
Benny : Je ne suis pas sûr… Ça a déjà raté une fois.
Arthur : Ha ha ha, soyez tranquille ! Cette fois notre triomphe est certain ! Écoutez un peu…

Rang A

Arthur : Je vous présente derechef mes excuses… Mon plan infaillible… avait une faille. Je suis mortifié du tour malheureux qu’ont pris les événements, Benny.
Benny : Inutile de vous excuser.
Arthur : Si fait, je suis seul à blâmer. Ma stratégie de l’estomac s’est avérée un cuisant échec. Mais j’ai songé que la cuisine ne requérait nulle aptitude de conversation… Et qu’un bon plat vous permettrait de reconquérir l’affection de nos amis.
Benny : C’était une bonne idée, Arthur. Et mes steaks étaient savoureux.
Arthur : Un fumet délectable. C’est d’ailleurs sans doute ce qui a attiré cette horde d’ours.
Benny : Les ours sont friands de mes recettes.
Arthur : J’ai tenté de sauver le festin en chargeant la plus imposante de ces bêtes sauvages… Puis je ne me souviens de rien… Sinon d’une migraine épouvantable au réveil… Je n’ai pas été à la hauteur, mon ami. Je suis navré.
Benny : Ne vous excusez pas. Cela aurait pu être pire.
Arthur : Comment donc ?
Benny : Eh bien, cet ours vous a assommé. Alors que nos camarades étaient saisis d’épouvante. Certains ont d’ailleurs hurler de peur, même s’il l’ont nié par la suite, bien entendu. Je leur ai alors dit que ces ours n’avaient pas de mauvaises intention. Ils ne feraient pas de mal à une mouche. Ce sont mes amis.
Arthur : Vos… amis ?
Benny : J’ai grandi à la campagne. Les ours et moi nous sommes toujours bien entendu. Et ces ours en particulier sont des amis d’enfance.
Arthur : Mais… Lorsque j’ai attaqué le plus gros, il m’a assommé sans plus de cérémonie !
Benny : Oui, il en était navré. Mais il a souligné que c’est vous qui aviez initié le combat.
Arthur : Il a dit cela ? L’ours ? Votre ours vous a dit cela ?
Benny : Oui, puis les esprits se sont apaisés. Les ours ont compris eux aussi. Ils se sont même attablés avec nous. Après le dîner, la princesse/le prince Corrin a eu un mot que je n’oublierai jamais… «Lier amitié avec ces bêtes effrayantes atteste de votre grand cœur» a-t-elle/il dit. Tout le monde a acquiescé comme un seul homme. J’étais au bord des larmes. Jamais je ne m’étais senti aussi aimé… Et c’est grâce à vous, mon ami.
Arthur : Ma foi, il se déroule des choses bien extraordinaires quand je suis inconscient.
Benny : Avant que je n’oublie, j’ai un cadeau pour vous. Je tiens à vous remercier. Je l’ai fabriqué avec l’aide des ours.
Arthur : C’est un porte-bonheur ?
Benny : Il s’agit d’une pierre de la couleur du miel. Elle conjure la mauvaise fortune. Vous avez parlé de votre malchance, tantôt. J’ai pensé que cela vous serait utile.
Arthur : Vous êtes un modèle pour nous tous, Benny. Merci. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à me le demander.
Benny : Vous aussi, Arthur. La prochaine fois qu’un ours vous attaque, appelez-moi...[/spoiler]

[spoiler="Arthur - Beruka"]Arthur – Beruka

Rang C

Arthur : Bonjour, Beruka ! Je voulais te demander quelque chose. Je t’ai vue t’entretenir avec un personnage douteux, tantôt. Loin de moi l’idée de m’immiscer, mais… De qui s’agit-il et de quoi parliez-vous ?
Beruka : … Ce ne sont pas tes affaires.
Arthur : Faire régner la justice est toujours mon affaire. Et cet individu la menace. Je ne puis songer que tu fomentes quoi que ce soit d’honorable avec lui, Beruka. Songe à Dame Camilla. Elle serait mortifiée de te savoir liée à quelque forfaiture...
Beruka : ...
Arthur : Tu ne sembles guère prompte à défendre ton cas. Sache du moins que moi, le bras armé de la justice, je garde les yeux sur toi.
Beruka : La justice, dis-tu ? De quoi s’agit-il, au juste ? C’est un mystère, pour moi...
Arthur : Tu as soif d’en apprendre davantage sur la justice ? Alors, écoute-moi ! La justice incarne bien des choses. À mes yeux, c’est une règle de conduite. La justice, c’est devancer le réveil de ses camarades pour effectuer une patrouille… C’est courir par monts et par vaux à la recherche d’un enfant égaré… La justice, c’est être l’œil des aveugles et les jambes des estropiés… C’est s’associer aux sanglots d’un enfant jusqu’à ce qu’il soit apaisé… La justice, c’est lever l’épée du châtiment tout en tendant la main de la miséricorde… La justice, c’est tout cela et plus encore ! Enfin, c’est comme ça que je vois les choses...
Beruka : … Intéressant...
Arthur : Vraiment ? Mon ode à Dame Justice dissipe-t-elle les brumes de ta perplexité ? Dans ce cas, je poursuis ! Voyons… La justice, qu’est-ce encore ?

Rang B

Arthur : Tiens, Beruka ! Comment te portes-tu en cette belle journée ? Oserai-je m’enquérir des progrès de ta réflexion à propos de Dame Justice ?
Beruka : Oui, je crois que j’y vois un peu plus clair… Du moins, je conçois un peu mieux ce que la justice représente à tes yeux.
Arthur : Formidable ! Pour être franc, j’ai été surpris de l’attention avec laquelle tu m’as écouté.
Beruka : Eh bien, personne ne m’avait jamais parlé du bien, du mal et de toutes ces choses… J’imagine que c’est pour cela que j’ai souffert ta harangue…
Arthur : Je vois...
Beruka : Bien, je dois y aller. Au revoir.
Arthur : Un instant ! Où te rends-tu exactement ?
Beruka : Je ne peux pas te le dire.
Arthur : Serait-ce lié à cet individu suspect avec lequel tu complotais l’autre jour ?
Beruka : En effet. J’ai accepté un contrat d’assassinat.
Arthur : Oh… Et quelle est ta cible ?
Beruka : Il s’agit d’un haut dignitaire en visite dans la capitale.
Arthur : Voilà une coïncidence troublante… J’ai moi-même accepté une mission consistant à protéger un haut dignitaire. Son entourage craint qu’il ne fasse l’objet d’un assassinat. Je m’y rends de ce pas.
Beruka : Attends… Est-ce que… ?
Arthur : J’en ai bien peur, aussi funeste que cela paraisse.
Beruka : … Je te signale que j’honore toujours mes contrats
Arthur : Tiens donc, encore une coïncidence. Figure-toi que moi aussi.
Beruka : …
Arthur : …

Rang A

Arthur : Beruka ! Il faut que je te parle ! M’expliqueras-tu pourquoi tu as renoncé à assassiner ce dignitaire ? Tu prétendais pourtant que rien ne pouvait te détourner d’une mission… Mon discours sur le justice t’aurait-il inspiré quelque scrupule ?
Beruka : Quel égocentrisme...
Arthur : Soit. Puisque mon discours n’y était pour rien, dis-moi ce qui a retenu ton bras.
Beruka : J’ai découvert qu’un autre agent était impliqué.
Arthur : Un autre agent ?
Beruka : Oui, il y avait un autre assassin.
Arthur : Oh ? Tu en es sûre ?
Beruka : Certaine. Je surveillais ma cible, tapie dans une ruelle adjacente… J’attendais le moment propice pour exécuter ma besogne, quand soudain… Une carriole a fait irruption et a foncé sur toi.
Arthur : Ah… Tu as assisté à cela ?
Beruka : Oui, ainsi qu’à ce toit qui s’est effondré sur toi, t’aplatissant comme une crêpe.
Arthur : En effet, c’était un moment éprouvant.
Beruka : Une telle machination portait la signature d’un assassin expérimenté. J’ignore encore quel était son objectif, mais il en avait de toute évidence après toi. C’est pourquoi j’ai jugé plus opportun d’effectuer une retraite stratégique. Rien n’est plus dangereux que d’opérer sans connaître les plans de son ennemis.
Arthur : … Eh bien, je suppose que l’essentiel est d’avoir mené ma mission à bien.
Beruka : Il y a autre chose.
Arthur : Ne me dis pas que tu m’as vu trébucher dans une flaque de boue au retour ?
Beruka : Non… Vois-tu, tout s’est bien passé, en fin de compte. Mais si j’avais dû achever ma mission, j’aurais peut-être été contrainte de t’occire. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, n’est-ce pas ?
Arthur : Tu sembles soulagée que je sois encore en vie. On n’attend guère de telles paroles de la bouche d’une tueuse endurcie.
Beruka : Non, sans doute pas. Il faut croire que j’ai encore envie de t’entendre palabrer sur Dame Justice. Je n’en aurai guère l’occasion si je t’expédie six pieds sous terre. D’ordinaire, ces discours sont l’apanage des vieux fous et des politiciens véreux… Mais toi, tu es différent. Tu es passionné, tu crois manifestement à ce que tu dis. Bref, passe-moi l’expression, mais tu es un fieffé imbécile.
Arthur : Merci, Beru… Comment ? Je… Je ne m’attendais pas à cela...
Beruka : Je regrette, mais c’est la vérité. Seul un imbécile ne vivrait que pour la justice.
Arthur : Ha ha ha ! Je serais bien curieux de t’entendre développer cette thèse. Nous pourrons en profiter pour nous entretenir davantage sur Dame Justice !
Beruka : Hum… Pourquoi pas…

Rang S

Beruka : Me voilà, Arthur. De quoi voulais-tu parler ?
Arthur : Beruka ! Bonjour...
Beruka : Quelle est cette lubie ? Pourquoi un rendez-vous au milieu de nulle part ?
Arthur : Il faut que nous devisions sérieusement. J’ai beaucoup réfléchi, et… Aaah !
Beruka : Que… Pourquoi avoir tendu ce traquenard ici ? Depuis quand y a-t-il un trou ? Faut-il y voir l’œuvre de l’assassin qui a saboté ma dernière mission ? Arthur ! Et si sa cible n’était pas le dignitaire… Si c’était à toi qu’il en voulait ? Viens, donne-moi ta main.
Arthur : M-Merci… Je te dois la vie.
Beruka : On ferait mieux de ne pas s’éterniser. Cet endroit ne me dit rien qui vaille…

Beruka : Ici, nous serons en sécurité. Nous l’avons échappé belle.
Arthur : En effet. Avant que d’autres calamités n’adviennent, je voulais t’offrir ceci...
Beruka : Un… Un anneau ?
Arthur : Pardonne-moi si cette demande te semble un peu abrupte, mais… veux-tu m’épouser ?
Beruka : Que… Je n’arrive pas à y croire… Tu… Tu es vraiment étrange ! C’est vrai, quand je suis avec toi… Je me sens… J’ai l’impression de… M-Mais le mariage ? Les sentiments, l’amour, toutes ces choses… C’est pur hiéroglyphe pour moi ! Je n’y comprends pas un mot !
Arthur : Je suis quelqu’un de persévérant, Beruka. Je ne crains pas l’obstacle. Je t’entretiendrai d’amour jour et nuit s’il le faut. Jusqu’à ce que tu  comprennes. Je n’aspire qu’à te parler, qu’à te protéger, je ne désire que t’offrir mon cœur. Je veux partager chaque minute de mon existence avec toi !
Beruka : … Je… Je crois que je comprends. Pour te remercier de m’apprendre à aimer, je vais éliminer ton mystérieux assassin.
Arthur : Hum, justement… Il n’y a… Il n’y a pas de mystérieux assassin.
Beruka : Comment cela ?
Arthur : Le mauvais sort s’acharne sur moi, voilà l’unique raison de mes mésaventures. Il n’y avait nul spadassin perfide tapie dans l’ombre, rien qu’un justicier malchanceux.
Beruka : … …
Arthur : Beruka ? Tout… Tout va bien ?
Beruka : Hé hé hé… Ha ha ha ha !
Arthur : Qu’y a-t-il ? C’est la première fois que je te vois rire ainsi !
Beruka : Hé hé… Je te demande pardon… Mais être la dupe d’un assassin qui n’existe pas… Reconnais que c’est drôle ! Enfin, je crois qu’il convient de bénir ta malchance. Sans elle, sans ces incidents en cascade, nous ne nous serions pas rapprochés ainsi.
Arthur : Et jamais je n’aurais connu la volupté d’ouïr le plus charmant rire qui soit.
Beruka : Quand nous serons mariés, je te préserverai du mauvais sort, Arthur. Après tout ce que tu m’as appris… C’est bien le moins que je puisse faire.
Arthur : Dois-je comprendre que… tu acceptes ?
Beruka : Avec joie. Merci, Arthur.
Arthur : Merveilleux ! Nous serons les serviteurs de Dame Justice les plus heureux qui soient !

Arthur – Nyx

Rang C

Nyx : Vous vous rendez quelque part, Arthur ?
Arthur : Mais oui, exquise créature ! Je conduis au spectacle ces jeunes villageois. Leurs gardiens ont dû s’absenter et ont fait appel à mes services. J’ai bien sûr accepté !
Nyx : Quel galant homme vous faites. Mais je crains qu’il ne vous faille revenir sur votre parole, pour la sécurité de tous.
Arthur : Que dites-vous là ? Quel danger peut bien nous menacer par une si belle journée ?
Nyx : Les augures sont formels.
Arthur : Je vois ! Vous ne pouvez résister aux attraits de l’art divinatoire… Je prends note de votre avertissement, mais je n’ai, hélas, pas grand choix ! «Mon amie a un mauvais pressentiment, il me faut renoncer à surveiller les enfants.» Que la mort m’emporte sur l’heure si je prononce un jour une si piètre réplique !
Nyx : Je comprends, mais la situation est grave. Vous ne pouvez pas y aller.
Arthur : Au contraire, malheureuse, je ne peux tout simplement pas ne pas y aller ! Sachez cependant que votre sollicitude ne touche. À présent, le devoir m’appelle !
Nyx : Attendez. Puisque vous n’entendrez pas raison, je vous prie de porter ceci sous votre armure.
Arthur : Quel est ce manuscrit, un vieux grimoire ? Il est d’une épaisseur peu commune !
Nyx : Vous ne pourrez certes pas le lire, mais vous comprendrez bientôt son utilité. Faites-moi confiance et tout ira bien.

