Hello ! Voilà déjà ce que j'ai fait. C'est pas grand chose, mais il y a un début à tout, comme on dit ! Évidemment, je ne recommande de lire ces soutiens qu'à la condition d'avoir terminé au moins une voie (Je préviens, ne sait-on jamais)
Dimitri - Dedue :
Soutien C :
Dedue : Puis-je vous demander où vous vous rendez à cette heure tardive, Votre Altesse ?
Dimitri : Je vais consulter un ouvrage à la bibliothèque. J'irai ensuite m'entraîner un moment avant de prendre un bain puis d'aller me coucher.
Dedue : Très bien. Je vous accompagne.
Dimitri : Oh, non, ce ne sera pas nécessaire. Je ne suis plus un enfant, tu sais.
Dedue : On m'a rapporté que vous étiez blessé hier au cours de votre entraînement. Ma présence pourrait vous être utile.
Dimitri : Ce n'était qu'une égratinure ! Elle aura vite disparu. Cesse de me couver ainsi, Dedue.
Dedue : Votre Altesse a-t-elle à se plaindre de ma conduite ? Si j'ai commis la moindre erreur, je vous en prie, dites-le-moi !
Dimitri : Tu viens de le refaire.
Dedue : Quoi donc ?
Dimitri : Cette façon que tu as de toujours m'appeler "Votre Altesse"... Quand nous nous sommes connus, tu m'appelais tout simplement par mon nom.
Dedue : C'est parce que j'ignorais encore les subtilités de la langue de Fódlan. Maintenant que j'y pense, un tel manque de manières était impardonnable.
Dimitri : Pour ma part, je préférais cela. Je me sens plus à mon aise lorsque l'on m'appelle par mon nom que lorsque l'on me noie sous les honneurs.
Dedue : Mais...
Dimitri : Je ne t'ai pas appris à lire et à écrire pour que tu adoptes des manières aussi formelles. Et si j'ai décidé de t'emmener à l'Académie, c'est en tant qu'ami, pas en tant que vassal.
Dedue : Mais, Votre Altesse, c'est pourtant ce que je suis. Votre vassal.
Dimitri : Malgré tout ce qui s'est passé depuis notre rencontre, il semble que nous n'ayons toujours pas réussi à combler ce fossé entre nous... Eh bien, c'est ainsi. Tu peux regagner tes quartiers. Couche-toi tôt ce soir et réfléchis un peu à ce que je t'ai dit. S'il te plaît.
Dedue : Impossible, Votre Altesse ! Je vous l'ai dit, je vous accompagne !
Dimitri : Tu l'as dit, mais je préférerais de beaucoup que nous travaillions à assouplir un peu certaines de tes conceptions...
Soutien B :
Soldat royal : C'est étrange, non ? Où qu'il aille, il est toujours accompagné par cet horrible Duscurien. Il a dû lui embrumer l'esprit avec un maléfice. Ces scélérats sont tous les mêmes !
Dimitri : Votre conversation me semble des plus intéressantes. Vous me permettez de me joindre à vous ? Je vous en prie, continuez !
Soldat royal : Oh... Euh... Votre Altesse... Eh bien, nous disions simplement...
Dimitri : Je vous écoute.
Soldat royal : Pardonnez-nous, Votre Altesse.
Dimitri : Bah, voilà typiquement le genre d'idioties qu'on entend partout en Faerghus, malheureusement.
Dedue : Me voir sans cesse à vos côtés doit leur sembler étrange.
Dimitri : Est-ce que cela te dérange, Dedue ?
Dedue : Bien sûr que non. Si ce n'est...
Dimitri : Laisse-moi deviner. Le fait qu'on t'accuse d'avoir usé de méthodes peu recommandables pour t'assurer ta place à mes côtés, peut-être ?
Dimitri : Cela me contrarie, en effet. Pas pour moi, mais pour la réputation de Votre Altesse.
Dimitri : Nous ne parlons pas de moi, mais de toi. Pour ma part, ces imbéciles peuvent bien raconter leurs bêtises du matin au soir si ça leur chante.
