Bonjour à tous ! Par où commencer...
Plusieurs fois dans FE 13 il est mention de courrier, de lettre à sa famille ou ses proches. Je me suis demandée, pourquoi ne pas écrire ces lettres ? Et pas seulement des lettres mentionnées dans les dialogues, mais des lettres inventées, qui seraient écrites par des personnages de FE (et pas que le 13, tous), à leur famille par exemple ? En plus, tout le monde pourrait participer et écrire la lettre qu'il veut du personnage de son choix ! La seule contrainte serait d'avoir un minimum de cohérence, ne pas inventer un frère ou sœur, ne pas demander comment vont les parents s'ils sont morts etc...la lettre peut être écrite à tout moment, y compris avant le jeu ou après, selon l'épilogue.
Bien sûr, vous devez adapter votre style d'écriture au caractère du personnage et soigner votre orthographe!
J'espère que j'ai été claire, et que je ne me prendrai pas un vent phénoménal...
Père, Mère,
Je sais que vous vous inquiétez pour moi, mais tout va bien, je vous l'assure! Dans cette armée, nous veillons beaucoup les uns sur les autres, et je suis rarement seul. Au milieu de tous ces soldats talentueux et expérimentés, j'ai du mal à me faire comprendre du fait de mon âge...mais je m'améliore ! Je ne cesse de progresser. J'aimerais que Chrom le remarque, mais il a beaucoup à faire...J'aimerais juste que l'on cesse de se préoccuper pour moi et qu'on me fasse confiance ! La patience me fait défaut...Père, mère, s'acquiert-elle avec le temps ? Si je fais tout cela c'est pour redorer notre blason, et je sais que j'en suis parfaitement capable. Cependant, mon âge est un obstacle. Père, mère, m'y prends-je au moins de la bonne manière ? N'y a-t-il rien d'autre que je puisse faire ?
Portez-vous bien, et surtout ne vous inquiétez pas pour moi !
Parents chéris,
Je m'empresse de m'enquérir de votre santé, que j'espère bonne ainsi que de l'état de nos terres bien-aimées, bien qu'elles ne soient plus notre. J'ai pu faire du prince ylisssien, Chrom, un allié précieux, qui nous sera sans doute d'une grande aide contre Walhart qui, d'après votre précédente missive, accroît peu à peu son influence sur tout le continent de Valm.
Je dois admettre que j'apprécie Ylisse et ses habitants. Chrom accorde toute sa confiance à ses hommes et ses alliés, à tel point qu'il me laisse envoyer mes lettres sans même en faire vérifier le contenu. N'ayez crainte, chers parents, je ne ferai moi-même pas preuve d'une telle naïveté et continuerai d'agir avec ruse et prudence, comme vous me l'avez appris, en toutes circonstances.
A vous père, je dois reconnaître le talent des militaires ylissiens. Mes frères d'arme, en plus d'être droits et honnêtes, ne manquent aucunement d'habileté ni de force, et leur stratège est d'une grande finesse. Nul doute que vous serez ravis de faire leur connaissance, aussi je vous prie humblement de leur accorder l'hospitalité qu'ils méritent, car j'ai la ferme intention d'inviter mes nouveaux compagnons une fois la paix retrouvée en Valm. La bonté est grande chez les Ylissiens, sans doute certains accepteront-ils de nous aider à reconstruire non seulement nos terres chéries, mais aussi tout le continent qui aura souffert de l'occupation de Walhart.
A vous mère, dont jamais la beauté ne fanera à mes yeux, je vous assure de toujours faire preuve de galanterie envers cette gent pure qu'est la vôtre. J'ai fait, dans l'armée de Chrom, la connaissance de créatures exquises, uniques et admirables, auxquelles je ne cesse d'exprimer ma fascination et mon respect. Ne doutez pas que je cherche activement, dans cette société variée, celle qui deviendra mon épouse, celle à qui je ferai passer au doigt le contenu inestimable de l'écrin que vous m'avez confié, et sur lequel je veille depuis tout ce temps. Il me tarde de vous offrir ces petits-enfants dont vous rêvez, et encore plus de faire de cette femme que je vais aimer une déesse à la beauté immortelle aux yeux de nos enfants futurs, comme je vous perçois toujours, chère mère.
Dans l'attente, Père, Mère, de votre prochaine correspondance.
Votre fils dévoué
Chère grande sœur,
Chrom et moi savons tout deux très bien que tu ne pourras jamais lire cette lettre...mais c'était trop dur pour nous de te voir partir ainsi, sans avoir pu te dire au revoir. C'est pourquoi lui et moi t'avons chacun écrit une lettre.
