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descriptionLes One-shot de Shad EmptyLes One-shot de Shad

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Bonjour tout le monde ! Je vous la fais court parce que je suis h.s.
Il m'arrive d'écrire et parfois de publier sur Wattpad (un petit sympa avec des trucs à lire et pour écrire) et pour l'anniv' d'Ellie, j'ai voulu écrire un petit One-shot. Celle-ci a voulu que je le poste sur le forum et comme c'est une fanfic Fire Emblématique, pourquoi pas ? Je vous mets mon petit travail de 2330 mots (je peux faire mieux... Je crois) je vous laisse juger. N'hésitez vraiment pas à me dire ce que vous en pensez, les critiques sont toutes bonnes à prendre pour s'améliorer.

Bonne lecture !!


~~~


-Attrapez la ! Ne la laissez pas s'enfuir !

-Reviens ici, sale monstre !

Je le savais. J'aurais dû partir bien plus tôt mais je me sentais si bien dans ce village que j'avais voulu y passer encore un peu de temps. Mais j'y suis restée trop longtemps et les villageois avaient fini par ce rendre compte que je ne vieillissait pas comme eux. Ils ont fini par se rendre compte que j’étais une Marquée.

Ils ont fait irruption au beau milieu de la nuit, dans ma maison, armés de fourches et de torches. Dans un premier temps, ils ont essayé de m'enfermer dedans et d'y mettre le feu mais, prenant avec moi le couteau qui me servait à écailler le poisson, j'ai brisé une fenêtre. Voyant cela, les villageois enragés ont commencé à me courir après. J'ai fui mais l'un d'eux m'a prise à revers et m'a asséné un coups de fourche dans le flanc droit. À force de courir, j'ai fini par atteindre une zone que je n’ connaissais pas, où l'herbe se faisait de plus en plus rare, l'air était de plus en plus lourd. Je m’arrêtais un instant pour reprendre mon souffle, la plaie de mon flanc me faisait atrocement souffrir. Je me retournais et aperçu au loin les villageois qui continuaient leur poursuite vengeresse. Leurs hurlements de rage me parvenaient avec une extrême précision malgré la distance qui nous séparait. J'avais réussi à les distancer mais pour combien de temps ?
Prise de panique, et sans réfléchir plus que ne me le permettait mon instinct de survie, je m'enfonça dans le désert.

.
..


Je courrai depuis combien de temps ? En y réfléchissant, il faisait nuit quand les villageois m'avait attaqué et le soleil semblait être à son zénith. Donc depuis des heures. Il n’y avait rien d’autre autour de moi que des dunes à perte de vue. L'air qui s’immisçait dans mes poumons me les brûlait à chaque passage. N'ayant ni bu, ni mangé depuis la veille, mon estomac se tordait dans d'affreuses douleurs, mais le pire était cette soif qui me tenaillait la gorge, la rendant encore plus sèche que tout le sable réuni de ce désert. Ma blessure ne semblait pas vouloir cicatriser et continuait de répandre son sang sur mes vêtements, et parfois même au sol. Le seul avantage que je trouvais à toute cette situation était que les villageois ne m'avaient pas suivi dans le désert. Un bien pour un mal, en quelque sorte. Mais l’énergie commençait à me manquer cruellement et je peinais à mettre un pied devant l'autre.

Une silhouette semblait se tenir au loin droit devant moi, je marqua un arrêt et tentais de distinguer les détails de la silhouette. Un mirage, dans un désert, c’était normal. Je continuais donc mon chemin.

1 pas.
2 pas.

Si c’était un mirage, il disparaitra quand j'en serai suffisamment proche.

10 pas.
11 pas.

Et s'il disparaît pas, j'aurais qu’à marcher au travers en faisant comme si je n'avais rien vu.

25 pas.
26 pas.

La silhouette semblait, elle aussi, se diriger vers moi. En me rapprochant de celle-ci, je pus distinguer plus de détails comme une veste longue.