Dedue : Je crains de ne pas être de cet avis. Mais puisque ce n'est pas cet affront à votre réputation qui vous a fait réagir, pourquoi êtes-vous intervenu ?
Dimitri : Parce que c'était mon devoir. J'étais là lorsque mon père a été assassiné. Les misérables qui ont fait cela n'étaient pas duscuriens. Malgré ce que j'ai vu, malgré ce que je savais, je n'ai pas pu empêcher le massacre qui a suivi. Pas plus que je n'ai pu laver ton peuple de l'injuste déshonneur que lui a valu ce régicide dont on l'accuse. Je n'aurai de repos que lorsque je me serai racheté. Pour toi et pour les innocents que j'ai laissé mourir.
Dedue : J'éprouve en effet la plus grande hostilité pour le peuple de Faerghus. Mais vous êtes différent. Vous m'avez tendu la main et tiré de l'enfer.
Dimitri : ...
Dedue : Vous avez risqué votre vie pour sauver celle d'un étranger que vous ne connaissiez même pas. À cet instant où vous m'avez tendu la main, j'ai décidé de vous vouer ma vie entière. J'y renoncerais sans un regret si ma mort pouvait vous servir d'une quelconque manière. Voilà la raison pour laquelle nous ne serons jamais des amis, vous et moi. Nombreux sont encore les habitants du Royaume qui méprisent le peuple de Duscur. Il serait égoïste de ma part de me tenir à vos côtés comme un égal.
Dimitri : Dedue...
Dedue : Votre Altesse ?
Dimitri : Crois-tu vraiment que j'accorde la moindre importance aux commérages de ces ignorants ?
Dedue : Bien sûr que non. Veuillez pardonner mon impudence.
Dimitri : Je comprends très bien ce que tu veux dire, et crois bien que je le regrette. Nous continuerons donc ainsi, tu m'appelleras "Votre Altesse" et je ne verrai en toi que mon vassal. Rien de plus. C'est bien ce que tu voulais, Dedue ?
Dedue : Oui... Votre Altesse.
Soutien A :
Dedue : La cicatrice de votre dos n'a pas belle allure, Votre Altesse. Rien ne vous oblige à vivre dans la souffrance. Laissez-moi vous trouver un onguent quelconque.
Dimitri : Ce ne sera pas nécessaire. La blessure est certes profonde, mais elle est déjà vieille de neuf ans. Elle ne me fait plus souffrir. De plus, je serais désolé de voir disparaître ce rappel de l'entaille que j'ai reçu en te sauvant la vie. C'est un objet de fierté, à mes yeux. Un signe que ma vie n'est pas totalement dénuée de valeur.
Dedue : Ne parlez pas ainsi...
Dimitri : Tu répètes toujours que tu dois me sauver la vie, Dedue, mais tu m'as sauvé, toi aussi. Si je n'avais pu sauver personne, j'aurais été le seul survivant. Quelle raison aurais-je eu de continuer à vivre ? Le fait d'avoir sauvé une vie, ta vie, justifie mon existence à mes yeux.
Dedue : J'avais accepté mon sort, ce jour-là. Face à ces soldats en armes, j'attendais la mort. Mais vous vous êtes interposé. J'ai compris à cet instant que la main d'un sauveur pouvoit surgir même au plus profond des ténèbres. Je suis bien loin d'avoir payé la dette que j'ai envers vous.
Dimitri : N'as-tu pas écouté un mot de ce que je viens de dire ? Tu m'as apporté ton aide de mille et une façons. Il y a cinq ans, lorsque je croupissais en prison sans autre perspective que la hache du bourreau, qui donc est venu me sauver ?
Dedue : Je n'ai fait que mon devoir de vassal.
Dimitri : Dedue... Tu me traites toujours comme si j'étais une personne extraordinaire. Mais tu sais, je pense la même chose à ton endroit. Je serais incapable de vivre sans toi. C'est pourquoi j'aimerais que tu cesses de me répéter que tu ne peux pas être mon ami. Cesse de répéter de telles atrocités.