Rang B

Arthur : Très chère Nyx, permettez-moi de vous présenter mes plus plates excuses. J’ai eu bien tort de faire si peu cas de vos avertissements et de votre divination.
Nyx : Que s’est-il passé ? J’avoue que je suis curieuse d’apprendre les détails.
Arthur : Ma foi, j’ai conduit les enfants au spectacle de magie de Mandoni le Magnifique. Elle exécute un tour des plus étonnants : un volontaire entre dans une boîte, et...
Nyx : Elle transperce la boîte de son épée, oui. Je connais le concept, c’est très commun. Et fort simple à réaliser, il suffit d’utiliser une épée truquée. Mais je crois deviner la suite...
Arthur : Et je crois, moi, que vous devinez bien ! Poussé par l’enthousiasme de mes protégés, je me portai volontaire. Je parvins non sans peine à m’introduire dans la boîte qui m’apparut très ordinaire. Tout allait donc pour le mieux, lorsque soudain… Une lame qui n’avait rien de truqué traversa le bois de mon curieux abri !
Nyx : C’était bien là ma vision...
Arthur : Quand la lame toucha ma cuirasse, je commençai à suspecter quelque fourberie. Mais la pensée des enfants qui assistaient au spectacle figea mon cri dans ma gorge. Pas question de passer pour un lâche, il ne s’agissait que d’un tour de passe-passe ! Je décidais donc de faire taire mes inquiétudes et de garder le silence. C’est alors que l’épée perça mon armure, prête à poursuivre son inexorable avancée ! Alors que tout semblait perdu, votre vieux grimoire bloqua la lame perfide.
Nyx : Bien sûr. Ne vous avais-je pas dit que vous comprendriez bientôt son utilité ? L’avenir se révèle souvent à moi, mais il est rare que le message soit aussi clair. Peut-être est-ce toujours le cas quand il s’agit d’un esprit simp… Je veux dire, d’un cœur pur. Je dois préciser que qui échappe à son destin s’expose souvent à un sort bien pire. Mais vous êtes mon ami, et je ne pouvais vous laisser courir ainsi à votre perte.
Arthur : C’est admirable de votre part, et vous avez ma gratitude éternelle ! Et puisque nous parlons des dangers que l’avenir nous réserve… J’ai été chargé d’accompagner Dame Elise au dîner de ce soir. Sauriez-vous me garantir que tout se passera pour le mieux ?
Nyx : Je vois que l’art divinatoire trouve désormais grâce à vos yeux ! Pourtant, je vous l’ai dit, il est dangereux de chercher à modifier le sort.
Arthur : Je ne demande pas une description précise des événements… plutôt un ordre d’idée.
Nyx : Si vous insistez, je vais scruter pour vous les brumes de la destinée… Hmm… Intéressant. Très intéressant.
Arthur : Qu’y a-t-il ? Ou plutôt, qu’y aura-t-il ? Enfin qu’avez-vous vu ? Dites-le-moi !
Nyx : Soyez prêt à essuyer les foudres d’une personne de votre connaissance.
Arthur : Les… Les foudres ? Moi ?! Bonté divine, mais pour quelle raison ?!

Rang A

Arthur : J’ai le grand regret de vous l’annoncer… Votre prédiction était juste. Dame Elise s’est retrouvée fort mécontente de moi.
Nyx : Vous m’en voyez terriblement navrée. Racontez-moi ce qui s’est passé.
Arthur : Le dîner s’annonçait tout à fait charmant, et nous prîmes nos sièges sans encombre. Lorsqu’on me demanda ce que je souhaitais boire, je demandais un verre d’eau claire. Le vrai justicier de garde d’embrumer ses sens dans les vapeurs de l’alcool ! Lorsque tout le monde fut servi, nous trinquâmes comme le veut la coutume. Ma gorge étant sèche, je vidai mon verre d’un seul élan ! Mais hélas...
Nyx : Votre verre était plein d’alcool, n’est-ce pas ?
Arthur : En effet ! On m’avait servi par erreur un plein verre d’une puissante eau-de-vie. Le manque d’habitude et la rapidité de la prise eurent vite raison de ma résistance. En quelques instants, je sentis pas vision se brouiller et me perception s’altérer...
Nyx : Et c’est alors que le malheur arriva...
Arthur : Précisément. J’achevais tout juste les hors-d’œuvre, et le pain n’avait pas encore été apporté.
Nyx : Poursuivez...
Arthur : Pris de vertige et la vision brouillée, je me saisis comme je pus d’un morceau de pain. Je le portais à mes lèvres  et y plantai avidement mes dents, quand soudain...
Nyx : Soudain ?
Arthur : Je compris que mon morceau de pain n’était autre que la chevelure de Dame Elise.
Nyx : Je dois dire que sa coiffure se prête en effet à pareille confusion… Ha ha ha !
Arthur : Oh...
Nyx : Pardonnez-moi. Je ne voulais pas minimiser votre infortune.
Arthur : Je vous en prie, ne vous excusez pas ! Je n’avais pas envisager mon histoire ainsi, mais il est vrai que la chose est cocasse.
Nyx : Eh bien, d’une certaine façon, oui… Je dois admettre que j’aime de plus en plus me pencher sur votre destinée. Elles est riches en mésaventures toutes plus invraisemblables les unes que les autres !
Arthur : Je me vois forcé d’en convenir. Mais si mes histoires ont le mérite de vous faire rire, je m’accommode de mon sort !
Nyx : Pour cela, n’en doutez jamais !

Rang S

Nyx : Quelque chose ne va pas ? Vous me semblez guidé par l’urgence.
Arthur : Douce Nyx, merci de m’accorder cette entrevue. Je souhaite porter un problème de première importance à votre attention.
Nyx : Quel est-il ?
Arthur : Veuillez m’excuser d’avance… Je ne devrais pas demander ceci à une dame, mais… Quel âge avez-vous ?
Nyx : Quand bien même j’accepterais de vous répondre… Ça change quoi pour vous ?
Arthur : Je ne voulais pas vous offenser. C’est juste...
Nyx : Mmh… C’est bon. De toute façon vous avez forcément une bonne raison… Mon apparence est trompeuse. Je suis en réalité bien plus âgée que vous.
Arthur : Comment ?
Nyx : Je suis victime d’une malédiction, à cause d’une expérience magique qui a mal tourné.
Arthur : G-Grands dieux… Ces mots suffisent à me rassurer. Je craignais que vous soyez trop jeune pour...
Nyx : Pour… quoi ?
Arthur : Euh… Le temps de l’hésitation est révolu ! Douce Nyx, voulez-vous m’épouser ? Voulez-vous porter l’anneau que je vous présente ?
Nyx : Je le vois, oui… Vous n’êtes jamais du genre à craindre votre propre audace, vous… Je serais heureuse d’accepter.
Arthur : Vous acceptez déjà ? Moi qui m’apprêtais à vous laisser tout le temps qu’il vous faut !
Nyx : J’ai eu tout mon temps. Je savais que vous feriez votre demande aujourd’hui. C’était inscrit, vous comprenez ?
Arthur : Oh… Oui, bien sûr ! C’est logique. Vous n’ignorez rien de mes mésaventures… ni de mes bonheurs.
Nyx : C’est ça. J’ai su le jour même de notre rencontre à quoi celle-ci aboutirait.
Arthur : Dès le jour de notre rencontre ?
Nyx : C’est bien ce que j’ai dit, oui. Vous comprenez maintenant quels risques on prend à vouloir échapper à son destin ?
Arthur : Ah… Je commence effectivement à comprendre.
Nyx : Je ne voulais pas vous voir mourir, alors j’ai fait une exception.
Arthur : Douce Nyx… Si vous avez toujours su… Que savez-vous de l’avenir… De notre avenir ?
Nyx : … Je vois… un enfant. Un beau garçon né de notre union.
Arthur : Un garçon ? J’ai hâte de faire sa connaissance !
Nyx : Moi aussi !
Arthur : Douce Nyx, je fais le vœu d’être votre loyal époux et de remplir votre vie de bonheur !
Nyx : Vous y arriverez, je le sais. Vous serez un compagnon aimant et un père dévoué. Mieux que tout ce que je pouvais espérer. Enfin… Aussi loin que ma vision porte...


Arthur – Selena

Rang C

Selena : Salut, Arthur ! Dis-moi, tu es plutôt du genre polyvalent, pas vrai ?
Arthur : Hum… À vrai dire, ce n’est pas ainsi que je me qualifierais… Je suis avant tout un serviteur de la justice qui se dresse, impitoyable, contre le mal… Un ardent protecteur de la vertu et du bien, pourfendeur infatigable du vice et...
Selena : C’est bon, on a compris ! Il y a un léger malentendu : tu sembles croire que j’ai quelque chose à faire. Écoute, on va dire que tu es polyvalent. Ça m’arrange. Compris ?
Arthur : Hum… Si tel est ton désir...
Selena : Bien. Si je ne me trompe pas, tu ne croules pas sous les missions, ces jours-ci ?
Arthur : En effet. Il semble que mon zèle héroïque se heurte à une temporaire indifférence.
Selena : D’accord. Tu sais, Arthur, ton altruisme inconditionnel est admirable, vraiment. Le problème, c’est cette indécrottable déveine qui te suit comme ton ombre. C’est pour ça que la veuve et l’orphelin te fuient en courant. Je me trompe ?
Arthur : Hum… Il y a peut-être une goutte de vérité dans ce flot de paroles...
Selena : Ne t’inquiètes pas. Je ne suis pas venue uniquement pour t’accabler, je veux t’aider. Un héros polyvalent comme toi, éternelle victime du mauvais sort, c’est injuste. Il doit y avoir 1 000 façons d’annuler cette malédictions, et on en trouvera une.
Arthur : Vraiment ? Tu penses que je peux nourrir quelque espoir ?
Selena : Oui. Tout ce que je te demande en retour, c’est de me suivre lors de mes achats. J’adore aller d’une boutique à l’autre, mais porter les sacs… la barbe ! Alors, qu’en dis-tu ?
Arthur : J’accepte avec joie.
Selena : Parfait ! Dans ce cas, nous sommes d’accord. Nous n’avons plus qu’à trouver un nom pour sceller notre alliance… Voyons… Que dirais-tu de… L’Alliance SelenArthurienne ?
Arthur : La quoi ?
Selena : Oui, je sais, c’est une idée géniale. Bien, que les aventures épiques de l’Alliance SelenArthurienne commencent !

Rang B

Selena : Ah ! Voilà ce que j’appelle «faire les boutiques» !
Arthur : Tu n’as en effet pas regardé à la dépense. Que comptes-tu faire de tout ce poisson, au juste ?
Selena : À ton avis ? Je vais le manger, bien sûr ! Tu poses parfois de drôles de questions, Membre B.
Arthur : Euh… Ai-je bien entendu ? Viens-tu de me nommer «Membre B» ?
Selena : Oui. C’est normal, tu es le membre B de l’Alliance SelenArthurienne. Alors, dis-moi, B : le mauvais sort t’a-t-il encore malmené ces derniers temps ?
Arthur : Hum… Eh bien, à vrai dire, j’ai enduré mon lot d’infortune… Il y a peu, j’ai rendu visite à un marchand local afin d’acquérir une nouvelle épée… En rentrant, j’ai aidé un pauvre bougre dont le chariot à légumes s’était renversé. Et à la maison, je me suis aperçu qu’un lieu d’épée, je n’avais plus qu’un énorme radis !
Selena : Ton épée s’était transformée en légume géant ?
Arthur : Hum… Oui, quelque chose comme ça… Le phénomène a dû se produire tandis que j’aidais cet homme avec son chariot...
Selena : Ouah… Ce n’est plus de la malchance, c’est un abonnement aux calamités. Si mon poissons se change en courge ou en potiron, je ne te le pardonnerai jamais !
Arthur : Je comprends.
Selena : Bien… Oh, mais… Est-ce que… ? Un chariot ! Ces engins ont juré la perte de l’Alliance SelenArthurienne ! Fuis, B ! Cours aussi vite que tu peux !
Arthur : En avant, au pas de course ! Aah, aah...
Selena : … Tiens, le chariot a poursuivi sa route sans provoquer de catastrophe… Je ne peux pas m’empêcher de ressentir une pointe de déception.
Arthur : Selena ! M’entends-tu ? Vois ces nuages qui s’amoncellent au-dessus de nos têtes… Ils ne me disent rien qui vaille ! Continuons à courir ! Aah, aah...
Selena : C’est vrai. Le ciel s’est soudain fait sombre et menaçant...
Arthur : Aaahh !
Selena : Non ? Je rêve ou la foudre s’est abattue en plein sur sa trogne ? B, ça va ? B, réponds-moi !