Contrairement à Chrom, je n'ai pas passé beaucoup de temps avec toi. Tu étais déjà Sainte-Reine lorsque j'étais enfant, tu n'avais plus le temps de jouer avec moi. Pourtant, je sais que tu veillais sur moi, de loin, alors que de mon côté je t'admirais en silence. Tu as toujours été mon modèle et celui du peuple, une grande Dame à la voix douce, aux gestes distingués et aux décisions sages. Tu étais notre Sainte-Reine et ma sœur.
Nous n'avions pas grand-chose en commun, et pourtant, pourtant...je me sentais affreusement seule, à l'écart, j'étais jalouse de Chrom et toi car vous étiez très souvent ensemble, en plus d'avoir cette satanée marque, qui n'est jamais apparue chez moi. Je n'ai jamais osé vous le demander, mais suis-je bien votre sœur, au moins ? Était-ce de l'amour ou de la pitié, dans vos regards ? Je n'oserai jamais poser la question à Chrom, pas de son vivant.
Malgré cette jalousie et cette amertume, je ne pouvais que vous admirer, et puisque le rôle de dame et celui de guerrier étaient pris, j'ai joué celui de la petite sœur qui tente tant bien que mal de mûrir. Voyant que Chrom se blessait tout le temps à se battre, j'ai appris à soigner pour lui être utile. Toi aussi, tu savais soigner, et je ne t'ai jamais été utile...Je crois que mon plus grand regret aura été de ne pas avoir pu passer plus de temps avec toi, sœur biologique ou non. Tu étais ma sœur, tu étais ma reine, et maintenant tu seras un ange, ma Sainteté. Dommage que tu n'aies tes ailes que maintenant, pour quitter ce monde, alors qu'elles auraient pu te sauver.
C'est fini, maintenant. Il ne sert plus à rien de pleurer ; je dois faire mon deuil.
Au revoir, Emmeryn. Adieu.
Chère Emmeryn,
La guerre est enfin finie ; tu es vengée. Pourtant, le spectre de ta mort continuera à me hanter pour encore des années. Mourir ainsi, sans pouvoir se dire adieu...je ne réussissais pas à le supporter, alors j'ai proposé à Lissa qu'on t'écrive chacun une lettre, même si tu ne peux pas la lire. Cette idée de catharsis me vient de Daraen.
Depuis la mort de nos parents, tu as pris soin de nous, tout en affrontant la haine du monde et la honte causée par notre père. Tu as toujours été forte et sage, tu étais notre modèle à Lissa et moi. N'ayant pas ta sagesse, j'ai décidé de mettre la force de mon bras à ton service, pour vous protéger toi et Lissa, comme tu l'as toujours fait, jusqu'au bout. Malgré tout, cela aura été vain...ne pas avoir pu te sauver sera mon plus grand reget.
En écrivant, je repense à l'époque où l'on nous battait, nous insultait, et que tu calmais les pleurs de Lissa, tout en bridant ma colère et me retenant de commettre l'irréparable...Tu réussissais à jouer, à sourire pour nous faire sourire à notre tour, puis un beau jour tu es devenue Sainte-Reine. Nos jeux n'étaient plus les mêmes, mais tu restais notre sœur, douce, souriante. Je t'ai souvent causé du soucis, pourtant tu ne te départissais jamais de ton sang-froid. Tu étais la sœur et la reine idéale.
Je t'écris la veille de mon mariage. Tu es bien évidemment invitée ! Je sais que tu seras là, à mes côtés. Tu aurais été tellement heureuse de pouvoir assister au traité de paix et à mon mariage !...Mais les choses sont comme elles sont. Je vais devenir roi, époux et, je l'espère bientôt, père. La vie doit continuer et perdurer malgré les pertes engendrées par la guerre. C'est ce que tu m'aurais dit. C'est la philosophie que je dois adopter pour te succéder et gouverner Ylisse. J'ai suffisamment pleuré, j'ai suffisamment crié, j'ai trop longtemps eu peur du pouvoir, mais c'est fini à présent. Je serai heureux auprès de ma femme, et heureux de faire perdurer ton œuvre.
Merci, ma sœur, et adieu.