Dedue : Je vous en prie, ne prenez pas cet air-là. Vous m'avez promis que vous bâtiriez une nation qui tiendrait en haute estime le sang duscurien. Que ce royaume verrait le peuple de Fódlan et celui de Duscur vivre en paix, d'égal à égal. Dans ce nouveau monde, croyez-vous que je pourrai dire de vous, la tête haute, que vous êtes mon ami... Dimitri ?
Dimitri : Dedue... Bien sûr, tu le répéteras autant que tu voudras ! Peu importe ce que ça me coutera...
Dedue : Je ferai tout mon possible pour que ce rêve devienne réalité. Partager avec vous une amitié véritable... c'est ce que j'ai toujours voulu.
Dimitri : Vraiment ? Je... J'en suis très heureux !
Dedue : En attendant ce jour, je dois m'assurer que vous ne courriez aucun danger. Voilà pourquoi, lorsque vous sortez seul la nuit, j'aimerais que vous me fassiez appeler. De même, si vous vous déplacer de jour,il vaudrait mieux m'informer de votre destination. Ainsi que du nom des personnes que vous rencontrez.
Dimitri : Moi qui espérais réussir à calmer un peu tes grands airs protecteurs... Eh bien, tant pis.
Dedue - Felix :
Soutien C :
Felix : Attends, chien.
Dedue : Est-ce à moi que vous vous adressez ?
Felix : Je ne vois personne d'autre, ici. Tu es le toutou du phacophère.
Dedue : N'insultez pas Son Altesse.
Felix : Hm, ça c'est un bon chien. Pourquoi le suis-tu avec une telle dévotion ? Penses-tu vraiment qu'un homme tel que lui en vaille la peine ?
Dedue : Faerghus a anéanti mon pays natal. Il l'a réduit en cendre et massacré mon peuple.
Felix : Le châtiment de Duscur.
Dedue : Mon père, ma mère... toute ma famille a été tuée. Personne ne nous est venu en aide, nous n'avons eu aucun répit. Faerghus a assassiné notre dignité et brûlé notre fierté. Seule Son Altesse est différente. Il est le seul à considérer mon peuple comme des humains. Il a risqué sa vie pour sauver la mienne. Et c'est grâce à lui que j'ai repris goût à la vie.
Felix : C'est ce qu'on appelle de l'obéissance aveugle. Dis-moi. Est-ce que tu donnerais ta vie pour lui ?
Dedue : Oui.
Felix : Et s'il te demandait de l'aider à perpétrer un massacre inutile ?
Dedue : Je le ferais.
Felix : Même si tu devais massacrer des enfants, des vieillards, ou tes propres camarades ?
Dedue : Sans hésitation. Vous vous méprenez à mon sujet. Je suis la lame et le bouclier de Son Altesse. Les armes n'ont pas de volonté propre.
Felix : De l'obéissance aveugle. Tu as raison, je me suis mépris à ton sujet. Je n'aurais pas dû te traiter de chien. Tu es un cabot enragé. Tu fais la paire avec le prince phacochère, vous êtes deux bêtes furieuses.
Dedue : Je vous ai déjà prévenu. N'insultez pas Son Altesse. Je connais votre amitié avec Son Altesse, mais un mot de plus et...
Felix : J'ai dit ce que j'avais à dire. Retourne aux pieds de ton maître.
Soutien B :
Felix : Hé, attends.
Dedue : Qu'y a-t-il ?
Felix : Tu m'as protégé pendant la bataille. Pourquoi ?
Dedue : Son Altesse ne souhaite pas que nos forces militaires soient affaiblies. Les conséquences seraient fâcheuses si nous vous perdions.
Felix : Eh bien, tu es vraiment un idiot de première. À la moindre erreur, c'est toi qui aurais pu y passer. Tu crois que l'autre aurait été heureux si tu étais mort ?
Dedue : Non.
Felix : Alors pourquoi tu m'as protégé ? Je croyais que tu étais une arme sans volonté propre, sa lame et son bouclier.
Dedue : J'ai appris pour votre frère. Il était en Duscur. Il est mort en protégeant Son Altesse.