Rang A

Selena : Ah, cette tournée des boutiques m’a fait un bien fou ! Quand je pense que tu as été frappé par la foudre… J’ai encore du mal à y croire. Ces nuages se sont amoncelés si vite, je n’ai pas eu le temps de réagir… Et je n’ai pas pu te prodiguer le moindre conseil pour conjurer le mauvais sort !
Arthur : Nous avons en effet été pris par surprise… Mais à quelque chose, malheur est bon. Les poissons étaient fris à la perfection ! Je me suis régalé.
Selena : C’est vrai qu’ils étaient délicieux, mais quand même… Ne va plus te faire foudroyer, d’accord ? C’est effrayant, et ça me tape sur les nerfs. De surcroît, tu tiens mes nouveaux habits, et pas question de les frire, ceux-là !
Arthur : Sois tranquille, je n’y tien pas davantage que toi.
Selena : Oh ! Attention, B ! Un autre chariot ! Sauve-toi, B, il fonce sur toi ! Il file droit sur mes habits !
Arthur : Compris ! Je m’écarte !
Selena : … Ah, au temps pour moi. Ce chariot ne faisait que passer. J’ai des progrès à faire en psychologie comportementale des chariots...
Arthur : Au-dessus de toi, Selena ! Une volée de dragons ! Alerte au crottin draconique !
Selena : Tu trouves ça drôle, B ? Ces volatiles n’ont pas intérêt à souiller mes nouveaux habits ! … Ouf… Ils sont partis faire leurs besoins sous d’autres cieux. Demeurons sur nos gardes. Les ennemis de l’Alliance SelenArthurienne sont partout !
Arthur : Selena ! Je ferais mieux de déguerpir. Le ciel s’assombrit derechef...
Selena : Quoi, encore ? Ce n’est pas vrai !
Arthur : … Me revoilà. Je n’ai même pas été foudroyé. Par contre, il tombait une pluie diluvienne.
Selena : Oh, quelle guigne… Mes nouveaux vêtements… Ils sont trempés ! Je suis navrée, B, mais je crois que ta malchance est incurable. Je rends les armes… C’est la fin de l’Alliance SelenArthurienne...
Arthur : Pardon, Selena. J’aurais dû t’avertir que mon cas était désespéré…

Selena : Allons, ne fais pas cette tête-là… Au fond, ce n’est pas si terrible… J’avais peur que mes nouveaux habits soient d’une couleur trop vive… Mais la pluie les a délavés et maintenant, ils sont parfaitement à mon goût !
Arthur : Dans ce cas… Tout est bien qui finit bien ? N’est-ce pas… Membre A ?
Selena : Peut-être bien, B. Peut-être bien… Vois-tu, j’ai l’impression que ma présence a le don de neutraliser ta malchance… Peut-être que l’Alliance peut encore perdurer un peu, après tout. Ne te sens pas obligé de me remercier. On se voit demain ?
Arthur : Avec grand plaisir ! À demain, Selena ! Et merci…

Rang S

Arthur : Bonjour Selena ! Ou plutôt… Bonjour, A ! Est-ce l’heure de courir les boutiques ?
Selena : Merci d’être venu, B. Enfin, Arthur… Non, pas de boutiques aujourd’hui. Il faut que je te parle.
Arthur : Tu viens de me nommer «Arthur»… Dois-je comprendre que… ?
Selena : J’en ai peur. L’Alliance est rompue. Pour de bon, cette fois-ci.
Arthur : Je vois… Quelle funeste nouvelle. Il m’était doux d’avoir une alliée pour braver mon incessante infortune.
Selena : Oh, je ne renonce pas à t’aider, Arthur. En fait...
Arthur : N’en parlons plus. Je ne comprends que trop bien que tu dissolves l’Alliance. Se voir ainsi flanquée d’une nuisance telle que moi n’est certes pas une sinécure...
Selena : Tu n’y es pas, Arthur. Je ne romps l’Alliance SelenArthurienne que pour en fonder une nouvelle. Que dirais-tu de... la poursuivre en tant que mari et femme ?
Arthur : ...
Selena : Je… Je sais bien que je brûle quelques étapes, mais… Oh, désolée, je...
Arthur : ...
Selena : Faisons comme si je n’avais rien dit ! Veux-tu une tasse de thé ?
Arthur : ...
Selena : … Dis quelque chose, par pitié ! Brise ce silence qui me mets au supplice ! As-tu idée du courage qu’il m’a fallu réunir pour t’ouvrir ainsi mon cœur ?
Arthur : Pardon, Selena… Je… Je suis abasourdi. Est-ce que tu es sérieuse ?
Selena : Évidemment, je ne cherche pas à te railler ! Pour quel monstre me prends-tu ?
Arthur : Pardon… Mon propos consistait plutôt à m’assurer que tu avais bien réfléchi… Qu’ai-je à t’offrir, sinon une sempiternelle infortune et des ennuis en cascade ? Mon combat pour la justice lui-même n’apporte que malheur et calamités.
Selena : Ça ne me fait pas peur. Je… J’aime bien te protéger, tu sais.
Arthur : Vraiment ? Voilà qui dépasse mes espérances les plus folles ! Dans ce cas, plus rien ne me retient de t’offrir ce présent.
Selena : Mais… C’est une bague de fiançailles !
Arthur : Je l’ai acquise lorsqu’il ne m’a plus été possible de museler mon cœur amoureux. Je n’osais espérer que tu nourrisses la même passion que moi, pourtant. J’ai enduré 1 000 tourments, tiraillé entre le désir de te parler et la crainte de te perdre.
Selena : Il faut l’entendre pour le croire ! Tu ne pouvais pas m’en parler plus tôt ?!
Arthur : Ne te courrouce pas, ma bien-aimée...
Selena : Je me courrouce si je le désire ! Et moi qui me rongeais les sangs !
Arthur : Allons, tout est bien qui finit bien… Non ?
Selena : Non ! Enfin… Si, mais… Désormais, j’exige que tu m’entretiennes des choses importantes, compris ?
Arthur : Ha ha, j’en fais le serment auprès de Dame Justice. Je ne te dissimulerai plus rien.
Selena : Bien… Ça ira pour cette fois. Tu as de la chance que j’aie si bon caractère. Arthur… Merci. À partir de maintenant, je sais que ma vie sera pleine de surprises.
Arthur : Hé hé, le combat pour la justice est une aventure de tous les instants ! En attendant, rendons-nous dans une boutique : nous avons une robe à acheter.
Selena : Ouah ! Cette journée est de plus en plus merveilleuse !

Arthur – Keaton

Rang C

Keaton : Oh, en voilà une belle ! Ah, et celle-ci est une splendeur ! Oh ! Je n’ai pas vu une aussi belle boule de poils depuis des lustres ! Là, un poil qui dépasse et capte la lumière du soleil… On dirait un arc-en-ciel ! C’est mon jour de chance, cet endroit regorge de trésors !
Arthur : Beau travail, jeune homme-loup. Vous êtes digne des plus grands éloges.
Keaton : Pardon ?
Arthur : Assurément, il faut un cœur noble pour ainsi se charger de ramasser les déchets. Je ne pouvais pas décemment vous laisser ainsi œuvrer seul. Laissez-moi vous aider.
Keaton : Qu’est-ce que vous venez de dire ?
Arthur : Hum… Pardon ? Vous n’aimez pas qu’on vous appelle «homme-loup», c’est cela ? Je vous prie d’excuser ma grossièreté, je l’ignorais et ne voulais pas vous blesser.
Keaton : Quoi ? Non, je me fiche bien de la façon dont vous m’appelez. Mais avez-vous vraiment qualifié ces merveille de «déchets» ?! Vous avez la berlue, ou quoi ? Ces boules de poils sont de très haute qualité !
Arthur : Oh… Je, euh… Je vous présente mes excuses… Loin de moi l’idée d’insinuer que vos déchets sont de piètre qualité...
Keaton : … Hors de ma vue. Disparaissez ! Maintenant !
Arthur : Très bien, je ne vous importune plus, dans ce cas...
Keaton : Il y en a qui ne manquent pas d’air ! Bon, où en étais-je ?

Rang B

Keaton : Arthur ! J’ai beaucoup réfléchi aux sottises que vous avez dites l’autre jour.
Arthur : Ah, justement… Je vous prie d’accepter mes plus humbles excuses à ce sujet. En toute honnêteté, cette affaire me laisse encore un peu perplexe… Mais je n’ai pas manqué de constater votre vexation, et je suis navré de l’avoir causée.
Keaton : Ouais, ouais. Bref, comme toujours, je suis le plus raisonnable et je vous pardonne. Vous n’êtes qu’un humain, après tout. On ne peut vous reprocher votre ignorance. Je serai donc magnanime et vous ferai voir la véritable beauté de mes trésors. Pour commencer… admirez ceci !
Arthur : Q-Qu’est-ce que c’est ? Une crevette grillée et écrabouillée par vos soins ?
Keaton : Essayez de tenir votre ignorance en laisse, enfin ! J’essaie de vous instruire. Ceci n’est pas une crevette écrabouillée, Arthur. Ceci est une pomme de pin. Son aspect est dû au fait qu’un écureuil l’a décortiquée afin d’en recueillir les fruits. Avez-vous déjà vu un spécimen aussi remarquable ?
Arthur : Hum… Ah… Hum… «Remarquable» n’est peut-être pas le terme que j’aurais employé...
Keaton : Vous êtes décourageant… Enfin, soit. Essayons autre chose… Qu’est-ce que vous dites de ça ?
Arthur : Je dirais que c’est un caillou tout ce qu’il y a de plus ordinaire.
Keaton : Un caillou ? Ordinaire ? Mais enfin, ouvrez donc un peu les yeux ! Vous ne voyez pas qu’il est en forme d’étoile ? C’est un phénomène rarissime !
Arthur : Je n’en doute pas, mais… Où voulez-vous en venir, exact...
Keaton : Quel est votre problème, enfin ? Vous n’avez donc aucune sensibilité ? Bien, aux grands maux les grands remèdes. Jetez donc un œil à… ceci ! Avez-vous déjà vu plus belle chauve-souris séchée ?
Arthur : Une chauve-souris ? Par tous les dieux, puisse Dame Justice me venir en aide… Je suis navré, Keaton, mais ceci est parfaitement répu...
Keaton : C’est tout un art, voyez-vous. D’abord, il faut découper la chauve-souris en deux… Puis, il faut la saler et la suspendre dans un endroit sec pendant plusieurs jours...
Arthur : Argh ! Il suffit, mon ami ! Ne… N’en dites pas plus !
Keaton : Oh ? Cet animal est-il trop insignifiant à votre goût ? J’en ai de plus imposants...
Arthur : N-Non, je vous en conjure ! C’est inutile ! Je comprends, désormais. Je comprends que vous portez un regard tout à fait personnel sur notre monde. Ce qui est fort respectable, ma foi. Ceci dit, je ne peux affirmer partager votre émerveillement.
Keaton : Mais… Qu’est-ce que vous ne comprenez pas ? Dites-moi !
Arthur : … Tout ceci semble vous tenir réellement à cœur. Et si j’apportais ma contribution à votre collection ? Elle constituerait une preuve du profond respect que m’inspire votre démarche. Et de surcroît, vous y gagneriez un trésor supplémentaire ! Qu’en dites-vous ?
Keaton : Intéressant. Vous pouvez vous vanter d’avoir piqué ma curiosité. Entendu ! Mais faites un choix judicieux. Souvenez-vous que je suis un expert !
Arthur : Soyez tranquille ! Je ne vous décevrai pas !

Rang A

Arthur : Bonjour, Keaton.
Keaton : Arthur, je vous cherchais ! M’avez-vous déniché un trésor digne de ce nom ?
Arthur : Hélas, j’ai échoué. Je ne sais que dire...
Keaton : Ah bon ? Dommage.
Arthur : La gageure s’est révélée plus ardue que je ne le croyais. Voici tout ce que j’ai trouvé...
Keaton : Attendez. Est-ce que c’est… ?
Arthur : Un vulgaire déchet, je sais. Voyez-vous, je m’étais enfoncé au cœur de la forêt… Tandis que je cherchais quelque trésor pour vous, un Sans-Visage s’est jeté sur moi. Le gredin m’a pris par surprise et m’a plaqué contre le sol. Nous avons lutté quelques minutes, et nous sommes retrouvés au bord d’une falaise. Avec l’aide de Dame Justice, je suis parvenu à me défaire de l’emprise de ce misérable… Mais celui-ci en a profité pour me projeter au bas du précipice.
Keaton : Vous avez dégringolé une falaise ? Vous… Vous n’avez rien de cassé ?
Arthur : Non, la pente était légère et l’onde a amorti ma chute. Mon honneur seul a été meurtri. Enfin, avant de tomber, j’ai saisi la tête de ce scélérat, espérant ainsi l’entraîner...
Keaton : Et ?
Arthur : Et je n’ai pu recueillir que ceci. Un bien maigre trophée, j’en ai peur.
Keaton : Vous voulez dire qu’il s’agit de… ?
Arthur : D’une touffe de cheveux d’un Sans-Visage. Il y a de quoi rougir, je suis désolé.
Keaton : Mais… ?!
Arthur : Je saurai redorer mon blason la prochaine fois, mon ami. J’en fais le serment.
Keaton : Ouah ! C’est incroyable !
Arthur : Hmm ?
Keaton : Quelle rareté… Quelle… pilosité ! C’est absolument splendide ! Une trouvaille sans précédent ! Qui aurait cru que de telles merveilles poussaient sur le crâne des Sans-Visages ?
Arthur : K-Keaton ? Vos yeux brillent étrangement, et votre queue s’agite avec fureur !
Keaton : Hmm ? Comment ? Non ! Ma queue ne s’agite pas ! Vous n’avez rien déniché de splendide, après tout...Même si… j’ai dit que c’était splendide, mais ce n’est pas ce que je voulais dire...
Arthur : Eh bien, voilà qui est inattendu. Mais une promesse est une promesse. Si ceci vous plaît tant, je vous l’offre. Même si s’émerveiller pour une touffe de cheveux sales dépasse mon entendement...
Keaton : Ouah ! Vraiment ? Je peux les garder ?
Arthur : Bien sûr. Je n’ai qu’une parole, voyons.
Keaton : Eh bien… Il n’y a pas de quoi tomber en extase, mais… Enfin… Merci. Ne soyez pas trop sévère avec vous-même. Vous vous êtes bien débrouillé. Ce n’est pas si mal pour un coup d’essai, Arthur, je vous assure. Pour vous remercier, je serai ravi de… de vous aider à ramasser les déchets, un jour. Mais n’allez pas en conclure que j’ai une dette envers vous.
Arthur : Ce serait merveilleux ! J’accepte avec joie.
Keaton : Aucun problème. Je vous demanderai juste de me montrer ce que vous ramassez. Votre conception d’un «déchet» m’intéresse au plus haut point, cher ami.

