Three Houses aborde des thématiques très casse-gueules, comme la religion et le racisme, avec beaucoup de justesse. Je trouve ça dommage qu’on en parle si peu. Peut-être parce que c’est casse-gueule justement, ou qu’au contraire pour certains ça paraît tellement évident qu’on a pas besoin de le dire. Ce qui est plutôt bon signe, en vérité ! Si des messages importants nous paraissent évidents, c’est qu’ils sont passés et c’est le principal.
A présent j’aimerais plus ou moins rendre hommage à la justesse de ce jeu, sa manière d’exposer des points de vues différents, de montrer que le dialogue est possible même avec des à priori et des croyances divergentes. Personnellement, certains dialogues de soutiens m’ont fait du bien, comme celui entre Edelgard et Manuela. J’aimerais en parler, et en discuter serait encore mieux !
La thématique de la religion est légèrement au centre du jeu. Mais ce n’est pas parce qu’une thématique est principale qu’elle est forcément bien traitée. Fort heureusement, c’est le cas dans FE:TH. Et je tenais à saluer le tour de force du jeu capable d’apporter de la nuance même dans les visions les plus extrêmes. De mon côté je viens d’une famille croyante mais ne le suis plus, et c’est difficile de parler de religion aux athées de manière générale, car connaissant mal le concept de religion, ils n’arrivent souvent pas à séparer la croyance (foi personnelle) de l’institution (Église). Pire : certains sont persuadés que c’est un signe de faiblesse ou de bêtise, voire les deux (bien sûr, tous les athées ne sont pas comme ça, me faites pas dire ce que j'ai pas dit :v) . Or dans le dialogue Edel/Manuela justement, Edelgard apprend qu’un soutien spirituel n’a rien a voir avec une quelconque faiblesse, et que la corruption de l’Église n’a pas à être amalgamée à tous les croyants ou même la Déesse elle-même.
Cependant, c’est très facile de passer à côté d’un dialogue de soutien, surtout complet. Et c’est vrai que l’approche subtile de certaines thématiques ne se fait que par eux. De manière générale, l’opinion des personnages sur des sujets spécifiques est loin d’être subtile, le scénario lui-même ne l’est pas, et si on ne cherche pas à creuser, on peut passer complètement à côté de certaines pépites. Et c’est logique. C’est par le dialogue qu’une opinion change, et c’est assez flagrant avec beaucoup de dialogues de Dedue (avec Ingrid par exemple). Du coup ça me permet de faire une - Merveilleuse. - transition sur le traitement du racisme dans le jeu, qui ne se limite justement pas à Dedue.
La Tradégie de Duscur, Dedue… ce sont des représentations violentes d’un racisme extrême, qui fort heureusement sévit beaucoup moins (et j’insiste sur le « moins ») dans nos sociétés actuelles. Par Contre Cyril, qu’on a tendance à oublier, est victime d’un racisme plus subtil, banalisé, plus proche de ce qui est répandu chez nous (youhou...). Hilda par exemple, lui tient des propos très violents sans s’en rendre compte, et c’est un très bon contre-exemple à prendre. Mine de rien, ce n’est pas le genre de message facile à faire passer, et ce n’est pas encore très répandu dans les œuvres qui visent un public relativement large.
Voilà, ce n’est que mon humble opinion. Conclusion :
Personnellement, je suis heureuse que les messages progressistes à l’intérieur du jeu n’aient pas été un argument de vente. Aucune moralité n’est imposée par le jeu, seulement des points de vue différents. Il faut reconnaître que c’est assez surprenant de la part de Nintendo, et il faudrait encourager l’entreprise (même si je sais pas si c’est vraiment possible ^^’) à continuer sur cette lancée. Évidemment, il y a encore une marge de progression énorme, ça reste Nintendo, mais je préfère les voir progresser lentement que pas du tout.
En espérant que je ne déchaînerai pas les passions (sueur), ce n'est que mon humble opinion, le but c'est la discussion
A présent j’aimerais plus ou moins rendre hommage à la justesse de ce jeu, sa manière d’exposer des points de vues différents, de montrer que le dialogue est possible même avec des à priori et des croyances divergentes. Personnellement, certains dialogues de soutiens m’ont fait du bien, comme celui entre Edelgard et Manuela. J’aimerais en parler, et en discuter serait encore mieux !
La thématique de la religion est légèrement au centre du jeu. Mais ce n’est pas parce qu’une thématique est principale qu’elle est forcément bien traitée. Fort heureusement, c’est le cas dans FE:TH. Et je tenais à saluer le tour de force du jeu capable d’apporter de la nuance même dans les visions les plus extrêmes. De mon côté je viens d’une famille croyante mais ne le suis plus, et c’est difficile de parler de religion aux athées de manière générale, car connaissant mal le concept de religion, ils n’arrivent souvent pas à séparer la croyance (foi personnelle) de l’institution (Église). Pire : certains sont persuadés que c’est un signe de faiblesse ou de bêtise, voire les deux (bien sûr, tous les athées ne sont pas comme ça, me faites pas dire ce que j'ai pas dit :v) . Or dans le dialogue Edel/Manuela justement, Edelgard apprend qu’un soutien spirituel n’a rien a voir avec une quelconque faiblesse, et que la corruption de l’Église n’a pas à être amalgamée à tous les croyants ou même la Déesse elle-même.
Cependant, c’est très facile de passer à côté d’un dialogue de soutien, surtout complet. Et c’est vrai que l’approche subtile de certaines thématiques ne se fait que par eux. De manière générale, l’opinion des personnages sur des sujets spécifiques est loin d’être subtile, le scénario lui-même ne l’est pas, et si on ne cherche pas à creuser, on peut passer complètement à côté de certaines pépites. Et c’est logique. C’est par le dialogue qu’une opinion change, et c’est assez flagrant avec beaucoup de dialogues de Dedue (avec Ingrid par exemple). Du coup ça me permet de faire une - Merveilleuse. - transition sur le traitement du racisme dans le jeu, qui ne se limite justement pas à Dedue.
La Tradégie de Duscur, Dedue… ce sont des représentations violentes d’un racisme extrême, qui fort heureusement sévit beaucoup moins (et j’insiste sur le « moins ») dans nos sociétés actuelles. Par Contre Cyril, qu’on a tendance à oublier, est victime d’un racisme plus subtil, banalisé, plus proche de ce qui est répandu chez nous (youhou...). Hilda par exemple, lui tient des propos très violents sans s’en rendre compte, et c’est un très bon contre-exemple à prendre. Mine de rien, ce n’est pas le genre de message facile à faire passer, et ce n’est pas encore très répandu dans les œuvres qui visent un public relativement large.
Voilà, ce n’est que mon humble opinion. Conclusion :
Personnellement, je suis heureuse que les messages progressistes à l’intérieur du jeu n’aient pas été un argument de vente. Aucune moralité n’est imposée par le jeu, seulement des points de vue différents. Il faut reconnaître que c’est assez surprenant de la part de Nintendo, et il faudrait encourager l’entreprise (même si je sais pas si c’est vraiment possible ^^’) à continuer sur cette lancée. Évidemment, il y a encore une marge de progression énorme, ça reste Nintendo, mais je préfère les voir progresser lentement que pas du tout.
En espérant que je ne déchaînerai pas les passions (sueur), ce n'est que mon humble opinion, le but c'est la discussion