Felix : En effet, mais je ne vois pas le rapport. Essaies-tu de payer une dette ? J'espère que tu ne vas pas louer sa mort. Mon cher père le fait déjà bien assez comme ça.
Dedue : Dans ce cas, je ne la louerai pas. Mais je dirai simplement que j'aurais agi comme lui à sa place. Est-il si incongru de mettre sa vie en danger pour protéger un frère d'arme ?
Felix : Voilà que le cabot enragé m'appelle son "frère d'arme"...
Dedue : Vos insultes n'ont pas d'autre but que de me faire modifier mon comportement. Cela signifie que vous êtes inquiet pour ma vie, bien que je sois de Duscur.
Felix : "Inquiet" est un bien grand mot. Ta mort aurait été désagréable. C'est tout.
Dedue : Venant de vous, cela me suffit.
Felix : Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Tout ce que je veux dire... Bah, laisse tomber ! Tu sais quoi ? Si tu tiens à me protéger, ne te gêne pas. Mais si tu fais l'imbécile et que tu en meurs, je te tuerai.
Dedue : Comment pourrez-vous me tuer si je suis mort ?
Felix : Tu sais très bien ce que je veux dire !
Dedue - Ashe :
Soutien C :
Dedue : À cette période de l'année, les poissons sont gras. Il suffit de les griller pour faire ressortir leur meilleur saveur. Mais ils sont également délicieux cuits à la vapeur avec des herbes.
Ashe : Ouah, vous en savez des choses. J'en apprends tellement avec vous, Dedue. Est-ce que vous étiez cuisiner au château de Fhirdiad ?
Dedue : Non.
Ashe : Est-ce que votre famille tenait une auberge ?
Dedue : Non. Ma soeur et moi aidions à préparer les repas à la maison.
Ashe : Hein ? C'est tout ? Moi qui pensais que j'étais un bon cuisinier, à côté de vous, je fais pâle figure. Dites, vous pourriez me donner des conseils pour cuisiner autre chose que du poisson ?
Dedue : Ashe.
Ashe : Oui, Dedue ?
Dedue : Pourquoi passez-vous du temps avec moi ?
Ashe : On est amis, non ? Je veux juste apprendre à mieux vous connaître. Est-ce que c'est si étrange ?
Dedue : Je suis de Duscur.
Ashe : Et alors ? Regardez-moi, j'ai grandi dans la misère. J'ai de la chance d'être accepté ici, pour étudier avec tous ces gens de la haute société. Je pense que nous avons beaucoup en commun.
Dedue : Être pauvre et être originaire de Duscur sont deux choses complètement différentes.
Ashe : Oui, je sais ! Mais on peut quand même être amis, non ?
Dedue : Vous êtes quelqu'un d'étrange.
Ashe : On me le dit souvent !
Soutien B :
Ashe : ...
Dedue : ...
Ashe : Vous n'aimez pas beaucoup parler, hein, Dedue ?
Dedue : Je ne suis pas doué pour faire la conversation.
Ashe : Il y a une raison à ça ?
Dedue : Une raison ? Si je suis ici, au monastère, c'est parce que c'est ce que désire Son Altesse. Nombreux sont ceux qui ont peur de moi ou que je dégoûte, ici. C'est épuisant.
Ashe : Ça se comprend. Beaucoup de gens détestent Duscur. Ils s'imaginent tout un tas se trucs horribles. Il y en a même qui croient que vous enlevez des gens pour les manger.
Dedue : Ha. On a l'air de véritables monstres.
Ashe : Pourquoi vous souriez ?! Ça devrait plutôt vous mettre en colère, non ?
Dedue : J'imagine, oui.
Ashe : Si ces gens venaient vous parler, je suis sûr qu'ils changeraient d'avis. J'avoue que quand je suis arrivé ici, je vous ai trouvé un peu intimidant. Je ne savais pas si je pouvais vous parler. J'ai un peu hésité. Mais comme je l'ai déjà dit, je voulais juste apprendre à vous connaître. Maintenant que c'est fait, vous ne me faites plus peur du tout.
Dedue : Je ne sais pas comment avoir une conversation intéressante.