30 pas.

Je m’arrêtais net. À la ceinture, la silhouette possédait une épée dans son fourreau. Bien qu'elle ne semble pas hostile, elle continuait d'avancer vers moi. Et vu que la distance nous séparant s'était considérablement réduite, j’étais sûre qu’elle m'avait vu. Ce n’était pas un mirage, c’était le mort qui s’avançait vers moi. Je me mis à rire, un rire de démente qui voyait la mort qu'elle avait tant fui s’avancer vers elle. La silhouette s’arrêta de marcher alors que quelques pas seulement nous séparaient. Je ris jusqu’à ce que les poumons se bloquent et que l'air commence à me manquer. Puis la douleur de mon flanc se fit plus aiguës et je tomba au sol avant de plonger dans un sommeil lourd et sombre. La dernière chose que je perçue fut des pas de course qui s’arrêtèrent à mon niveau et un bruissement de vêtements.





Je commençais à reprendre conscience, lentement. J'avais des difficultés à ouvrir les yeux et je préfèrerais me concentrer sur mes autres sens. J'entendais une légère brise souffler et soulever du tissu, je pouvais sentir sous mon corps une couchette assez inconfortable mais qui soulageait grandement mes muscles endoloris. La douleur de mon flanc s’était très nettement atténuée même si je pouvais encore la sentir, sous jacente. Je pouvais aussi sentir une très légère pression exercée sur la plaie et autour de mon corps, que je devinais être une bande. Quelqu’un m'avait installé ici et avait soigné ma blessure, mais avait sans doute remarqué ma marque, situé en dessous de mon nombril. Il faudrait encore que je fuis, combien de temps cela va-t-il encore durer ? À la pensée de cette fuite à venir, après celle que je venais de subir, ma mâchoire se crispa et mes poings se serrèrent. Je sentis alors une main se poser sur la mienne et j'ouvris les yeux en sursautant. Je tournais mon regard sur la droite et mes yeux se posèrent sur un homme au cheveux verts qui avait un sérieux besoin d’un bon coup de peigne. Je reconnus immédiatement sa veste longue et l’épée à sa ceinture et, malgré son regard bienveillant, je bondis hors du lit, à l'opposé de l'intrus. Ce mouvement réveilla la douleur de ma blessure et je mis un genou à terre en posant ma main sur la zone douloureuse. L'homme se redressa face à mon reflex et leva les mains, comme pour me faire comprendre qu'il venait en paix.

-Tout va bien, affirma-t-il d'un voix grave mais chaleureuse, je ne vous veux aucun mal.
Il commença à faire le tour du lit et à avancer dans ma direction. Ne me sentant toujours pas en sécurité, j’attrapais le couteau à ma ceinture et le pointa vers lui, ce qui eut pour effet de l’arrêter dans son mouvement.

-Si vous faites un pas de plus, je vous hache menu.

Ma voix tremblait et dérailla en plein milieu de ma phrase, ce qui ne me semblait pas crédible le moins du monde. Je ne baissa pas mon arme improvisée pour autant. L'homme se mit à rire comme si j'avais raconté la blague la plus hilarante qu'il ait entendu depuis des années, ce qui me vexait prodigieusement.

-De vous à moi, entre votre couteau et mon épée, lequel aurait l'avantage ? Demanda-t-il alors qu'il reprenait son sérieux, et si j'avais voulu vous tuer, pourquoi je vous aurais soigné au lieu de vous laisser mourir dans le désert ?

Ce qu'il disait était logique mais je gardais malgré tout mon arme à la main, en ne la pointant plus dans sa direction cependant. Mais il semblait comprendre que je voulais maintenir une certaine distance entre lui et moi.

-C'est… toi qui m'a soigné ? L'interrogeais-je en retournant m’asseoir sur le lit de fortune.

-En effet. Les autres… avait peur de t'approcher.