Dernière édition par Raiden le Dim 30 Déc 2018 - 18:54, édité 2 fois
Plusieurs fois dans FE 13 il est mention de courrier, de lettre à sa famille ou ses proches. Je me suis demandée, pourquoi ne pas écrire ces lettres ? Et pas seulement des lettres mentionnées dans les dialogues, mais des lettres inventées, qui seraient écrites par des personnages de FE (et pas que le 13, tous), à leur famille par exemple ? En plus, tout le monde pourrait participer et écrire la lettre qu'il veut du personnage de son choix ! La seule contrainte serait d'avoir un minimum de cohérence, ne pas inventer un frère ou sœur, ne pas demander comment vont les parents s'ils sont morts etc...la lettre peut être écrite à tout moment, y compris avant le jeu ou après, selon l'épilogue.
Bien sûr, vous devez adapter votre style d'écriture au caractère du personnage et soigner votre orthographe!
J'espère que j'ai été claire, et que je ne me prendrai pas un vent phénoménal...
1re lettre (FE13) :
Père, Mère,
Je sais que vous vous inquiétez pour moi, mais tout va bien, je vous l'assure! Dans cette armée, nous veillons beaucoup les uns sur les autres, et je suis rarement seul. Au milieu de tous ces soldats talentueux et expérimentés, j'ai du mal à me faire comprendre du fait de mon âge...mais je m'améliore ! Je ne cesse de progresser. J'aimerais que Chrom le remarque, mais il a beaucoup à faire...J'aimerais juste que l'on cesse de se préoccuper pour moi et qu'on me fasse confiance ! La patience me fait défaut...Père, mère, s'acquiert-elle avec le temps ? Si je fais tout cela c'est pour redorer notre blason, et je sais que j'en suis parfaitement capable. Cependant, mon âge est un obstacle. Père, mère, m'y prends-je au moins de la bonne manière ? N'y a-t-il rien d'autre que je puisse faire ?
Portez-vous bien, et surtout ne vous inquiétez pas pour moi !
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2de lettre (FE13) :
Parents chéris,
Je m'empresse de m'enquérir de votre santé, que j'espère bonne ainsi que de l'état de nos terres bien-aimées, bien qu'elles ne soient plus notre. J'ai pu faire du prince ylisssien, Chrom, un allié précieux, qui nous sera sans doute d'une grande aide contre Walhart qui, d'après votre précédente missive, accroît peu à peu son influence sur tout le continent de Valm.
Je dois admettre que j'apprécie Ylisse et ses habitants. Chrom accorde toute sa confiance à ses hommes et ses alliés, à tel point qu'il me laisse envoyer mes lettres sans même en faire vérifier le contenu. N'ayez crainte, chers parents, je ne ferai moi-même pas preuve d'une telle naïveté et continuerai d'agir avec ruse et prudence, comme vous me l'avez appris, en toutes circonstances.
A vous père, je dois reconnaître le talent des militaires ylissiens. Mes frères d'arme, en plus d'être droits et honnêtes, ne manquent aucunement d'habileté ni de force, et leur stratège est d'une grande finesse. Nul doute que vous serez ravis de faire leur connaissance, aussi je vous prie humblement de leur accorder l'hospitalité qu'ils méritent, car j'ai la ferme intention d'inviter mes nouveaux compagnons une fois la paix retrouvée en Valm. La bonté est grande chez les Ylissiens, sans doute certains accepteront-ils de nous aider à reconstruire non seulement nos terres chéries, mais aussi tout le continent qui aura souffert de l'occupation de Walhart.
A vous mère, dont jamais la beauté ne fanera à mes yeux, je vous assure de toujours faire preuve de galanterie envers cette gent pure qu'est la vôtre. J'ai fait, dans l'armée de Chrom, la connaissance de créatures exquises, uniques et admirables, auxquelles je ne cesse d'exprimer ma fascination et mon respect. Ne doutez pas que je cherche activement, dans cette société variée, celle qui deviendra mon épouse, celle à qui je ferai passer au doigt le contenu inestimable de l'écrin que vous m'avez confié, et sur lequel je veille depuis tout ce temps. Il me tarde de vous offrir ces petits-enfants dont vous rêvez, et encore plus de faire de cette femme que je vais aimer une déesse à la beauté immortelle aux yeux de nos enfants futurs, comme je vous perçois toujours, chère mère.
Dans l'attente, Père, Mère, de votre prochaine correspondance.
Votre fils dévoué
Virion
3e lettre (spoil FE13 partie 1) :
Chère grande sœur,
Chrom et moi savons tout deux très bien que tu ne pourras jamais lire cette lettre...mais c'était trop dur pour nous de te voir partir ainsi, sans avoir pu te dire au revoir. C'est pourquoi lui et moi t'avons chacun écrit une lettre.