Ashe : Ça peut s'arranger ! Parlez-moi de Duscur. Comment était votre ville natale ?
Dedue : Calme. Plus boisée que Faerghus. Chaque ville avait une spécialité : la forge, la pêche...
Dedue : Tu en apprendrais plus en lisant un livre.
Ashe : D'accord, vous avez peut-être raison. Mais répondez au moins à cette question. Vous êtes un excellent cuisinier, et vous avez appris chez vous. Pourquoi vous ne préparez pas plus de plats de Duscur ?
Duscur : Comme nous l'avons dit, les gens détestent Duscur. La nourriture en elle-même est probablement inoffensive, mais il vaut mieux éviter de semer les graines de la discorde.
Ashe : Oh. Mais la cuisine de Duscur est délicieuse ! J'aimerais vraiment en découvrir davantage !
Dedue : Je suis heureux de vous l'entendre dire.
Soutien A :
Dedue : Vous rentrez bien tard.
Ashe : Je sais. La mission de reconnaissance ne s'est pas bien passée. J'étais si débordé que je n'ai même pas eu le temps de manger.
Dedue : Je m'en doutais. Gilbert était épuisé, lui aussi. Je suis heureux que vous soyez sain et sauf. Je vous ai mis un peu de nourriture de côté.
Ashe : Merci. J'ai une faim de loup.
(Ashe s'installe à table et commence à manger)
Ashe : Comme d'habitude, votre cuisine est à tomber. J'ai beaucoup aimé les épices. On sent bien l'influence de Duscur. Vous vous êtes souvenu que je voulais goûter davantage de plats de Duscur, n'est-ce pas ?
Dedue : Oui. Vous aimez ?
Ashe : Oui, j'adore ! Vous êtes un bien meilleur cuisinier que moi !
Dedue : Votre cuisine est tout à fait honorable.
Ashe : Ha ha, merci. Mon père serait heureux de l'entendre.
Dedue : Vous a-t-il appris à cuisiner ?
Ashe : Pas tout à fait. J'ai appris en l'observant travailler dans la cuisine de son auberge. Et vous, Dedue ? Je crois que vous m'avez dit que votre sœur et vous, vous aidiez à préparer les repas chez vous.
Dedue : Oui. J'ai appris en observant ma mère. Il ne reste plus rien de Duscur. Les villes, les gens, la culture, tout a été réduit en cendres. Ma mère et ma sœur ne sont plus de ce monde. Mais je les revois encore toutes les deux dans la cuisine, aussi clairement que je vous vois.
Ashe : Donc, dans un sens, vous avez mis vos souvenirs dans ce repas.
Dedue : Oui. À travers moi, elles continuent à vivre.
Ashe : J'aime cette manière de penser. L'Église n'approuverait sûrement pas, mais... En Fódlan, quand les gens meurent, ils rejoignent la Déesse, n'est-ce pas ?
Dedue : J'imagine.
Ashe : Ça a l'air si loin. Je préférerais qu'ils restent ici. Mes parents, mon frère, Lonato... Peut-être qu'ils peuvent vivre à travers moi, eux aussi.
Dedue : Du moment que vous pensez à eux, ils vivront.
(Ashe pleure)
Ashe : Dedue... Votre cuisine est... vraiment délicieuse...
Dedue : Faites attention, vous risquez d'y mettre trop de sel.
Ashe : Oh, ne vous en faites pas pour ça. Merci, Dedue.
Dedue : Mangez tant que vous voudrez.
Dedue - Sylvain :
Soutien C :
Sylvain : Salut, Dedue. Oh, désolé, j'espère que je te dérange pas. T'as l'air complètement perdu dans tes pensées.
Dedue : Vraiment ?
Sylvain : Je voulais juste te demander, c'était ton tour de préparer le dîner hier soir, non ?
Dedue : En effet.
Sylvain : Eh ben, c'était super bon. Je me demandais si tu pouvais me donner quelques conseils, m'apprendre à cuisiner, quoi. Il paraît que les filles adorent les hommes qui savent faire la cuisine.
Dedue : Sylvain.
Sylvain : Ouais ?