Arthur – Percy

Rang C

Arthur : Ha ha ha ! Alors, comment va mon fiston, aujourd’hui ?
Percy : Bonjour, Père ! Je suis tellement content de vous voir !
Arthur : Oh, comme il est mignon ! Viens par ici, mon petit !
Percy : Ha ha ha ! Arrêtez, vous me chatouillez !
Arthur : Oh, tu m’en vois navré. Dis-moi, comment t’entends-tu avec le dragon que je t’ai donné ?
Percy : Ace ? On s’entend comme larrons en foire, on joue ensemble de l̵

descriptionDialogues de soutiens [FE Fates] EmptyRe: Dialogues de soutiens [FE Fates]

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Leo – Effie

Rang C

Leo : Hmm... C’est un casse-tête intéressant.
Effie : Il y a un problème, Messire Leo ?
Leo : Aucunement ! Je réfléchis à une stratégie pour le prochaine bataille. L’ennemi protège bien ce flan. J’essaie de trouver un angle d’attaque. Une idée ?
Effie : Oui... Envoyez-moi. Je peux charger les premières lignes ennemies.
Leo : Comment ?! En quoi est-ce une bonne stratégie ?
Effie : Je peux les occuper tandis que le reste de nos forces les attaquent par-derrière.
Leo : C’est beaucoup de responsabilités pour un seul soldat. Tu n’en sortirais pas vivante !
Effie : Eh bien, je n’ai pas d’autre solution alors.
Leo : Merci, Effie. Tu devrais te concentrer su le combat. Si tu me laissais m’occuper de la stratégie, mmh ?
Effie : À vos ordres...

Rang B

Leo : Effie, tu es incroyable au combat. Personne n’est aussi courageux que toi. Je t’ai vue abattre de nombreux ennemis et sauver des personnes en grand danger. Tu as vaincu 10 soldats d’un seul coup de lance lors de la dernière bataille. Et dans la foulée, tu as sauvé un chaton coincé dans un arbre. D’où te vient toute cette énergie ?
Effie : Merci Messire, mais je n’ai fait que mon travail.
Leo : Néanmoins, je ne suis pas rassuré. Tu as négligé l’un de nos atouts principaux.
Effie : Lequel ?!
Leo : Toi, bien sûr. Les risques que tu prends m’inquiètent énormément !
Effie : Messire, ma vie ne compte pas quand il s’agit de protéger mes amis.
Leo : Tu penses réellement que ta vie vaut moins que celle de tes compagnons ?
Effie : Je donnerais ma vie pour sauver mes amis !
Leo : Je vois. Les autres passent avant toi. C’est une qualité admirable. Effie, je ne te décevrai pas. Si tu dois risquer ta vie, ce ne sera pas pour rien. Je ne t’enverrai jamais au combat sans un excellent plan.
Effie : Merci, Messire Leo. C’est tout ce qu’un soldat a besoin de savoir.

Rang A

Leo : Ce n’est pas possible... Je ne vois pas comment ne pas avoir de pertes...
Effie : Messire Leo, je vous dérange ? Vous avez l’air inquiet.
Leo : Non, Effie, je vais bien.
Effie : Vous en êtes sûr ? Vous transpirez et vous froncez les sourcils. On dirait vraiment qu’il y a un problème.
Leo : Je revois notre plan de bataille. Je n’arrive pas à empêcher la mort de nos soldats.
Effie : Oh, ce n’est pas grave. Les soldats comme moi savent qu’ils mourront un jour.
Leo : Ne dis pas ça, Effie. Voyons...
Effie : C’est la vérité : tout le monde perd un proche durant une guerre.
Leo : Peut-être, mais ça ne m’aide pas vraiment dans ma stratégie.
Effie : Les soldats font confiance à leur chef. S’ils meurent, c’est pour une bonne cause. Messire Leo, les soldats vous font confiance.
Leo : Vraiment ? C’est noble de leur part.
Effie : Moi aussi, je vous fais confiance. Je vous suivrais les yeux fermés au combat.
Leo : Merci, Effie. Je veux simplement tous vous garder en vie. Tu es l’un de nos plus puissants guerriers et une amie. Ta vie compte beaucoup. Si tu veux bien m’excuser, je dois toujours trouver une solution.

Rang S

Leo : Effie, y a-t-il un homme dans ta vie ?
Effie : Quoi ?!
Leo : Euh... Tu as fendu ton bouclier en deux ?!
Effie : Pardon, Messire ! Votre question m’a surprise.
Leo : Non, c’est moi qui te demande pardon. Tu vois déjà quelqu’un alors, n’est-ce pas ?
Effie : Messire Leo, je suis un soldat. Mon devoir est de protéger mes alliés.
Leo : Ça risque d’être difficile avec ton bouclier brisé.
Effie : Oui, mais... je suis aussi une fille ! J’ai des sentiments !
Leo : J’en étais sûr ! Dis-moi... De qui s’agit-il ?
Effie : Vous m’embarrassez, Messire !
Leo : Pardon, Effie. Je n’aurais peut-être pas dû te demander cela. Je voulais connaître tes sentiments, mais je n’ai qu’à le dire... Je t’aime, Effie !
Effie : Heiiin ?!
Leo : Ton comportement au combat m’a fait fondre. Tu as volé mon cœur !
Effie : Messire Leo, je vous admire aussi, mais...
Leo : Je comprends bien, tu ne ressens pas la même chose. Ce n’est pas grave. Ne t’inquiète pas. Ça ne changera rien à notre amitié.
Effie : Mais, Messire Leo... Je ne veux pas être votre amie !
Leo : Oh. Tu veux mettre un peu de distance. Je comprends...
Effie : Mais pas du tout ! Je veux être à vos côtés, Messire Leo. Je veux être vôtre ! Vous êtes un homme bien. Vous prenez vos responsabilités à cœur, et vous donnez le meilleur de vous-même. C’est pour ça que je suis tombée amoureuse de vous...
Leo : C’est vrai, Effie ? C’est génial ! C’est aussi ce qui m’a attiré chez toi. Je serai aussi sérieux avec toi que dans mon travail.
Effie : Moi de même !

Leo – Odin

Rang C

Leo : Odin.
Odin : Oui, Votre Altesse ? Auriez-vous une nouvelle tâche à me confier ? Un objet maudit à retrouver ? L’annihilation d’un vieil ennemi ?
Leo : Pas vraiment, non.
Odin : Oh. Dans ce cas... en quoi puis-je vous être utile ?
Leo : C’est au sujet de tes tours de garde, pour sécuriser les lignes d’approvisionnement. On m’a dit qu’un incident s’était produit.
Odin : Ah, oui ! Une escouade ennemie nous a attaqués au lever du jour. Ils ont déferlé sur le versant sud, tels un raz de marrée couleur rouge sang. Mais, à la dernière seconde, éblouis par ma puissance magique, ils se sont repliés. Et, alors qu’ils se regroupaient, je les ai abattus, l’un après l’autre. Et paf ! Un de moins ! Ba-zing ! Et de deux. Tous ont rejoint la primordiale soupe. Enfin... J’embellis peut-être un peu... Il y a bien eu une attaque, mais rien de grave.
Leo : On dit pourtant que l’ennemi t’a acculé et que tu as tout de même triomphé. Peut-être pas seul, ni de manière incroyablement héroïque, mais tu as gagné. Nos alliés m’ont dit que c’est grâce à toi qu’ils sont encore de ce monde... C’est du bon travail, Odin. Tu mérites toute ma gratitude.
Odin : Vos paroles me transportent, Votre Altesse. C’est bien trop d’honneur.
Leo : Au contraire, c’est bien peu de chose. Tu es mon plus fidèle vassal, Odin. Et je suis heureux de te savoir à mes côtés, aujourd’hui et pour les années à venir. Mais nous en reparlerons plus tard. Mes devoirs de prince n’attendent pas.
Odin : Messire !
Leo : Oui, Odin ?
Odin : Est-ce que, euh... Est-ce que c’est tout ?
Leo : Hmm ? Oui. Tu peux disposer, il n’y a rien d’autre pour l’instant.
Odin : J-Je vois... Très bien... Je m’en vais, alors.
Leo : Hmm... Étrange. Il avait l’air déçu. Je me demande bien ce qu’il a... Il n’est pas du genre à attendre de récompense.

Rang B

Leo : Odin, est-ce que tu as une minute ?
Odin : Bien sûr, Votre Altesse. Est-ce que tout va bien ?
Leo : Je comptais te poser la même question. Tu as l’air plutôt... abattu, ces temps-ci.
Odin : Que ? Non, je... Je vais bien.
Leo : Si c’était vraiment le cas, tu ne me répondrais pas de cette manière. Tu dirais plutôt que ton âme déborde de puissance ou que ton sang bouillonne. Quelque chose ne va pas... Es-tu mécontent des missions que je te confie ?
Odin : Mécontent ? Je ne sais pas trop... Ce sont de bonnes missions, mais...
Leo : Mais quoi ?
Odin : Je sais qu’elles sont importantes, et je ne négligerai pas mes devoirs, mais... Elles manquent de piquant !
Leo : De piquant ? T’ai-je jamais donné des missions qui n’en manquaient pas ?
Odin : Bien sûr. Quand j’ai rejoint votre service. Mes missions d’alors contenaient les graines dont germent les légendes !
Leo : Quoi ? Ces missions te plaisaient ? Est-ce que nous parlons des mêmes missions ? La fois où je t’ai envoyé chercher un cristal «contenant l’essence des ténèbres» ? Ou celle où je t’ai demandé de chasser les esprits de la forêt de la mélancolie ?
Odin : Oui ! Ce sont exactement les missions dont je parle.
Leo : Vraiment ?!
Odin : Des exploits légendaires, dignes d’un véritable héros de l’ombre ! Voilà bien les missions qui font bouillir mon sang d’euphorie !
Leo : Je vois.
Odin : Je ne vous demande pas de m’en donner tout le temps, mais... S’il vous plaît... Confiez-m’en plus ! Je n’ai vécu d’aventures de ce genre depuis des lustres ! Un héros a besoin de plus que quelques escortes ou quêtes utilitaires...
Leo : Très bien, Odin, j’y réfléchirai.
Odin : Merci, Votre Altesse ! Vous redonnez sens à ma vie ! Un sens impie et cruel ! Ha !
Leo : Hmm... Il a l’air d’aller beaucoup mieux, en effet.

Rang A

Odin : Vous m’avez appelé, Messire ? Qu’y a-t-il pour votre service ? L’heure est-elle venue pour Odin le Sombre d’accomplir une mission spéciale ? J’attends vos ordres ! Allez-y ! Quelle quête héroïque me confiez-vous ?
Leo : Odin, je suis désolé. J’ai beaucoup réfléchi, mais je n’ai pas trouvé d’idée. Je ne peux plus te confier de mission de ce genre, voilà tout.
Odin : Vous ne... pouvez plus ? P-Pourquoi ? Vous ai-je déçu, Messire ?
Leo : Non. En fait, c’est bien là le problème.
Odin : J’ai peur de ne pas comprendre...
Leo : Autrefois, je te confiais ces missions dangereuses pour t’éloigner de moi. Rien de personnel, mais essaie de te mettre à ma place... Tu étais l’étranger que mon père souhaitait voir m’accompagner partout. Je te confiais d’impossibles missions dans l’espoir que tu prennes peur et t’enfuies.
Odin : Je... comprends.
Leo : Je cherchais juste à me débarrasser de toi, je ne voulais pas te faire confiance. Mais tu es si compétant que même ces missions ne te résistaient pas longtemps. Il m’arrivait même de t’envier, pour t’envoyer combattre des moulins à vent. Je n’avais jamais entendu parler de cristal contenant l’essence des ténèbres ! Ça ne voulait rien dire, en plus... Et pourtant, tu en as trouvé un !
Odin : Les ténèbres n’ont aucun secret pour moi, Votre Altesse...
Leo : Et les légendes sur les esprits de la forêt de la mélancolie sont vraiment terrifiantes.
Odin : Bah... J’ai vu pire. Ils n’étaient pas aussi méchants que les Ombres.
Leo : Les Ombres ?
Odin : Des créatures de mon monde.
Leo : Je vois. Bref, en tout cas, je ne pensais pas que tu accomplirais ces missions. C’étaient des quêtes absurdes. Jamais je ne demanderais à un bon soldat de les remplir. Voilà pourquoi j’ai appris à te faire confiance, en tant que vassal. Et il est hors de question que je te confie d’autres quêtes semblables à l’avenir...
Odin : Je comprends, maintenant... Je comprends pourquoi votre comportement envers moi a changé du jour au lendemain.
Leo : Oui... J’étais très impressionné par tes capacités et ta détermination sans borne. J’ai vite compris que j’avais trouvé en toi un allié de choix. Je ne peux donc plus te confier de missions aussi dangereuses... ou inutiles. Est-ce que tu comprends ?
Odin : Oui, Votre Altesse, cependant...
Leo : Pas de discussion. Que m’arriverait-il si tu venais à mourir, hein ? J’aurai besoin de Niles et toi à mes côtés. Même lorsque la paix sera rétablie. Après tout, c’est là que notre véritable travail commencera...
Odin : M-Même après que le paix sera rétablie ?
Leo : Bien sûr. Quel est le problème ?
Odin : Rien, rien... Mais... Supposons que je disparaisse soudainement après la guerre. Vous nommeriez alors un autre vassal, n’est-ce pas ?
Leo : Eh bien... Oui. Je n’aurais pas le choix.
Odin : Bien. Ravi de l’entendre.
Leo : Mais il me sera difficile de trouver un vassal aussi talentueux que toi. Très difficile. Et, sans toi, nos victoires n’auraient pas la même saveur. Il manquerait quelque chose.
Odin : Messire, je...
Leo : Je préfère que tu reste à mes côtés, Odin. Pour toujours. Et si tu devais disparaître, si par hasard un trou noir t’aspirait vers un autre monde... J’aimerais que tu conserves ton titre de serviteur royal. De cette manière, je pourrais continuer à compter sur ton soutien, où que tu sois. Et lorsque la paix reviendra sur ces terres, tes pensées m’accompagneront.
Odin : Un autre monde... Hmm... Merci, Messire Leo. Vous dédier ma vie serait le plus grand des honneurs. Je vous suivrais jusque dans l’abîme du temps, et même au-delà, si je ne devais... Bref... Peu importe. Merci.
Leo : Merci à toi Odin. Merci pour tes services et ta loyauté. Mais, plus encore, merci d’avoir toujours été là pour moi. Je me souviendrai toujours de toi comme d’un ami très cher.
Odin : C’est réciproque, Votre Altesse.