Contrairement à Chrom, je n'ai pas passé beaucoup de temps avec toi. Tu étais déjà Sainte-Reine lorsque j'étais enfant, tu n'avais plus le temps de jouer avec moi. Pourtant, je sais que tu veillais sur moi, de loin, alors que de mon côté je t'admirais en silence. Tu as toujours été mon modèle et celui du peuple, une grande Dame à la voix douce, aux gestes distingués et aux décisions sages. Tu étais notre Sainte-Reine et ma sœur.
Nous n'avions pas grand-chose en commun, et pourtant, pourtant...je me sentais affreusement seule, à l'écart, j'étais jalouse de Chrom et toi car vous étiez très souvent ensemble, en plus d'avoir cette satanée marque, qui n'est jamais apparue chez moi. Je n'ai jamais osé vous le demander, mais suis-je bien votre sœur, au moins ? Était-ce de l'amour ou de la pitié, dans vos regards ? Je n'oserai jamais poser la question à Chrom, pas de son vivant.
Malgré cette jalousie et cette amertume, je ne pouvais que vous admirer, et puisque le rôle de dame et celui de guerrier étaient pris, j'ai joué celui de la petite sœur qui tente tant bien que mal de mûrir. Voyant que Chrom se blessait tout le temps à se battre, j'ai appris à soigner pour lui être utile. Toi aussi, tu savais soigner, et je ne t'ai jamais été utile...Je crois que mon plus grand regret aura été de ne pas avoir pu passer plus de temps avec toi, sœur biologique ou non. Tu étais ma sœur, tu étais ma reine, et maintenant tu seras un ange, ma Sainteté. Dommage que tu n'aies tes ailes que maintenant, pour quitter ce monde, alors qu'elles auraient pu te sauver.
C'est fini, maintenant. Il ne sert plus à rien de pleurer ; je dois faire mon deuil.
Au revoir, Emmeryn. Adieu.
Ta petite sœur, Lissa
4e lettre (spoil FE13 partie 1) :
Chère Emmeryn,
La guerre est enfin finie ; tu es vengée. Pourtant, le spectre de ta mort continuera à me hanter pour encore des années. Mourir ainsi, sans pouvoir se dire adieu...je ne réussissais pas à le supporter, alors j'ai proposé à Lissa qu'on t'écrive chacun une lettre, même si tu ne peux pas la lire. Cette idée de catharsis me vient de Daraen.
Depuis la mort de nos parents, tu as pris soin de nous, tout en affrontant la haine du monde et la honte causée par notre père. Tu as toujours été forte et sage, tu étais notre modèle à Lissa et moi. N'ayant pas ta sagesse, j'ai décidé de mettre la force de mon bras à ton service, pour vous protéger toi et Lissa, comme tu l'as toujours fait, jusqu'au bout. Malgré tout, cela aura été vain...ne pas avoir pu te sauver sera mon plus grand reget.
En écrivant, je repense à l'époque où l'on nous battait, nous insultait, et que tu calmais les pleurs de Lissa, tout en bridant ma colère et me retenant de commettre l'irréparable...Tu réussissais à jouer, à sourire pour nous faire sourire à notre tour, puis un beau jour tu es devenue Sainte-Reine. Nos jeux n'étaient plus les mêmes, mais tu restais notre sœur, douce, souriante. Je t'ai souvent causé du soucis, pourtant tu ne te départissais jamais de ton sang-froid. Tu étais la sœur et la reine idéale.
Je t'écris la veille de mon mariage. Tu es bien évidemment invitée ! Je sais que tu seras là, à mes côtés. Tu aurais été tellement heureuse de pouvoir assister au traité de paix et à mon mariage !...Mais les choses sont comme elles sont. Je vais devenir roi, époux et, je l'espère bientôt, père. La vie doit continuer et perdurer malgré les pertes engendrées par la guerre. C'est ce que tu m'aurais dit. C'est la philosophie que je dois adopter pour te succéder et gouverner Ylisse. J'ai suffisamment pleuré, j'ai suffisamment crié, j'ai trop longtemps eu peur du pouvoir, mais c'est fini à présent. Je serai heureux auprès de ma femme, et heureux de faire perdurer ton œuvre.
Merci, ma sœur, et adieu.
Ton frère Chrom
Dernière édition par Raiden le Dim 30 Déc 2018 - 18:54, édité 2 fois