Dedue : Vous êtes de Faerghus. Vous êtes bien conscient de la réputation que vous vous ferez si vous passez du temps avec quelqu'un de Duscur. Cela pourrait donner lieu à de fâcheux malentendus.
Sylvain : Alors ça, je me fiche pas mal des malentendus que les gens peuvent avoir à mon sujet. Je parle avec qui je veux. En plus, je pense que le peuple de Duscur est innocent.
Dedue : Vraiment ?
Sylvain : Faerghus et Duscur ont eu des relations amicales depuis... ben, depuis toujours. Alors pourquoi nos amis les Duscuriens se pointeraient un beau jour et assassineraient notre roi ? Ça tient pas debout. Bon, y a sûrement des gens de Duscur qu'aiment pas Faerghus, ça, je dis pas. Mais de là à penser qu'il y en a assez pour organiser une attaque et massacrer le roi et toute sa garde d'élite...
Dedue : C'est en effet difficile à croire, si l'on prend en compte la différence de compétence et de nombre.
Sylvain : Ben ouais ! Au pire, je veux bien qu'il y ait eu un groupe de Duscuriens malavisés qui aurait comploté avec quelqu'un d'autre pour renverser le roi. Peut-être qu'on les a piégés pour qu'ils servent de boucs émissaires. En tout cas, toi et le reste de ton peuple n'avez rien à voir là-dedans. On va pas juger un homme sur la base du pire individu de son peuple, sinon on a pas fini. Et puis, les gens aiment parler de moi de toute façon. Alors laissons-les parler.
Dedue : ...
Sylvain : Allons bon... Tu fais une drôle de tête, maintenant. Qu'est-ce que j'ai dit de mal ?
Dedue : Je vous avais mal jugé. Je pensais que les femmes étaient la seule chose qui vous intéressait.
Sylvain : Eh bien, content d'avoir pu dissiper ce malentendu. Mais plus sérieusement, c'est pas possible que je sois là seule personne à avoir eu ce raisonnement. Il doit bien y avoir des gens qui pensent comme moi à Fhirdiad, à commencer par Son Altesse.
Dedue : Je suis du même avis. Mais peu importe la vérité, nous sommes toujours considérés comme des traîtres assassins.
Sylvain : Une fois qu'un malentendu s'installe, ce n'est pas facile de le dissiper, pas sans preuves irréfutables de la vérité. Mais même si on trouvait des preuves de l'innocence de ton peuple, ces sentiments négatifs ne disparaîtraient pas du jour au lendemain. Tout ce qui pourrait changer cet état des choses, c'est du temps et beaucoup d'efforts. C'est déprimant, non ?
Dedue : Du temps et des efforts. Oui, vous avez raison.
Sylvain : Fiou, la conversation a vite viré au glauque ! Si nous égayions un peu tout ça avec une bonne leçon de cuisine ?
Dedue : Entendu.
Soutien B :
Sylvain : Ah, c'est délicieux ! J'arrive pas à croire que c'est moi qui l'ai préparé.
Dedue : Oui, vous avez un certain talent.
...
Sylvain : Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai un truc collé sur la figure ?
Dedue : Non, Sylvain. Récemment, j'ai entendu des rumeurs à vous sujet.
Sylvain : Ah ouais ? Lesquelles ? Que je suis horrible avec les filles ? Ou que je porte malheur à toutes les filles avec qui je sors ? Parce que ça, c'est pas vrai, si tu veux savoir. Ah ! J'ai aussi entendu dire que je suis une sale ordure et que tout le monde devrait me fuir. Je crois que c'est ma préférée, celle-là.
Dedue : Au moins, vous en êtes conscient.
Sylvain : Moi je dis, quand on arrive pas à être quelqu'un de respectable, le minimum, c'est de savoir comment on est perçu.
Dedue : On vous décrit comme un irrécupérable vaurien.
Sylvain : Irrécupérable ? C'est un peu fort.
Dedue : Je connaissais déjà votre réputation en ce qui concerne les femmes, mais ces dernières rumeurs vous privent de toute rédemption. J'ai essayé de les corriger, mais je doute que quiconque m'ait cru.