-Les autres ?

Je redressa la tête d'un coup. Il m'avait soigné donc il avait forcément vu ma marque, et en avait sans doute parlé aux « autres » dont il venait de parler. J'allais devoir fuir sans avoir bu, ni manger et m’a blessure me faisant toujours souffrir.

-Ne t'inquiète pas, tu n'as rien à craindre, dit-il d'un ton qui se voulait rassurant, nous sommes comme toi. Tous. Tu n'as plus à fuir.

Pour la première fois depuis que je l'avais rencontrer, je croisa son regard. C’était les yeux de quelqu'un qui avait vécu tout ce que je traversais et qui comprenait ce qu'il se passait dans ma tête. Sans échanger plus de mot, nous savions qu'il n'y avait pas de questions à poser sur nos passés respectifs, nous voulions tous les deux le laisser derrière nous. Et je finis par ne plus y penser, à défaut d'oublier.





Le temps passa, les habitants de cet étrange village avaient finis par m'accepter. Ce qui était normal, nous étions tous des Marqués et tous traumatisés, mais personne ne parlait de son passé et n'essayait de connaître le passé des autres. Nous vivions tous dans un bonheur que nous pensions sans fin. Pourtant, quelque chose d’étrange finit par se produire. Une vive lumière blanche éclaira le ciel tandis que je puisait de l'eau dans l'oasis proche du village, m'éblouissant et me faisant lâcher mon seau. Quand je rouvrais les yeux, rien ne semblait avoir changé mais j'avais un très mauvais pressentiment qui me serrait le cœur en tenaille. Sans récupérer mon seau, je partis en courant jusqu'au village et le spectacle qui s'offrait à moi me glaça le sang. Les gens étaient tous immobiles, pétrifiés dans les mouvements du quotidien, comme si un sculpteur avait voulu représenter un village dans toute sa normalité. C'est, en tout cas, ce que j'aurais pensé si tous les visages que je voyais ne m’étaient pas affreusement familiers. Je parcourais le village, cherchant un rescapé à ce mystérieux apocalypse qui semblait nous avoir frappé. En ne voyant aucun survivant, les larmes commencèrent à me montrer aux yeux, menaçant de noyer mon visage sous un torrent incontrôlable d'eau salée.

-Elleira !

La voix rèche mais au combien réconfortante me sortit de mes pensées moroses en un instant.

-Stefan ! L'appelais-je sans chercher à cacher me joie.

En arrivant à ma hauteur, le bretteur me prit dans ses bras et m'étreignit avec la maladresse de quelqu’un qui n'a pas l'habitude des démonstrations d'affection. Je tentais moi aussi de lui rendre son étreinte, mais je manquais tout autant de pratique que lui et je finis par être mal à l’aise. Il finit par me lâcher mais ne semblait pas s'offusquer de mon malaise.

-Qu'est-ce qui s'est passé ici ? L'interrogeais-je en faisant un signe vague vers les villageois statufiés.

-Il y a eu cette lumière et tout le monde a fini ainsi. Enfin il y a encore trois enfants que j'ai mené à la cachette, craignant une attaque de Beorcs mais…

Je pouvais voir dans son regard qu'il n'y avait personne d'autre qui s'en était sortie. À force de temps, nous avions appris à nous comprendre sans mot. Il me demanda quand même si j'avais croisé quelqu'un, et je lui répondis par la négative.

-Il faut que je quitte le village, je sens que des gens sont entrés dans le désert.

-Je viens avec toi ! Dis-je déterminée.

-Non, tu dois rester ici pour t'occuper des petits. Tu ne sais pas te battre. Si les intrus sont mal intentionnés, tu te tiendrai pas longtemps.

Je savais qu’il avait raison mais je ne pouvais m'empêcher de serrer la mâchoire. Être si faible n'avait jamais été aussi frustrant de toute ma vie, et la déesse savait que j'avais déjà eu un longue vie faite de beaucoup de frustration.