Leo – Peri

Rang C

Peri : Hi hi hi !
Leo : Quelque chose semble te rendre très enthousiaste, Peri. Tu t’apprêtes à sortir ?
Peri : Oh, bonjour, Messire Leo ! J’étais simplement en train de me dire que j’irais bien tuer quelqu’un ! Vous voulez venir ? Il va y avoir des litres de sang, ça va être génial !
Leo : Et qui est donc ta cible ?
Peri : Oh, je n’ai pas encore réfléchi aux détails ! Je me suis dit que j’allais improviser et tuer celui qui se présenterait !
Leo : Je ne te suis pas. Pourquoi tuer un parfait étranger ?
Peri : Eh bien, parfois, vous êtes pris d’une envie de tuer, et c’est comme ça !
Leo : Je crois que je n’ai jamais eu de telles envies. Tu tues donc pour le plaisir ? Au mépris de toute morale ?
Peri : Qu’est-ce que c’est, la morale ? Je n’en ai jamais entendu parler...
Leo : Désolé, Peri. Maintenant que tes intentions sont claires, je ne peux te laisser sortir.
Peri : Quoiii ?! Mais c’est méchant !

Rang B

Leo : Peri, je n’abandonnerai pas avant d’être certain que tu as compris. Commettre un meurtre sur un coup de tête est une grave violation de la morale. Et ce, même si la victime a fait du mal.
Peri : Vous ne m’avez toujours pas expliqué ce qu’est la morale !
Leo : C’est l’ensemble des règles implicite qui permettent la bonne marche de la société.
Peri : Implicites ?! Comment je suis censée savoir, alors ?
Leo : Toute personne normale le comprend d’elle-même.
Peri : Oh. Eh, mais je ne suis pas une personne normale, moi. Je suis unique ! Et puis, qu’y a-t-il de si mal à tuer ? Dans l’armée, tout le monde tue des tas de gens à chaque bataille !
Leo : Oui, mais ceux que l’on tue sur le champ de bataille sont des ennemis déclarés. De plus, si on ne les tue pas, ce sont eux qui nous tuent.
Peri : Alors on peut tuer nos ennemis, mais c’est tout. Pas n’importe qui. C’est ça ?
Leo : Tout à fait. Tuer ses ennemis n’est pas seulement toléré, c’est même nécessaire.
Peri : Et toutes les personnes normales savent ça ?
Leo : Eh bien... Pas forcément.
Peri : Bon, j’ai compris ! Si c’est si important, je vais aller chercher un ennemi à tuer !
Leo : Projettes-tu de te rendre  seule dans le camp ennemi ?
Peri : Nan, pas besoin. Je me fais tout le temps des ennemis ! Les gens que je déteste sont des ennemis, non ?
Leo : Quand je parle d’ennemis, je parle de l’armée que nous combattons.
Peri : Attendez, vous me dites qu’il y a différentes sortes d’ennemis ? Le gens que je n’aime pas ne comptent pas, c’est ça ?
Leo : Pff... Un ennemi personnel est autre chose qu’un ennemi sur le champ de bataille...
Peri : Qu’est-ce que vous racontez ? Vous dites que c’est mal de tuer, et tout à coup, c’est bien ! Pourriez-vous m’expliquer mieux que ça, Messire Leo ?
Leo : Bien sûr, je vous présente mes excuses. Je vais essayer différemment...
Peri : Pour moi, tuer, c’est tuer, que ce soit sur le champ de bataille ou pour m’amuser. Où est la différence ? Pourquoi l’un serait acceptable et pas l’autre ?
Leo : Arf... Bon, nous en reparlerons...

Rang A

Leo : Peri...
Peri : Bonjour, Messire Leo ! Alors, est-ce que vous avez trouvé ? Je parle de la différence entre les bons meurtres et les mauvais meurtres.
Leo : J’ai effectivement longtemps réfléchi à cette question. En un sens, tu as raison. Dans les deux cas, il s’agit bien de meurtre. Que l’on abatte un ennemi en combat ou un innocent dans la rue... Tuer, c’est toujours tuer. Dans un cas comme dans l’autre, on prend une vie.
Peri : Oui, ça me semble logique.
Leo : Et pourtant, il est dans ce monde des situations où le meurtre est la seule option. Si tuer peut servir une cause noble, cet acte peut même être loué.
Peri : Je vois ce que vous voulez dire ! Quand je tue beaucoup d’ennemis, tout le monde me félicite !
Leo : Je me demande... On dit que vous êtes folle, mais n’est-ce pas fou de vous féliciter pour avoir tué ?
Peri : Vous êtes si malpoli ! Je ne suis pas folle !
Leo : Peut-être bien.
Peri : Bon, je voudrais que vous m’expliquiez enfin qui on a le droit de tuer !
Leo : Fondamentalement, on ne devrait jamais avoir le droit de tuer.
Peri : Quoi ?! Je ne comprends plus rien.
Leo : Laisse-moi finir. Parfois, nous prenons des chemins qui vont nous obliger à tuer. Cela peut paraître fou, mais cette folie est parfois indispensable à la survie. En réalité, tuer peu même être nécessaire si l’on veut que le bien sorte vainqueur. C’est compliqué, très certainement. Je ne prétends pas tout comprendre moi-même. Mais c’est ce qui nous amène à considérer que tuer au combat est acceptable.
Peri : Je ne comprends pas... Vous me donnez le tournis, avec tout ça.
Leo : Désolé. Comme je l’ai dit, je n’y avais jamais vraiment réfléchi jusqu’ici. Je me pencherai sur la question lorsque nous mènerons notre prochaine bataille. J’ai bon espoir qu’au terme de celle-ci, je serai mieux à même de te l’expliquer.
Peri : D’accord. J’aime bien quand vous parlez de ce genre de choses, en tout cas. Vous êtes quelqu’un de bien, Leo ! Vous devez avoir beaucoup de morale.
Leo : Je te remercie, Peri. J’ai hâte que nous en apprenions davantage, tous les deux.

Rang S

Leo : Peri.
Peri : Qu’y a-t-il, Messire Leo ?
Leo : J’ai passé bien du temps à t’observer et à converser avec toi. J’en suis venu à la conclusion que tu avais besoin d’une attention particulière.
Peri : Ah bon ? Vous vous inquiétez pour moi ?
Leo : Oui, je me fais du soucis pour toi. Je ne sais pas si une personne telle que toi peut aisément survivre en ce monde.
Peri : Oh, ne vous en faites pas pour ça, j’ai appris à me défendre !
Leo : Tu es forte, c’est vrai. Mais il est des choses que même toi ne peux vaincre. Nombreux sont les gens qui auront des difficultés à accepter ta nature.
Peri : Quelle nature ? De quoi vous parlez ?
Leo : De ton... «goût prononcé» pour le meurtre d’innocents. On te vilipendera pour cela.
Peri : Hmm... Vraiment ?
Leo : À tel point que certains pourraient bien souhaiter ta mort.
Peri : Je ne comprends pas...
Leo : Je ne veux pas qu’une telle chose arrive. Je ferai mon possible pour l’éviter, si tu passes le reste de ta vie avec moi.
Peri : Ouah, vous voulez que je reste proche de vous à ce point-là ?
Leo : Je ne vois guère d’autre moyen de tenir à l’écart ceux qui ne te comprennent pas. Je veux te protéger, Peri. Pour toujours. Alors... Veux-tu mépouser ?
Peri : Messire Leo !
Leo : Qu’en dis-tu ? Veux-tu être mon épouse ?
Peri : Sans hésiter ! Je vous aime tellement !
Leo : Vraiment ?
Peri : Ne vous en faites pas, Messire Leo ! Je vous protégerai des méchants !
Leo : Ha ha ! C’est l’inverse que j’avais en tête.
Peri : Ça va dans les deux sens ! Je vais massacrer tous vos ennemis !
Leo : C’est très gentil de ta part. Merci, Peri. Je ferai de même pour toi. Si jamais quelqu’un n’emporte assez pour oser attenter à ta vie... Je le tuerai avant qu’il n’ait eu le temps de lever la main sur toi.
Peri : Oooh, vous êtes si romantique ! Hi hi hi !
Leo – Selena

Rang C

Selena : Yahooouuu ! C’était épique !
Leo : Selena, qu’est-ce qui te prend ? Toute l’armée peut t’entendre !
Selena : Tant mieux ! E fête ma victoire ! On vient de jouer à un nouveau jeu avec mes amis ! Vous connaissez ce jeu avec des petites figurines sur un plateau ? Celui qui a le plus de territoire gagne. Et devinez qui a ratatiné l’adversaire ?
Leo : Mes félicitations pour ce brillant ratatinage, Selena.
Selena : Je sais ce que les autres pensent : «Ce n’est qu’un jeu...» Quelle bande de lavettes !
Leo : Tout ceci m’a l’air fascinant. Tu pourrais m’apprendre à jouer ?
Selena : Avec plaisir ! Mais je vous préviens : je ne fais pas de quartier !
Leo : Ça me va !

Selena : Q-Quoooiii ? J’ai perdu...
Leo : C’est vrai que c’est génial, comme jeu. J’ai adoré ! Merci, Selena.
Selena : Grr... Vous étiez obligé de m’humilier ? Vous avez gâché ma journée... Content ?
Leo : Du calme... Ce n’est qu’un jeu... Oh... Attends. C’est une phrase de lavette, c’est vrai... Hé hé hé.
Selena : Revenez ici immédiatement ! Je veux une revanche !

Rang B

Selena : Messire Leo ! Enfin je vous trouve ! J’attends toujours ma revanche.
Leo : Une revanche, c’est après une seule défaite. Tu en es à la quinzième. Au moins, tu es combative... Alors, allons-y pour notre quinzième revanche.
Selena : Écoutez bien : nous allons jouer, et rejouer et rerejouer, jusqu’à ce que je vous écrase !
Leo : Pff... Autant dire jusqu’à ce que l’un d’entre nous meure de vieillesse.
Selena : Comment ?! Ravalez vos sarcasmes, Messire ! Aujourd’hui, je vais vous battre !
Leo : J’ai déjà entendu ça environ... 14 fois ? Et pourtant, nous y sommes encore.
Selena : Vous feriez mieux de rester concentré ! Aujourd’hui, je vais vous aplatir, juré ! Donnez tout ce que vous avez ! Il va bien vous falloir ça contre moi !
Leo : D’accord, à condition que tu ne sois pas trop mauvaise perdante.

Selena : Nooon ! Ce n’est pas possible !
Leo : Eh si ! Tu as encore perdu. Selena, tu suis toujours la même stratégie, alors que tu sais qu’elle ne fonctionne pas. Tu sais que c’est la définition même de la folie ? Sur ce, pardonne-moi, je prends congé. D’autres tâches m’attendent.
Selena : Vous fuyez parce que vous savez que je suis à deux doigts de vous battre !
Leo : Tu ne peux pas me laisser tranquille deux secondes ?
Selena : Non, je ne peux pas, non. Je déteste, je hais, j’exècre la défaite !
Leo : Il faudrait déjà savoir perdre avec honneur, Selena.
Selena : Perdre, c’est perdre son honneur ! Il ne se reconquiert que par la victoire !
Leo : Vu sous cet angle...
Selena : J’ai raison ? Je sais, oui. Préparez-vous à vous faire massacrer, la prochaine fois.
Leo : Ha ha ha ! Très bien ! J’y vais donc...

Rang A

Selena : Je rêve ! Pincez-moi ! Nous sommes dans le vrai monde réel de la réalité véritable ?!
Leo : Après ça, tu vas bien me gratifier d’une petite danse de la victoire...
Selena : J’ai battu Messire Leo ! J’ai battu Messire Leo ! Eh... Attendez... Vous ne m’avez pas laissé gagner, au moins...
Leo : Je te promets que j’ai tout fait pour te battre.
Selena : Je veux juste vous l’entendre répéter : «j’ai perdu, tu as gagné !»
Leo : Tu remporte la victoire, toi, la gagnante, l’inégalable championne. Voilà, satisfaite ?
Selena : Yahou ! Qu’est-ce que ça fait du bien !
Leo : Une victoire bien amenée, d’ailleurs. Tu peux être fière. Tu as fait de gros progrès.
Selena : Ah ?
Leo : Ne joue pas les fausses modestes. Je sais que tu t’entraînes jour et nuit. Tu assommes tes amis de provocations en duel pour tester tes stratégies.
Selena : Co... Comment le savez-vous ?
Leo : Peu importe. Cela ne change rien au fait que tu m’impressionnes. J’apprécie que quelqu’un s’investisse autant, même si ce n’est que pour un jeu.
Selena : Merci, Messire.
Leo : Mais ce n’est qu’une victoire, et je n’aime pas plus perdre que toi. Une autre partie ?
Selena : Ah non ! C’est fini ! Terminé ! Plus jamais je ne rejoue contre vous !
Leo : Quoi ?!
Selena : Je suis désolée. Je ne fuis jamais le combat, mais là, le risque de perdre est trop grand. Hé hé ! Libre à moi de finir sur une victoire, non ? Allez... Ciao, nullos !
Leo : Ça, c’est vraiment mesquin ! Reviens ! Selena, reviens !