Sylvain : Eh bien, merci, en tout cas. Écoute, t'as pas besoin de t'inquiéter de ce que les gens pensent de moi. Tu es bien placé pour savoir qu'il est difficile de dissiper les malentendus. Et vu comment je me comporte, je crois que les malentendus sont inévitables.
Dedue : Je ne pouvais pas rester sans rien dire. Vous me considérez comme une personne à part entière, pas simplement comme un Duscurien. Je veux que vous aussi, vous soyez considéré comme une personne à part entière.
Sylvain : Je t'en suis reconnaissant, Dedue. Tu crois que le monde nous considérera comme ça un jour ?
Dedue : Peut-être.
Sylvain : J'arrive pas à dire si tu plaisantes ou pas, mais ça me plaît.
Dedue : Dans ce cas, nous nous entendrons.
Edelgard - Hubert :
Soutien C :
Edelgard : Il m'arrive de me demander si votre vie n'aurait pas pu prendre un tour bien différent. Si vous ne m'aviez pas rencontrée et que vous n'étiez pas entré à mon service, votre existence aurait pu être plus paisible...
Hubert : Vous m'imaginez, moi, vivre une vie d'ennui ? Inconséquent et corrompu, comme tant d'autres nobles ? Jamais. Mon devoir envers vous est plus qu'une obligation. C'est un choix. Je pensais que c'était une évidence.
Edelgard : Bien sûr que c'est une évidence. Je vous connais mieux que quiconque. Mais lorsque je vous vois au monastère, étudiant avec les autres... Je me dis que vous auriez pu avoir une vie bien différente, voilà tout.
Hubert : Ce genre de vie aurait certes pu être agréable. Je pensais avoir dépassé l'âge de l'innocence. Mais je ne peux nier que j'apprécie le temps passé au monastère.
Edelgard : Je partage votre sentiment.
Hubert : Ce bonheur, cependant, je vous le dois. Être à vos côtés est ce qui m'importe réellement.
Edelgard : Je vois. Je n'insisterai plus. Vous êtes libre de continuer à mes côtés, si c'est ce que vous souhaitez. Ma voie est maculée de sang. Elle mènera certains à la folie, privera nombre d'autres de leur avenir et fauchera même des vies. J'ai déjà du sang jusqu'aux chevilles. Rien n'effacera jamais la trace qu'il y laisse.
Hubert : Laissez-moi me charger de la violence. Un dirigeant doit renvoyer une image de pureté. De supériorité. Permettez-moi de tracer votre voie dans le sang de vos ennemis. Je le ferai avec joie.
Soutien B :
Edelgard : Nous avons fait tant de chemin... J'avais à peine quatre ans la première fois que nos routes se sont croisées.
Hubert : Votre mémoire est la perfection même, Dame Edelgard, et cette précision ne me surprend pas. Poursuivez.
Edelgard : Veuillez l'épargner ces éloges frivoles. C'est à peine si je me rappelle cet événement.
Hubert : Veuillez me pardonner. Je devais avoir six ans à l'époque. Je n'en ai aucun souvenir. Mon premier souvenir de vous date du jour où vous avez été blessée. Je me rappelle les sermons de mon père... "Vous êtes au service de dame Edelgard ! Vous devez la protéger au prix de votre vie !"
Edelgard : J'ignorais cela. Mais il est vrai que les Vestra ont servi la famille Hresvelg des générations durant... Cela n'a donc rien de si surprenant.
Hubert : En effet. Après cela, j'ai pris l'habitude de vous suivre partout... Jusqu'au jour... de l'incident.
Edelgard : Le jour où mon oncle, le seigneur Arundel, a rejoint le Royaume en m'emmenant avec lui...
Hubert : Votre départ fut pour moi un déchirement atroce. C'était comme si on m'avait arraché un membre. J'ai quitté la ville précipitamment pour voler à votre rescousse. Mon père a envoyé des soldats pour m'arrêter. Au bout de trois jours, ils y sont parvenus. Bien entendu, je n'avais que dix ans. Je n'aurais jamais réussi à atteindre Fhirdiad.