-Promets moi de revenir vite, lui ordonnais-je en baissant la tête pour que nos regards ne se croisent pas.

Il y eut un moment de silence dont je profitais pour réaliser à quel point je m’étais attachée à lui. Plus qu'aux autres villageois, et ce en quelques mois seulement. S'il venait à mourir, je me sentirai terriblement seule. C’était ce que je voulais lui dire mais les mots restèrent bloqués dans ma gorge.

-Je reviendrai, dit le bretteur en posant sa main sur le haut de ma tête, j'ai encore beaucoup de choses à te dire, et visiblement, toi aussi.

Je me contentais de hocher la tête, les mots ne voulant toujours pas franchir les lèvres.

-Prends soin de toi et sois patiente, je reviens vite, dit Stefan en se retournant vers la sortie du village.

Je le regardais partir, et je priais la déesse pour qu'il revienne sain et sauf.





Les jours passèrent avec une lenteur extrême. Les enfants, d'habitude si turbulents, étaient d'un calme incroyable. Ils avaient vu ce qui était arrivé à leur famille et leurs amis et craignaient d'en être victimes à leur tour. Nous restions enfermés dans la cachette et je ne sortais que pour chercher de l'eau et de la nourriture. Au bout de plusieurs longues semaines, il y eut un changement radical. Les villageois étaient de nouveau capable de se mouvoir ! Je ris sortir les enfants qui allèrent pleurer dans les bras de leurs parents. La joie se lisaient sur tous les visages, mais Stefan n’était toujours pas rentré et l'angoisse s'insinua pernicieusement dans mes pensées. Et s'il lui était arrivé quelque chose ?

Pendant plusieurs jours, je ne pus quitter l’entrée du village des yeux. Alors que tout le monde me disait d'oublier le jeune bretteur et que j'allais baisser les bras, une silhouette semblable à un mirage se dirigeait vers le village. Mon regard resta accroché à la silhouette jusqu’à ce que je distinguer une veste longue et des cheveux en bataille. J’étais en train de m'occuper des enfants mais en le voyant, je les laissa à leurs jeux et partis en courant vers le bretteur.
Tandis que je m'approchais à toute vitesse, celui-ci s'arrêta et ouvrit les bras en une invitation que je n'allais certainement pas refuser. Je lui sauta dans les bras et il me réceptionnaire sans la moindre difficulté, comme si je ne pesais pas plus qu'une plume. Les larmes roulèrent le long de mes joues sans discontinuer et nous restions un moment ainsi, le silence du désert seulement perturbé par les hoquets provoqués par mes larmes. Il me reposa finalement au sol et ébouriffa mes cheveux.

-Tu m'as manqué, prononça-t-il enfin, tu sais ?

-Toi aussi, finirent les seuls mots que je parvins à articuler.

-J'ai beaucoup de choses à te dire, et j'ai enfin acquis la force de le faire.

La suite est un moment qui nous appartient, à lui comme à moi, et que je ne raconterai pas même à nos enfants. Mais à partir de ce jour, nous nous fîmes la promesse de ne plus jamais nous quitter.


Fin

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Je suis trop fan ! Bien que je le trouve court
Quelques fautes dûes au correcteur mais c'est rien de grave, sinon c'est écrit de manière fluide et c'est prenant ! Hâte que tu poste d'autres trous que tu écris !

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Très bon travail. C'est vrai qu'il y a pas mal de mystère autour du protagoniste de ton récit mais en même temps, c'est dur de développer un personnage dans un One-shot

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Merci pour vos retours <3
C'est que j'ai pas trop développé l'héroïne, mais je m'étais imposée une date buttoir et j'ai un poil en retard xD peut-être que je ferais d'autres one-shot sur l'enfance de l'héroïne ou un truc du genre. Je verrais

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