Rang S

Leo : Selena, j’ai remarqué quelque chose chez toi.
Selena : Ah bon ? Quoi donc, Messire ?
Leo : Ce n’est pas que tu n’aimes pas perdre... En fait, tu refuses de perdre. Tu recommences, encore et encore, jusqu’à ce que tu vainques enfin. Tu harcèles tes adversaires... Tu les as à l’usure.
Selena : Ça sonne comme un reproche. Mais je ne vois pas en quoi c’est un problème ! Alors quoi ? Hmm... C’est vrai que je vous ai réclamé énormément de revanches... Vous m’en voulez ? Je suis navrée ! Je vous ai fait perdre votre temps et...
Leo : Tu ne m’as pas compris. Je ne t’en veux absolument pas... C’est ton esprit de compétition, entre autres, qui te rend aussi attirante.
Selena : Attirante ? Donc vous avez apprécié ? Dans ce cas, je retire mes excuses !
Leo : Lors de nos parties, tu n’as pas conquis que les territoires du plateau du jeu. Tu as aussi conquis mon cœur, Selena.
Selena : Que... ?
Leo : Selena, veux-tu m’épouser ?
Selena : Attendez... Vous n’aviez pas parlé d’autres raisons pour lesquelles je suis attirante ? J’aimerais bien les entendre.
Leo : Mais certainement... Tout d’abord, il y a ton esprit...
Selena : Non, mais... Je plaisantais ! C’est un oui !
Leo : Alors c’est réglé ! À compter de ce jour, je suis tien, et tu es mienne. En d’autres termes, tu es la championne de mon cœur !
Selena : La championne ? Pas question !
Leo : Je... Je pensais que l’image te plairait...
Selena : Une championne implique qu’il y a des concurrentes ! Je ne veux pas être ta championne, mais la seule et unique femme dans ta vie !
Leo : Oh, je comprends... Hum ! C’est bien là que je voulais en venir. Je te jure, Selena, que tu es la seule et unique femme qui compte pour moi.
Selena : Yahou ! Ça, c’est une victoire comme je les aime !

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Kana (F) – Beruka

Rang C

Kana (F) : Maman ! Maman !
Beruka : Oui ?
Kana (F) : Je vous ai cueilli des fleurs, Maman ! Elles sont jaunes, comme le soleil !
Beruka : Merci.
Kana (F) : Elles vous plaisent ?
Beruka : Oui. Elles sont très belles. Mais dites-moi, vous m’apportez beaucoup de fleurs, ces temps-ci. Pourquoi cela ?
Kana (F) : Vous savez, quand j’étais toute petite, nous allions cueillir des fleurs ensemble. Vous souriiez tellement alors. Et j’adore votre sourire, Maman ! Alors j’ai décidé de vous ramener des tas de fleurs !
Beruka : Ah, vraiment ? Je ne me souviens pas avoir souri tant que ça. Mais c’est possible. Merci, Kana. J’aurais cependant une faveur à vous demander.
Kana (F) : Tout ce que vous voudrez, Maman. Qu’est ce qu’il vous faut ?
Beruka : Les fleurs sont des être vivants. Il ne faut pas les tuer sans raison.
Kana (F) : Vous voulez dire que je leur ai fait du mal ? Oh, non ! Ce n’est pas ce que je voulais ! Pardon, petites fleurs... J’ai été tellement méchante...
Beruka : Ce n’est rien. Maintenant que vous avez compris, les fleurs vous le pardonneront. Vous devez simplement promettre de ne plus les cueillir. C’est d’accord ?
Kana (F) : D’accord ! M-Mais… Comment puis-je vous montrer les belles fleurs que je trouve, alors ?
Beruka : C’est simple. Quand vous en verrez, vous n’aurez qu’à venir me chercher. Comme ça, nous irons les admirer ensemble. Cela vous convient ?
Kana (F) : Vraiment ? Ne serez-vous pas trop occupée pour venir avec moi ?
Beruka : Non. Je trouverai le temps.
Kana (F) : Alors d’accord ! Quand je trouverai des fleurs, nous irons les voir ensemble ! C’est promis, Maman, hein ?!
Beruka : C’est promis.

Rang B

Kana (F) : La la lalala la la ! ♪ Un moment rien qu’avec Maman !
Beruka : Faites attention, Kana. Vous allez finir par trébucher.
Kana (F) : Ne vous en faites pas, je ne trébucherai pas. Vite, je dois vous montrer ces fleurs ! Vous allez les adorer, j’en suis sûre. Regardez ! Les voilà, Maman. Juste ici.
Beruka : Oh, quelles fleurs intéressantes. Simples, mais élégantes. Et ces mon bleu préféré...
Kana (F) : Elles m’ont fait penser à vous, Maman.
Beruka : À m-moi ? Vous plaisantez. Je n’ai rien de leur beauté. Mais j’accepte le compliment, juste pour cette fois. Merci, Kana.
Kana (F) : Hi hi. J’aime les fleurs, mais j’aime encore plus vos sourires !
Beruka : Ah oui ? Eh bien, j’aime encore plus vos sourires à vous.
Kana (F) : Vraiment ? Youpi !
Beruka : J’y pense. Il y a quelque chose que j’aimerais vous montrer.
Kana (F) : Oooh, c’est quelque chose de bien ?
Beruka : Absolument ! Je ne l’ai pas avec moi, mais c’est...
Kana (F) : Ah ! Non, attendez ! Il ne faudrait pas gâcher la surprise !
Beruka : Hé hé. Bien, dans ce cas. Ce sera un secret jusqu’à ce que je vous le montre.
Kana (F) : Youpi ! J’ai hâte de voir ça !

Rang A

Kana (F) : Maman, je suis là ! Où est la chose que vous vouliez me montrer ?
Beruka : Ici, regardez.
Kana (F) : Oh ouah ! Quel gros livre ! Regardez-moi toutes ces fleurs ! Comment avez-vous fait cela ?
Beruka : Ce sont toutes les fleurs que vous m’avez ramenées jusqu’ici.
Kana (F) : C’est incroyable ! C’est même vraiment chouette ! Oh regardez, ce sont les marguerites que je vous ai données l’autre jour ! Je ne m’étais pas rendu compte du nombre de fleurs que je vous avais apportées.
Beruka : Je n’y aurais pas cru moi-même, si je ne les avais pas toutes comptées. Cela m’a beaucoup frappée. Vous avec dû passer beaucoup de temps à les cueillir.
Kana (F) : Oh, Maman... Merci de prendre tant soin des fleurs que je vous ai offertes.
Beruka : Non, c’est à moi de vous remercier. Vous ne pouvez pas savoir tout ce que vos fleurs m’ont apporté. Je me souviens précisément du moment où vous m’avez donné chacune d’entre elles. Alors ce livre est bien plus qu’un simple livre, à mes yeux. C’est un recueil de souvenirs que je chéris comme un trésor. Merci, Kana.
Kana (F) : Je vous en prie !
Beruka : Vous savez, nous n’avons pas cueilli les fleurs que nous avons vues l’autre jour... Mais il nous reste le souvenir d’être aller les voir ensemble. J’espère que nous créerons bien d’autres souvenirs comme celui-là.
Kana (F) : Moi aussi, Maman ! Je vous aime tant !
Beruka : Hé hé. Je vous aime aussi, Kana.[/spoiler]

Dialogues de Kana (F), terminés(cette fois-ci, c'est bon)


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Odin – Beruka

Rang C

Beruka : Odin. Il faut qu’on parle.
Odin : Qu’y a-t-il ?
Beruka : On m’a dit que tu inventais des sorts en plus de les utiliser au combat.
Odin : On t’a dit la vérité ! Aucun être en ce monde n’égale mes talents en la matière. Ma notoriété, ou plutôt l’effroi que je suscite, m’a déjà valu plusieurs surnoms : L’empereur du Hocus, le Souverain du Pocus ou l’Abra du Cadabra par exemple... Le monde est vaste, mais je peux t’affirmer sans réserve que je n’y ai pas d’égal.
Beruka : Parfait. J’ai besoin d’un sort sur mesure.
Odin : Comment ça, «un sort sur mesure» ?
Beruka : Un sort qui pourrait me faire... ressentir des choses, comme la joie ou la colère.
Odin : Tu veux un sort pour apprendre à ressentir des émotions ? Mais... pourquoi ?
Beruka : Je ne veux pas en parler.
Odin : Ah. Je vois. Peu importe ! Odin le Sombre exaucera ton souhait ! Je vais préparer ce sort.
Beruka : Merci.

Rang B

Odin : Beruka ! Le sort que tu m’a demandé est enfin prêt. Je l’ai appelé Abgud Tekan !
Beruka : Abgud Tekan... ?
Odin : Oui... Une sonorité des plus plaisantes, n’est-ce pas ? Bien, assieds-toi là.
Beruka : D’accord...
Odin : Commençons ! Abgud...
Beruka : Une seconde. Ce sort me permettra d’avoir des émotions comme n’importe qui ?
Odin : Exact ! Euphorie, asthénie et autres mots en «ie» n’auront plus de secret pour toi.
Beruka : Je serai enfin comme les autres...
Odin : Voilà ! Le processus de ton uniformisation peut commencer. Abgud... Tekan !

Odin : Et voilà le travail. Alors ? Heureuse ?
Beruka : ... Je ne perçois aucune différence. Tu es sûr que ça a marché ?
Odin : Un sort tout droit venu de l’Incantatrix ? Bien sûr que ça a marché. Mais... plus tu croiras en lui, plus le sort aura de l’effet. Alors essaie d’y croire.
Beruka : Je vois. Merci...
Odin : J’ai une question, avant que tu partes. Pourquoi avoir fait appel à moi ? Dis-moi tout au sujet de ton passé et nous pourrons nous considérer comme quittes.
Beruka : ... Très bien. Dans ce cas... Mes parents se sont débarrassés de moi peu après ma naissance... Ils ne m’ont jamais donné ni amour, ni éducation, ni témoignage d’affection. Toutes ces années passées à rejeter mes émotions m’ont rendue apathique. Mais je voulais en finir avec tout cela. Voilà pourquoi j’ai fait appel à toi.
Odin : Je vois... Tu étais un assassin autrefois, c’est cela ? Pourquoi un tel choix de carrière ?
Beruka : Je vivais dans la pauvreté. J’ai dû apprendre à tuer pour manger. Puis pour de l’argent.
Odin : En voilà une histoire sordide ! Si seulement j’y avais pensé plus tôt... Mais ne te sens pas obligée d’embellir ton récit juste pour me faire plaisir !
Beruka : Je t’ai raconté la vérité. Rien de plus.
Odin : Euh... Oh. Bien sûr. Merci d’avoir partagé ce récit palpitant, avec moi. Il a su me faire... palpiter. Je souhaite que ta vie soit illuminée par Abgud Tekan ! Hum. Adieu donc !

Rang A

Beruka : Odin. Parlons.
Odin : Qu’y a-t-il Beruka ? Je crois déceler dans ton regard une rage noire et brûlante...
Beruka : Le sort que je t’ai commandé ne fonctionne pas.
Odin : ... Euh... Ah ?
Beruka : Oui. J’ai payé pour tes services. Mais ce sort est inutile. Je ne le pardonnerai pas.
Odin : Oh là, oh là ! Ne nous emportons pas. Je... euh... Je vois le problème. Le sortilège est incomplet ! Je n’ai pas terminé de le lancer, voilà tout.
Beruka : Incomplet ?
Odin : Oui. Je n’ai fait que lancer mes préparatifs pour le véritable sort. Comme euh... Comme lorsqu’on porte l’eau à ébullition avant d’y plonger les légumes ! Euh non... Plutôt comme lorsqu’on prépare une soupe. Ou que l’on jardine...
Beruka : J’ai compris. Si tu as autre chose à faire, alors fais-le. Et vite.
Odin : B-Bien sûr ! Je commence de ce pas ! La prochaine étape, c’est... la mise en pratique !
Beruka : La mise en pratique ?
Odin : Correct. Je dois t’entraîner à laisser les émotions transparaître sur ton visage ! Les émotions sont bien étranges. Un simple sourire te rendra heureuse ! C’est ce que l’on appelle la «magie de sympathie»
Beruka : Hmm...
Odin : Regarde-moi bien et fais exactement ce que je fais... «Allégresse du Baume au Cœur» ! Euh, Beruka, regarde. Voilà à quoi ressemble l’allégresse. Essaie !
Beruka : ...
Odin : Le sort que je t’ai lancé devrait détendre ton visage et le rendre plus expressif. Si tu te concentres bien, tu devrais être capable de sourire...
Beruka : Comme ça ?
Odin : Hmm... C’est assez... différent. Mais ça fera l’affaire. C’est ton allégresse, après tout. Passons à la prochaine expression : «Rage volcanique» !
Beruka : Est-ce que ça suffit ?
Odin : Oui ! Tu as vraiment un don pour celle-ci. Essayons plus dur : «Tourment abyssal» !
Beruka : Voilà.
Odin : Mais oui ! Je n’avais pas imaginé un tel résultat ! J’y ai décelé de subtiles nuances. Marque ce jour d’une pierre blanche. Il aura vu la naissance de tes sentiments ! Reviens me voir demain et je t’apprendrai des émotions puissantes et singulières !
Beruka : Merci, Odin. J’ai bien l’impression que les choses vont enfin changer...