Edelgard : J'ignorais tout de cette histoire. Il y a donc des choses que vous ne m'avez jamais dites...
Hubert : C'était sans importance.
Edelgard : Là n'est pas la question. J'aimerais connaître ces histoires. S'il y a autre chose que vous ne m'ayez jamais dit, je veux l'entendre séance tenante.
Hubert : Je me dois de décliner.
Edelgard : Je vous ai donné un ordre simple, il me semble ? Je vous...
Hubert : En parlant d'ordres, vous m'en avez donné un tantôt, alors j'ai à faire. Mes excuses.
(Hubert s'en va)
Edelgard : Attendez un instant !
J'espère qu'il ne cache rien de grave.
Soutien A :
Hubert : Voilà qui conclut mon rapport.
Edelgard : Hubert... Je crois que vous me cachez des choses ces temps-ci.
Hubert : Je vous l'ai déjà dit. Il y a des sujets que je préfère en effet ne pas aborder.
Edelgard : Je m'en souviens, mais je suis l'impératrice, désormais. Si le ministre de la maison impériale refuse de m'obéir, je suis en droit de le faire exécuter.
Hubert : Votre Majesté. J'ai peur qu'il y ait méprise. Je suis effectivement votre ministre, mais ce titre n'a qu'une importance toute relative à mes yeux. Si je vous sers, c'est en vertu de mon allégeance envers votre personne. Peut-être ai-je d'abord servi la lignée impériale car tel était le devoir de la famille Vestra. Mais depuis votre retour du Royaume... vous et vous seule avez ma loyauté.
Edelgard : Je vois... est-ce votre manière de me dire que vous ne suivrez pas mes ordres en qualité d'impératrice ?
Hubert : Exact. Si vous préférez régler cette affaire de manière officielle, vous êtes libre de m'accuser de crime. J'offrirai volontiers ma tête au bourreau.
Edelgard : Vous savez bien que je n'en ferai rien. Votre titre n'a pas non plus d'importance à mes yeux. C'est votre personne et votre présence qui me sont si précieuses, Hubert. Les titres ont bien peu à offrir en comparaison. Nos familles n'ont rien à voir là-dedans, pas plus que l'Empire.
Hubert : Dans ce cas, Dame Edelgard, je vous prie de tolérer que je garde mes secrets. Je m'occupe seul des affaires sans importance. Elles ne méritent pas votre attention. Quant à vous, concentrez-vous sur votre destinée. La voie écarlate que je vous trace. Et ne vous souciez pas de savoir si c'est le sang versé qui lui donne sa couleur.
Edelgard : En tant qu'impératrice, j'accepte votre réponse. Mais en tant que votre amie, elle m'agace fortement. Vous m'avez bien dit que vous traceriez mon chemin avec joie, mais vous agissez dans le plus grand secret. Vous servez mes intérêts, tout en refusant de partager avec moi le détail de vos agissements. J'ai confiance en vous, Hubert. C'est précisément pour cette raison que je veux tout savoir. Vos espoirs secrets, vos fardeaux... Tout. Si je suis vraiment le centre de votre univers, j'aimerais que votre confiance envers moi égale celle que je vous porte.
Hubert : ...
Très bien. Je m'incline. Je vais vous révéler tout ce que je peux. Les assassins que j'ai éliminés, l'argent que j'ai dépensé en pots-de-vin, et l'inclination secrète de mon cœur.
Edelgard : Un instant. Vous voulez dire que vous avez... des sentiments pour quelqu'un ?
Hubert : C'est exact. C'est la chose que je désirais plus que tout garder secrète.
Edelgard : Sottises ! Comment pourriez-vous me cacher une histoire aussi fascinante ? Parlez. De qui s'agit-il ?
Hubert : Mais de vous, Dame Edelgard. Qui d'autre ?
Edelgard : Ha ha ha... Hubert, vous me surprendrez toujours.
Hubert : Ho ho ho ho ho...
Voilou. Pour ma part, je me réserve déjà les soutiens de Dedue avec tous les lions de saphir, et les soutiens d'Edelgard avec tous les aigles de jais.