Rang S

Odin : Beruka, je t’ai demandé de venir car j’ai un test final à te faire passer.
Beruka : Quel genre de test ?
Odin : Un test composé d’une seule et unique question... Veux-tu m’épouser ?
Beruka : ... Je ne m’attendais pas à ça.
Odin : Eh bien, probablement pas, non, mais accepterais-tu de me faire cet honneur ?
Beruka : Est-ce que c’est parce que tu m’as jeté ce sort ? C’est plutôt répugnant, non ?
Odin : Faire une telle demande après un tel sort serait en principe répugnant, mais... Bonne nouvelle ! Ce sort était une vaste fumisterie ! Tuas fait tout le travail.
Beruka : Tu es en train de me dire que tu m’as menti ?
Odin : Te mentir ? Loin de moi cette idée ! Si loin que l’on ne saurait la voir ou y penser ! C’était juste ma façon de briser la glace pour mieux déguster le... cornet. J’avoue volontiers t’avoir initialement trompée, mais c’était pour mieux t’aider.
Beruka : Pourquoi ? Qu’est-ce que tu vois en moi ?
Odin : Eh bien, c’est ton histoire qui m’a séduit. Grandir sans amour... Quelle tragédie ! Les histoires ont une place capitale dans ma vie, et la tienne m’a ému aux larmes. J’ai donc voulu t’aider pour te défaire un peu des méfaits de tes parents. Mais en passant du temps à tes côtés, j’ai vu que tu te cachais au reste du monde. Une personne complexe et intrigante, aux côtés de laquelle je souhaite vivre ma vie. Bref, je parle top. En un mot comme en 100 : je t’aime. Épouse-moi.
Beruka : ... Je n’ai jamais ressenti autant d’émotions à la fois. C’est renversant. Mais grâce à tes leçons, je peux maintenant mettre des mots sur ce que je ressens... De la joie... Et... un peu de gêne... Il y en a d’autres que je ne connais pas encore... Mais celle qui surpasse toutes les autres, c’est... l’euphorie.
Odin : Merveilleux ! Et tu en connaîtras encore davantage si tu m’épouses. Je le promets.
Beruka : Je te crois. Merci, Odin. J’accepte ta demande.
Odin : Que les anges préparent un buffet d’ambroisie ! Mon cœur est à la fête ! Je m’y connais en émotions, et je crois bien n’avoir jamais été si heureux !

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Dernière édition par Teruko le Jeu 19 Avr 2018 - 14:50, édité 1 fois

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Odin - Camilla :


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Dernière édition par Teruko le Jeu 19 Avr 2018 - 14:53, édité 1 fois

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Odin – Effie

Rang C

Effie : 852... 853... 854... Grr !
Odin : Effie. Il faut qu’on parle.
Effie : 855... 856... 857...
Odin : Est-ce que tu m’écoutes ? Je te dis qu’il faut qu’on parle !
Effie : 858... 859...860 ! Ouf !
Odin : Effie !
Effie : Quoi ?! Pourquoi tu hurles ?!
Odin : On m’a dit que tu répandais des rumeurs sur moi et mes «mœurs étranges». Comment oses-tu ?
Effie : 861... 862... 863...
Odin : Hé ! Je te parle. Veux-tu bien arrêter de soulever ce tronc d’arbre une minute ?
Effie : Hein ? Désolée, je suis occupée. Est-ce que l’on peut remettre cette discussion ?
Odin : Non ! C’est important. As-tu vraiment dit que j’avais des mœurs étranges ? Réponds ! Est-ce que tu démens ?
Effie : Oh... Oui : «étranges». C’est ce que j’ai dit... C’est une observation objective. Car tu es bien étrange. Le nies-tu ? Quoi qu’il en soit, il faut que je retourne à mes exercices, je suis à la traîne.
Odin : Non je ne suis pas étrange, je suis on ne peut plus normal ! Si normal que je dépasse la limite de la... normalité... pour beaucoup de gens ! Cela veut peut-être dire qu’ils me... considèrent étrange. Bon sang ! Bon, content d’avoir pu éclairé ce problème. Oh, à propos d’entraînement, j’ai aussi une méthode secrète de ma création. J’ai pu doubler ma force avec... Mais bon, tu as l’air occupée, alors...
Effie : Tu as pu doubler ta force avec ? Tu as attisé ma curiosité...
Odin : Désolé, mais comme son nom l’indique, c’est une méthode secrète. Je dois y aller !

Rang B

Effie : Odin, puis-je avoir un instant ? La dernière fois que nous avons parlé, tu as mentionné une méthode d’entraînement...
Odin : Une méthode d’entraînement ? Je n’ai pourtant aucun intérêt pour ces choses-là.
Effie : Allons, cesse tes balivernes ! Tu m’as parlé d’une méthode spéciale... Avec laquelle tu aurais doublé ta force ! Tu n’as pas pu oublier une chose pareille...
Odin : Ah oui, bien sûr. La méthode de la force exponentielle. Ou, comme j’aime à l’appeler : F.L.A.M.M.E. !
Effie : F.L.A.M.M.E. ?
Odin : Oui ! Pour : Fonte Létale : Arcane de la Masse Musculaire Exponentielle.
Effie : Oui, je veux apprendre ça.
Odin : Je suppose que je peux t’aider, mais qu’est-ce que j’y gagne ?
Effie : J’accepte n’importe quel prix. Ma priorité est l’entraînement. Le reste est secondaire.
Odin : Ho ho ! Puis-je réfléchir et te donner mon tarif un peu plus tard ?
Effie : Certainement, mais enseigne-moi l’arcane d’abord.
Odin : Entendu. Fais le vide dans ton esprit et concentre-toi. Je vais commencer le rituel...
Effie : Je croyais que c’était une méthode d’entraînement !
Odin : C’est plutôt une... incantation. Tu veux l’apprendre ou pas ?
Effie : Oui, oui, allons-y !
Odin : Très bien. Entends-moi, ô esprit de F.L.A.M.M.E. ! Décuple la puissance de cet être. Que son arraché soit astral, son épaulé sidéral, son jeté sidérant ! F.L.A.M.M.E ! Et voilà. Le sortilège est lancé.
Effie : Je ne suis pas sûre de comprendre ce que tout ça signifie...
Odin : Pauvre âme. Le pouvoir de F.L.A.M.M.E. ne repose pas uniquement sur les mots. Mais si ça ne te plaît pas, je peux lever le sortilège. Il y aurait bien sûr des effets secondaires, comme la réduction de la masse musculaire.
Effie : Non, non ! Je te crois ! Ne lève pas le sort !
Odin : Excellent. Rappelle-toi : ta puissance ne dépend que de ta foi inconditionnelle.
Effie : Bon, je retourne m’entraîner...

Rang A

Effie : Odin, regarde ça.
Odin : Effie ? Qu’est-ce qui se passe ? Tu as l’air grave. Est-ce à cause de F.L.A.M.M.E. ? Parce que je dois t’avouer quelque chose...
Effie : Regarde ce rocher. C’est du granite ! Yaaah !
Odin : Tu l’as brisé... à mains nues !
Effie : Je sais ! Je suis capable de faire ça depuis que je suis sous l’influence de F.LA.M.M.E. L’esprit de F.L.A.M.M.E. parcourt mes veines, je le sens !
Odin : Hé, attends une minute. Comment est-ce que tu as fait ça ?
Effie : C’est F.L.A.M.M.E., je te dis ! D’habitude, je ne peux faire que 1 000 pompes. Grâce à F.L.A.M.M.E., j’en fais 2 000 !
Odin : 2 000 ?!
Effie : Pourquoi es-tu aussi surpris ?
Odin : Je... euh... Je ne suis pas surpris. F.L.A.M.M.E. est très puissant après tout. Je devrais le savoir mieux que quiconque, bien sûr... Oui, euh...
Effie : Mais j’ai une question. Pourquoi ne pas avoir partagé le pouvoir de F.L.A.M.M.E. avec qui que ce soit ? Tu imagines ? Si nos alliés avaient accès à cette puissance ?
Odin : Je... ne crois pas que ce soit une si bonne idée, Effie.
Effie : Pourquoi pas ?
Odin : Parce que j’ai... J’ai conçu F.L.A.M.M.E. spécialement pour toi. L’esprit serait furieux si nous partagions son pouvoir avec tout le monde. Et ton pouvoir serait d’autant plus réduit, cela serait dommage. Oui, c’est comme ça.
Effie : Je vois. Oui, même si j’aimerais le partager, cela pourrait mettre en danger Dame Elise. Je vais garder F.L.A.M.M.E. pour moi. Merci, Odin.
Odin : Toujours à ton service, Effie.

Rang S

Odin : Effie, merci d’avoir accepté de me rencontré aujourd’hui.
Effie : Qu’est-ce qui se passe, Odin ? Tu as l’air troublé. Si c’est à propos de F.L.A.M.M.E... Ne te fais pas de soucis.
Odin : Ah, tu as enfin fini par comprendre que...
Effie : Oui ! J’ai fait encore mieux. J’ai couru cent kilomètres et fait 1 200 sauts de grenouille. Parfois, j’ai même l’impression de voir l’esprit qui m’accompagne.
Odin : Vraiment ? Tu as pensé à... te faire suivre par un médecin ? Mais oublions ça. Je ne t’ai pas fait venir aujourd’hui pour parler de F.L.A.M.M.E. J’étais d’humeur plutôt romantique. Effie, veux-tu m’épouser ?
Effie : Gloups !
Odin : Grâce à F.L.A.M.M.E., j’ai pu réaliser à quel point ton cœur est pur. Ton âme est aussi étincelante qu’une rivière au soleil du matin. Et je suis un oiseau tombé dans le courant.
Effie : ...
Odin : Ou, pour faire plus simple : je t’aime, Effie.
Effie : Euh... Odin ?
Odin : Oui ?
Effie : Je ressens la même chose. Je t’aime. Ton étrange génie a su ravir mon cœur. Mais... Je dois t’avouer quelque chose.
Odin : Oh, moi aussi !
Effie : F.L.A.M.M.E...
Odin : N’est pas...
Effie : Réel !
Odin : Tu... le savais ? Mais comment ?
Effie : Oh, Odin. Je savais dès le début que tout cela n’existait pas.
Odin : Quoooi ?!
Effie : C’était évident, n’est-ce pas ? Je savais que tout cela n’était qu’un jeu. Mais le verset sur la foi inconditionnelle a allumé une étincelle en moi. J’ai réalisé que je devais croire en moi et en mon entraînement !
Odin : Mais... tu as brisé un rocher à mains nues !
Effie : Oh, cela ne me demande pas beaucoup d’effort. Regarde. En tout cas, d’une certaine manière, tes affabulations m’ont aidée. Alors j’ai joué le jeu pour que nous passions plus de temps ensemble.
Odin : Effie, tu es vraiment une femme incroyable. Tu es l’incarnation immaculée d’une colombe éthérée...
Effie : Je suis perdue entre tes billevesées, tes sornettes et tes coquecigrues... Je ne sais qu’une chose, tu m’as envoûtée, Odin. Alors, j’accepte ta demande.
Odin : Et je sais qu’avec toi, je peux devenir le plus grand mage de tous les temps.
Effie : Oui, et nous serons unis pour l’éternité, n’est-ce pas ? Il faudrait un symbole...
Odin : Voici un charme spécial, en forme d’anneau ! Ce charme confère à son possesseur nombre des pouvoirs spéciaux. D’abord, le pouvoir d’invisibilité. Ensuite...
Effie : Quel bel anneau ! Merci, Odin. Et si nous savourions ce bonheur en silence ?

Odin – Peri

Rang C

Odin : Aaah !
Peri : Odin, qu’y a-t-il ?
Odin : Oh... rien du tout.
Peri : Alors pourquoi as-tu crié en me voyant ? Je crois même t’avoir vu frissonner !
Odin : Hmm... Les rumeurs à ton sujet tourbillonnent tel un ouragan destructeur !
Peri : Hein ?
Odin : Peu importe. Je dois prendre congé. Au revoir.
Peri : Attends une seconde ! De quelle rumeurs parles-tu ?!
Odin : J’aurais mieux fait de tenir ma langue !
Peri : Oh, allez ! Tu peux me le dire. Je te promets de ne pas me fâcher.
Odin : Ouf ! Car il paraît que, quand tu te fâches, ta soif de sang ne connaît aucune limite ! Implacable, ta lame vengeresse fauche tout ce qui bouge, chatons et bambins compris !
Peri : Quoi ?! Chatons et bambins ? Comment peux-tu dire une chose pareille ? Certes, il m’arrive de me mettre en colère, mais je ne suis pas si terrifiante que ça !
Odin : En es-tu certaine ? Même les étoiles au firmament frémissent en t’apercevant...
Peri : Odin, tu n’es qu’un mufle ! Est-ce que je t’ai déjà causé le moindre tort ?! Je n’arrive pas à croire que tu préfères te fier à ces ragots plutôt qu’à moi, ton amie !
Odin : Elle n’a pas supporté mes mots. Ils étaient trop puissants pour elle !

Rang B

Odin : Peri, puis-je m’excuser pour l’autre jour ? Je me suis laissé fourvoyer par les racontars. Je ne devrais jamais ajouter foi à ce qu’Odin n’a vu de son œil clairvoyant !
Peri : Ce n’est pas grave. Je comprends.
Odin : Alors, dis-moi, à quelles odieuses pratiques t’adonnes-tu dans les entrailles de Nohr ?
Peri : Quoi ?! Tu écoutes encore les ragots ?
Odin : Que nenni ! Cette fois, mon œil incrédule t’as vue te rendre dans les bas-fonds !
Peri : Hein ?
Odin : J’ai vu où tu es allée, hier soir ! Dans ce repaire de voyous et de canailles !
Peri : Tu m’as suivie ?!
Odin : Oui ! Nul ne peut duper Odin le Sombre. J’espérais que tu rebrousserais chemin... Mais tu as mis le cap droit sur le quartier le plus mal famé de toute la ville !
Peri : Et qu’est-ce qu’il y a de mal à ça ?
Odin : À l’évidence, tu ne te soucies guère de ta réputation, mais as-tu songé aux autres ? Je doute que le prince Xander apprécie de voir son nom traîné dans la boue !
Peri : Argh... Je n’y avais jamais pensé !
Odin : Eh bien, tu devrais !
Peri : Oh, non ! Je me sens h-horrible ! Sniff...
Odin : Attends un peu... Tu n’es quand même pas en train de pleurer ?!
Peri : Je ne vais tuer personne si c’est ce qui t’inquiète ! Laisse-moi tranquille !
Odin : Peri, attends !

Rang A

Odin : Peri, pourquoi m’avoir fait venir dans les souterrains ? Les gredins y sont légion !
Peri : Je veux que tu regardes autour de toi ! Tu vois ces gens ? Ils ne sont pas si mauvais !
Odin : Tu as attiré Odin le Sombre ici dans l’espoir qu’il forge une amitié avec eux ?!
Peri : Non, mais ce ne serait pas une si mauvaise idée, tu sais ! Ils sont très gentils !
Odin : Et comment le sais-tu, ô créature des ténèbres ?
Peri : Car j’ai fondé un groupe de gestion de la colère avec eux !
Odin : Quoi ?! Tu donnes des cours à ces gens ?!
Peri : Oui ! Tu ne le sais peut-être pas, mais il m’arrive de me laisser un peu emporter. Une fois que j’ai goûté au sang sur le champ de bataille, j’ai du mal à m’arrêter.
Odin : C’est ce que l’on m’a dit.
Peri : Messire Xander veut que je garde le contrôle, alors j’ai appris des techniques. Ça m’a tellement aidée à gérer ma colère que j’ai voulu les transmettre à d’autres. Et quel meilleur endroit pour trouver des gens violents que les bas-fonds de Nohr ? Mon groupe réunit les pires voleurs, meurtriers et scélérats de tout le royaume !
Odin : C’est donc là que tu t’éclipsais en douce ?
Peri : Oui ! Si j’aide ces gens à se maîtriser, Nohr sera un plus bel endroit pour nous tous !
Odin : Quelle abyssale méprise ! Je suis désolé, Peri. Je me suis trompé sur ton compte.
Peri : Certaines rumeurs sont fondées, c’est vrai, mais elles ne disent pas toute la vérité. Je ne suis pas l’enragée que l’on décrit. Mais c’est l’heure de mon cour. J’y vais !
Odin : Oh. Il est temps pour Odin le Sombre de tirer sa révérence !
Peri : Tu sais, tu peux rester regarder, si tu veux. Toute aide est la bienvenue. Ils ne te mordront pas. Enfin, normalement... Viens, je vais te présenter !
Odin : Inutile, je viens de me souvenir que je dois libérer un courant de magie. Je me retire !
Peri : Très bien, à plus tard !

Rang S

Odin : Ah, mon être céleste sortant victorieux ! Ces voyous étaient pendus à tes lèvres. «Si l’ire surgit, mon souffle je ralentis.» «Les fleurs renferment le bonheur.» Quelle lumière radieuse tu apportes à ceux qui sont plongés dans la pénombre !
Peri : Ouah. Tu as été très attentif à mes leçons ! Tu m’impressionnes !
Odin : Non, la gloire tout entière est tienne ! Savoure-la comme il se doit !
Peri : Merci. Ça n’a pas été facile, au début. Il y a eu quelques altercations et une côte fêlée. Mais maintenant, nous nous entendons à merveille ! Ils m’appellent même «chef» !
Odin : Messire Xander serait fier de toi. Il va y avoir une nouvelle rumeur à ton sujet, chef !
Peri : J’adorerais ça !
Odin : J’espère que tu adoreras aussi ceci. Odin le Sombre, t’offre ce présent, ô être céleste !
Peri : Quoi ?!
Odin : C’est une promesse aux lueurs d’éternité.
Peri : Hein ?!
Odin : Il est un peu tôt pour parler d’amour. Tu fais toujours un peu peur à Odin... Mais, Peri... Euh, «chef», accepterais-tu un rendez-vous galant avec l’humble Odin ?
Peri : Oui ! Mais à une condition.
Odin : Tout ce que voudra son être céleste !
Peri : L’humble Odin ne devra plus parler de lui à la troisième personne. Je suis perdue !
Odin : Mais j’ai répété mon discours toute la journée ! Argh, ne te mets pas en colère... Enfin, je veux dire... Oui, bien sûr, il fera... Euh, je ferai un effort pour changer ça !
Peri : Youpi ! Alors je suis partante !
Odin : Ah ! Un lien tel que le nôtre, forgé dans les bas-fonds nohriens, ne peut jamais périr !


Odin – Ophelia

Rang C

Ophelia : Kayaaah ! À l’attaque, ô arme secrète suprême ! Miserteinn... la pourfendeuse ! Pshiouuu ! Klang ! Bang ! Ouah... Quel spectacle effroyable. Mais ton châtiment était mérité... Ton âme est vile et corrompue ! Rassure-toi. Tu auras l’éternité pour ruminer sur ton triste sort... dans un tombeau de glace ! Car mon nom est Ophelia la vengeresse... Et avec vaillance, je terrasserai le mal !
Odin : O-Ophelia ?
Ophelia : P-Père ?! Que faites-vous en ce lieu ?!
Odin : Et toi donc, jeune impudente ? Justifie-toi sans délai !
Ophelia : M-Me justifier... ?
Odin : Je ne me répéterai pas !
Ophelia : Euh... Eh bien, je m’entraînais, voilà tout. J’affrontais céans le maître du mal, et vien de lui asséner le coup de grâce. J’ai pour ce faire retourné son pouvoir infernal contre lui après l’avoir acculé !
Odin : Ah.
Ophelia : Vous en faites une drôle de tête... Désapprouvez-vous mon comportement ?
Odin : Non, Ophelia, ce n’est pas ça. C’est simplement...
Ophelia : Simplement... quoi ?
Odin : Cela n’a pas d’importance.
Ophelia : Père ! Ainsi, Père choisit le silence pour me faire comprendre mes erreurs ? Voici une manière bien passive de me critiquer. Les élus sont décidément des êtres bien intransigeants...

Rang B

Ophelia : Bonjour, Père. Je suis venue m’entretenir avec vous à propos de l’autre jour.
Odin : Yaaah ! À l’attaque, ô arme secrète suprême ! Miserteinn... le pourfendeuse ! Pshiiiooouuu ! Klang ! Bang ! Ouah... Quel spectacle effroyable. Mais ton châtiment est mérité... Ton âme est vile et corrompue ! Rassure-toi. Tu auras l’éternité pour ruminer sur ton triste sort... dans un tombeau de glace ! Car mon nom est Odin le Sombre... Et avec vaillance, je terrasserai le Mal !
Ophelia : Pff... Euh... Père ?
Odin : Ah ! O-Ophelia ?! Qu’est-ce que tu fais ici ?
Ophelia : Je pourrais vous retourner la question, ceci est mon...
Odin : Eh bien, en vérité... Je cherchais à améliorer ta scène de combat.
Ophelia : L’améliorer ? Je ne saisis pas...
Odin : Hmm, je me suis peut-être mal exprimé. Le spectacle était si grandiose que je n’ai pu m’empêcher de le rejouer.
Ophelia : Pardon ?
Odin : Je suis terriblement confus. Rien ne peut justifier mon égarement. Voilà qui est mortifiant... J’ai une soudaine envie de me terrer dans un trou et disparaître à tout jamais.
Ophelia : Oh, Père, ne vous fustigez pas ! Vous n’avez pas à avoir honte. Quel aspect avez-vous particulièrement aimé ?
Odin : Honnêtement, j’ai été saisi par les effets sonores. Si empreints de panache ! Si épiques ! Et ce, jusqu’au dénouement qui voit l’être néfastes vaincu par sa propre perfidie ! Mais tu as gardé le meilleur pour la fin. «Et avec vaillance, je terrasserai le Mal !» Quelle éloquence, et quelle fierté ! Ton talent pour le drame épique est indéniable. Je reconnais avoir été ému.
Ophelia : Cessez, je rougis ! De tels éloges, venant de vous, Père, qui êtes si remarquable... C’est toi, la plus remarquable de nous deux !
Odin : Pardon ? V-Vraiment ?
Ophelia : Oh, Père, depuis ma plus tendre enfance, j’ai imité vos moindres gestes. Je n’étais nourrie que d’une ambition, celle de faire partie, comme vous, des élus. Mais avec le temps, j’ai réalisé que ce n’était pas ainsi que je réaliserais mon rêve. Je me suis donc efforcée d’adapter votre style à ma personnalité. Vous avez toujours été une source d’inspiration intarissable pour moi, Père. Vous êtes remarquable.
Odin : Ha ha ha ! Ainsi, tu chantes mon éloge ? Voilà qui est hautement inattendu.
Ophelia : Oh, Père, nous pourrions améliorer la scène ensemble ! Qu’en dites-vous ? Nous pourrions réduire le Mal à néant côte à côte !
Odin : Quelle idée splendide ! Laisse-moi y réfléchir quelques instants. Les idées se bousculent en moi. Nous devons d’abord déterminer les dialogues des élus père et fille, puis...
Ophelia : Père, ai-je bien entendu ? Les élus père et fille ? Seriez-vous en train de me dire que je fais aussi partie des élus ? Aucun mot ne peut exprimer mon bonheur... Dois-je rire, pleurer de joie ? Je ne le sais ! Voyons ma fille, tu as dû mal comprendre. Tu n’arrives pas même à la cheville de ton illustre père.
Odin : Ophelia, je suis fin prêt !
Ophelia : Bien Père ! Commençons !

Rang A

Ophelia : Père.
Odin : Ophelia ! Le fruit de nos efforts me transporte... Notre script est tout bonnement fabuleux ! Ce texte sacré est digne d’élus père et fille.
Ophelia : J’aimerais m’entretenir avec vous à ce propos. Sommes-nous réellement tous deux des élus ?
Odin : Nous le sommes dans notre script !
Ophelia : Oublions un instant cette mascarade... Je parlais de la réalité ! Que signifie l’étrange emblème sur mon bras ? Le savez-vous ?
Odin : Serait-ce... la marque ?! Ophelia, depuis quand as-tu... ?!
Ophelia : Elle est apparue lorsque j’ai intégré l’armée. Alors, cela s’appelle une «marque» ?
Odin : Oh ! Euh, n-non, pas du tout ! C’est un terme tout bonnement générique. Mais elle témoigne effectivement du lien de sang entre un enfant et un parent. De fait, son nom exact est la Marque de la Resplendissante Sainte-Lignée !
Ophelia : Père ! Un peu de sérieux ! L’heure n’est pas à la pitrerie !
Odin : Tu as raison. Pardonne-moi.
Ophelia : Ainsi, vous affirmez que cette marque prouve notre lien de parenté ? L’avez-vous donc, vous aussi ?
Odin : Certes.
Ophelia : Oh, est-ce vrai ?! Puis-je la voir ?
Odin : Hmm, j’ai bien peur que non. Je ne la porte plus. Pour être plus précis, j’ai dû la rendre invisible à mon arrivée en ces contrées.
Ophelia : Ces contrées ? Parlez-vous de ce royaume ? La logique m’échappe. Pourquoi notre marque doit-elle être dissimulée ? Dites-le-moi, Père ! Nous confère-t-elle des pouvoirs spéciaux ? Est-ce la marque des élus ?
Odin : Je suis navré, mais... il n’en est rien. Elle n’est rien de plus qu’une preuve irréfutable de notre lignage.
Ophelia : Notre lignage ?
Odin : Oui. Et en ce monde, le lignage représente bien peu. Si j’ai fait naître en toi des espoirs infondés, je m’en excuse. En de nombreuses occasions, j’aurais aussi aimé qu’elle me confère des pouvoirs !
Ophelia : Ainsi, vous me dites que je ne suis, somme toute, pas une élue... Que cette maque n’est rien de plus qu’une sorte de... tache de naissance.
Odin : Ophelia, écoute-moi. Même sans pouvoirs spéciaux, tu es unique. Le sang des héros coule dans tes veines. Celui du Saint-Roi, qui leva son épée contre le Dragon Déchu, fléau du monde. Celui d’une femme dont le courage lui a permis de défier les barrière du temps. Celui qui a coulé dans les veines de deux héros qui ont péri pour me sauver la vie.
Ophelia : Un Saint-Roi ? Un Dragon Déchu ? Père, tout ceci est incompréhensible ! Pourquoi semblez-vous tout à coup aussi ému ?
Odin : Je suis désolé... Il n’est pas très important que tu comprennes tout ça, pour l’instant. Mais le jour viendra où tu réaliseras à quel point porter cette marque est un honneur. J’ai connu une princesse qui espérait plus que tout la voir apparaître. Mais en vain. Je suis cependant certain qu’elle serait ravie de savoir que tu la portes. Un jour, Ophelia, je te raconterai toute l’histoire, mais pas aujourd’hui.
Ophelia : Me le promettez-vous ?
Odin : Oui, je te le promets.
Ophelia : Très bien ! Et vous aurez aussi l’obligeance de me montrer votre parque, Père ! Oh, j’attends ce jour avec grande impatience.
Odin : Merci, Ophelia. Écoute. Nous ne possédons aucun pouvoir spécial. Mais il est de notre devoir de protéger ceux qui en ont. Et les mises en scènes, les phrasés épiques ne sont pas une perte de temps. Une brillante équipe permet au rôle principal de briller encore plus fort !
Ophelia : De sages paroles ! Nous devons écrire des dialogues épiques, coûte que coûte ! Ainsi, nous aurons des répliques parfaites quand nous combattrons le Mal ensemble !
Odin : C’est une excellente idée ! Hmm... Et lorsque nous aurons prononcé nos répliques, je vais devoir te demander... As-tu l’intention de te joindre à moi, ou de rester ici... ? Un choix bien ingrat. Mais pour le moment... place à l’écriture ! Nous devons peaufiner nos répliques !
Ophelia : Père, qu’est-ce qui vous tracasse ?
Odin : Absolument rien. Je me suis simplement permis de divaguer un instant. Bien, et maintenant, allons-y ! Ces textes ne vont pas s’écrire tout seuls !
Ophelia : Oui, mettons-nous au travail !

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J'espère que ça vous va comme ça, et j'espère être apte à en faire d'autres
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Oublis corrigés, désolé.
Holsety a écrit:
J'espère que ça vous va comme ça, et j'espère être apte à en faire d'autres
Orochi - Nyx :

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C'est très bien, il sera posté sous peu, merci à toi !

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De rien! Je suis partant pour finir ceux de Nyx si besoin, ainsi que certains soutiens précis comme:
Oboro - Beruka
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